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Pos. Report #222 Avec Armel Le Cléac’h Et Sébastien Josse

ce 222e épisode de pos. report reçoit deux invités qui, samedi 26 juillet, prendront le départ de la rolex fastnet race à  bord de l’ultim banque populaire xi, à  savoir son skipper armel le cléac’h et sébastien josse, co-skipper du bateau et nommé directeur sportif du team banque populaire en mars.nous commençons justement par évoquer avec nos invités ces changements à  la tête du team, provoqués par le départ du directeur, ronan lucas, la solution en interne, avec erwan steff et sébastien josse, s’étant imposée pour lui succéder. ce dernier détaille en quoi consiste son rôle, avec notamment comme priorité la mise en place du nouveau projet imoca. armel le cléac’h raconte au passage comment banque populaire a décidé de revenir en imoca et comment le choix de loïs berrehar a été fait.nous ouvrons ensuite la page ultim, le skipper de banque populaire xi explique les modifications effectuées l’hiver dernier sur le trimaran, en particulier l’arrivée de nouveaux foils destinés à  faire décoller le bateau plus tôt, il se montre plutôt satisfait des résultats, même s’il attend confirmation en confrontation, d’où son impatience de s’élancer sur le fastnet.un fastnet sur lequel le team banque populaire alignera un équipage de sept marins, avec notamment quelques renforts de choix en les personnes de sam goodchild, thierry chabagny et nicolas lunven. les deux marins racontent leurs souvenirs de fastnet, notamment de la dernière édition, avec une sortie du solent dans 25 nÅ“uds de face qui aura nécessité une vingtaine de virements de bord !ils évoquent également la concurrence qui les attend, sur cette course, mais également en vue de la transat café l’or, le grand objectif de la saison d’un duo qui n’est autre que le tenant du titre. armel le cléac’h conclut en se projetant sur l’année 2026, avec en ligne de mire une route du rhum qu’il rêve de remporter, sans doute suivie d’une tentative sur le trophée jules verne.en partenariat avec the sea cleanersdiffusé le 22 juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

ce 222e épisode de pos. report reçoit deux invités qui, samedi 26 juillet, prendront le départ de la rolex fastnet race à  bord de l’ultim banque populaire xi, à  savoir son skipper armel le cléac’h et sébastien josse, co-skipper du bateau et nommé directeur sportif du team banque populaire en mars.nous commençons justement par évoquer avec nos invités ces changements à  la tête du team, provoqués par le départ du directeur, ronan lucas, la solution en interne, avec erwan steff et sébastien josse, s’étant imposée pour lui succéder. ce dernier détaille en quoi consiste son rôle, avec notamment comme priorité la mise en place du nouveau projet imoca. armel le cléac’h raconte au passage comment banque populaire a décidé de revenir en imoca et comment le choix de loïs berrehar a été fait.nous ouvrons ensuite la page ultim, le skipper de banque populaire xi explique les modifications effectuées l’hiver dernier sur le trimaran, en particulier l’arrivée de nouveaux foils destinés à  faire décoller le bateau plus tôt, il se montre plutôt satisfait des résultats, même s’il attend confirmation en confrontation, d’où son impatience de s’élancer sur le fastnet.un fastnet sur lequel le team banque populaire alignera un équipage de sept marins, avec notamment quelques renforts de choix en les personnes de sam goodchild, thierry chabagny et nicolas lunven. les deux marins racontent leurs souvenirs de fastnet, notamment de la dernière édition, avec une sortie du solent dans 25 nÅ“uds de face qui aura nécessité une vingtaine de virements de bord !ils évoquent également la concurrence qui les attend, sur cette course, mais également en vue de la transat café l’or, le grand objectif de la saison d’un duo qui n’est autre que le tenant du titre. armel le cléac’h conclut en se projetant sur l’année 2026, avec en ligne de mire une route du rhum qu’il rêve de remporter, sans doute suivie d’une tentative sur le trophée jules verne.en partenariat avec the sea cleanersdiffusé le 22 juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Tip & Shaft

Les pos. report, ce sont les fichiers de positions des concurrents que reçoivent les marins en course et qu'ils attendent fébrilement pour connaître leur classement. Pos. Report c'est le podcast hebdomadaire de Tip & Shaft qui explique, décortique, décrypte, analyse la voile de...

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ce 238e épisode de pos. report est consacré à  la soirée du marin de l’année 2025, qui a eu lieu lundi 15 décembre au casino de paris, en compagnie du président de la fédération française de voile, jean-luc denéchau, et du directeur technique national, guillaume chiellino.avec eux, nous passons en revue le palmarès de cette édition 2025, en commençant par charlie dalin, désigné “à  l’unanimité”, selon jean-luc denéchau, marin de l’année suite à  sa victoire sur le vendée globe 2024-2025. un palmarès qui, selon guillaume chiellino, reflète la diversité de la voile, puisqu’ont été également récompensés lysa caval, 21 ans, troisième des championnats d’europe seniors de kitefoil (meilleur espoir féminin), l’équipage de marin micoulot, champion du monde jeune de match racing en juillet (meilleur espoir masculin) et nicolas le berre, meilleur coach de l’année pour avoir mené louise cervera à  un historique titre mondial en ilca 6.le dtn dresse par ailleurs le bilan de la saison 2025 pour l’équipe de france de voile olympique et commente la composition de cette même équipe de france pour 2026, composée de neuf éléments, et annoncée à  la presse mardi matin. il détaille ensuite le processus de qualification en vue des jeux olympiques de los angeles 2028, qui débutera en 2027 avec les championnats du monde de fortaleza et gdynia.jean-luc denéchau termine cet épisode en évoquant l’ambition de world sailing de réintroduire la voile au programme des jeux paralympiques, dont elle est exclue depuis les jo de rio en 2016, et les grands enjeux fédéraux pour l’année 2026.diffusé le 16 décembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : théo levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-12-2025
44:37
ce 237e épisode de pos. report reçoit le skipper charles caudrelier et cyril dardashti, directeur général du gitana team, pour revenir sur la présentation le 3 décembre à  lorient du nouveau gitana 18.avec eux, nous passons en revue toutes les innovations du dernier-né des ultim, conçu par guillaume verdier en collaboration avec les ingénieurs du gitana team. charles caudrelier explique que le cahier des charges initial était de permettre au bateau d’être beaucoup plus stable en vol que ne l’était le précédent, gitana 17 (devenu actual ultim 4).d’où un cockpit intégré à  la plateforme, tout en respectant les nouvelles règles de visibilité de la classe ultim, pour un meilleur aérodynamisme, un mât-aile équipé de barres de flèche dynamiques inspiré des bateaux de la coupe de l’america et des appendices particulièrement travaillés.charles caudrelier détaille ainsi les raisons qui ont conduit à  des foils en y réglables en trois dimensions, des safrans en u inversé dont la pelle reste ne tourne pas pour éviter la déformation, une aile de raie métallique sous la dérive. il explique également pourquoi le gitana team a décidé de concevoir un pilote automatique en interne, avec la société wds, un pilote plus “intelligent” qui devrait être synonyme de gain de performance.les attentes pour ce nouveau bateau, qui devrait naviguer en février 2026 ? un vol bien plus stable, donc des moyennes plus élevées, répond le skipper, qui s’est déjà  beaucoup entraîné en simulateur. reste à  valider tout ça en mer, avec un programme bien chargé en 2026, explique cyril dardashti, et d’ores et déjà  des objectifs élevés sur la route du rhum.diffusé le 9 décembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : théo levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-12-2025
37:02
ce 236e épisode de pos. report reçoit jérémie beyou, vainqueur en imoca de la transat café l’or aux côtés de morgan lagravière à  bord de charal.ce dernier commence par raconter son convoyage retour de martinique et le programme des semaines à  venir, avec notamment des vacances prévues - “plutôt farniente au soleil”. nous remontons ensuite le fil de la saison 2025, en commençant par son retour du vendée globe en janvier à  la quatrième place, suivi d’une phase de décompression qui a réellement cessé quand le skipper de charal a renoué avec la compétition sur la course des caps fin juin (cinquième). course au cours de laquelle il a commencé à  sentir les effets des optimisations effectuées sur la plan manuard à  son retour du tour du monde.il raconte ensuite l’arrivée de morgan lagravière dans l’équipe juste avant le départ du fastnet (deuxième place) et l’apport de ce dernier pour le projet, d’où une certaine sérénité du tandem au départ de la transat café l'or fin octobre. nous refaisons le match de la course, avec une stratégie globale, construite avec bertrand pacé, tom dolan et marcel van triest, respectée à  la lettre, ce qui a permis à  charal, optimisé pour cet objectif, de sortir dans le paquet de tête des canaries, avant de faire la différence sur ses concurrents dans les alizés.jérémie beyou confie sa satisfaction de voir le travail de la saison récompensé par cette victoire dont il décrit les ingrédients, s’agaçant que certains ne la mettent qu’au crédit des nouveaux safrans. il revient ensuite sur le contexte de son interview donnée dans ouest-france, dans laquelle il regrettait que la qualification pour le vendée globe soit “trop facile”. des propos qu’il confirme, rappelant que dans l’esprit des pionniers du premier vendée globe, ce dernier était avant tout une course, ce qu’il doit rester à  ses yeux et n’exclut pas pour autant l’aventure.nous terminons par évoquer l’avenir, avec de gros travaux sur la carène de l’imoca prévus cet hiver, une annonce “l’année prochaine” sur le vendée globe 2028, mais également la collaboration avec justine mettraux, dont le nouveau projet - futur plan verdier à  la clé - est toujours hébergé par beyou racing.diffusé le 2 décembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-12-2025
1:03:12
ce 235e épisode de pos. report clôt une série consacrée à  la transat café l’or en recevant un son directeur de course, tout juste rentré de martinique, francis le goff.ce dernier confie son soulagement de voir tous les concurrents désormais à  bon port - le dernier class40 a franchi la ligne ce mardi 25 novembre à  10h07 - et sa satisfaction de voir que la transat s’est globalement bien déroulée, avec peu d’abandons (7 en class40, 3 en ocean fifty sur 74 bateaux), preuve de la maturité technique des projets.nous faisons ensuite un retour en arrière d’un mois, francis le goff revenant sur la décision de la direction de course, à  la demande de la classe, de lancer les ocean fifty le samedi 25 octobre, 24 heures avant le départ prévu. il raconte dans le détail la première nuit, marquée par les chavirages successifs de lazare x helio, koesio et inter invest, saluant le professionnalisme des secours.il explique aussi pourquoi la direction de course a décidé d’arrêter les class40 à  la corogne et les considérations qui l’ont conduite, plus tard, à  raccourcir le parcours des ultim, qui ne sont pas passés par le way-point de l’île de l’ascension. francis le goff se félicite de l’intensité de la course dans les quatre classes et se montre particulièrement satisfait, en sa qualité directeur de la ligue de normandie, de la victoire en class40 du duo guillaume pirouelle/cédric chateau.d’autant qu’elle vient parachever une année normande historique, avec les succès de charlie dalin sur le vendée globe et d’alexis loison sur la solitaire du figaro paprec et le fastnet, mais aussi les titres de champion du monde et champion de france de match racing de l’équipage de pauline courtois.diffusé le 25 novembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-11-2025
1:04:24
ce 234e épisode de pos. report refait le match de la boulangère mini transat avec ses deux vainqueurs, mathis bourgnon, sur le proto assomast (plan etienne bertrand), et paul cousin (afp-biocombustibles) en série, mais également avec benoît marie, deuxième en proto sur son plan manuard à  foils nicomatic-petit bateau.nous revenons d’abord sur l’annulation de la première étape, forcément frustrante pour benoît marie, qui était alors nettement en tête mais a accepté la décision, avant de faire route directement vers les canaries alors que quasiment toute la flotte s’est réfugiée dans des ports portugais et espagnols.nos invités confient leur état d’esprit au départ de la deuxième, le 25 octobre, et leur choix de route au moment de quitter les canaries, avec une trajectoire est pour mathis bourgnon, qui l’avait travaillée avant de s’élancer, notamment avec benoît marie. ce dernier raconte ensuite ses deux folles journées en volant, avec à  la clé le record des 24 heures en mini (352,59 milles, à  14,69 noeuds de moyenne), puis sa première sérieuse avarie en retombant d’une vague, avec la perte de son foil tribord et un trou dans la coque à  combler. mathis bourgnon confie qu’il n’a alors pas vraiment réalisé que son concurrent était handicapé, plus focalisé sur son duel avec alexandre demange (dmg mori sailing academy 2).paul cousin détaille quant à  lui sa stratégie en ce début d’étape, avec une route sud que quasiment tous ont empruntée, mais qu’il fallait savoir doser, avant une seconde partie de transat qui a consisté à  bien anticiper les rotations de l’alizé. les trois marins racontent enfin les derniers jours de course, avec une nouvelle avarie pour benoît marie sur son bout-dehors et son spi max, qu’il a réussi dans un premier temps à  circonscrire, avant de tout casser à  une cinquantaine de milles de l’arrivée et d’appeler mathis bourgnon à  la vhf pour le féliciter.ce dernier explique ne pas avoir alors trop compris qu’il allait gagner et avoir vraiment réalisé une fois sur le ponton à  saint-françois, dans les bras de ses parents, dont son père yvon, vainqueur jour pour jour trente ans plus tôt. paul cousin confie de son côté l’état de fatigue extrême dans lequel il était au moment de couper la ligne en vainqueur, parce qu’il a beaucoup barré pendant les deux semaines de course, y compris la nuit, pour faire la différence sur ses poursuivants. nos trois invités finissent par se projeter sur la suite : paul cousin rêve de figaro, benoît marie de trophée jules verne, mathis bourgnon d’ocean fifty ou d’imoca.diffusé le 18 novembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainphoto : arnaud pilpré / la boulangère mini transathébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-11-2025
1:12:47
ce 233e épisode de pos. report refait le match de la transat café l'or en ocean fifty, avec thomas rouxel, vainqueur de la course aux côtés de baptiste hulin sur viabilis océans, et luke berry, qui a quant à  lui pris la troisième place sur le rire médecin lamotte avec antoine joubert.ils commencent par revenir sur l'intensité de la course, qu'ils ont rarement connue en course au large, à  la fois parce que les débats étaient très serrés, mais également parce que naviguer sur les ocean fifty demande une concentration de tous les instants.nous faisons ensuite un retour en arrière, plus de deux semaines auparavant, les deux marins expliquent pourquoi la classe ocean fifty avait demandé à  la direction de course d'avancer le départ de 24 heures au havre, ils détaillent leur état d'esprit au moment de s'élancer dans des conditions musclées et racontent la première nuit, fatale à  trois de leurs concurrents, victimes de chavirage.thomas rouxel revient ensuite sur l'arrêt express à  l'aber wrac'h de viabilis océans pour cause de grand-voile déchirée et l'état d'esprit qui les animait, lui et baptiste hulin, au moment de repartir, avec environ 150 milles de retard sur la tête de flotte. nous continuons à  dérouler le film de la course, avec le regroupement général aux canaries, qui a permis à  viabilis océans de recoller, et le passage stratégique du cap vert, avec un choix de route à  travers les îles pour nos deux invités.qui racontent la traversée de l'atlantique proprement dite, marquée par l'avarie du leader, edenred, synonyme de prise de pouvoir pour thomas rouxel et baptiste hulin. le premier détaille la stratégie des derniers jours, avec une route sud qui va finalement sourire au duo de viabilis océans, tandis que luke berry explique comment, dans les dernières heures, il s'est focalisé sur le contrôle de solidaires en peloton pour assurer le podium.les deux skippers terminent en évoquant l'avenir, à  savoir la route du rhum-destination guadeloupe 2026, qu'ils comptent bien courir en ocean fifty, à  condition de trouver du budget.diffusé le 11 novembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainphoto : olivier blanchet / aleahébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-11-2025
1:03:19
ce 232e épisode de pos. report est de nouveau consacré à  la transat café l'or, avec un focus sur les quatre classes en compagnie de greg evrard, team manager de l’équipe ultim sodebo voile, nicolas andrieu, directeur technique de beyou racing (charal et teamwork-team snef) et tenant du titre en class40 (victoire en 2023 avec ambrogio beccaria), et christopher pratt, sept participations à  la transat en double, dont trois podiums.nous commençons par la classe ultim, greg evrard se montrant très satisfait de la course du duo thomas coville/benjamin schwartz, certes “en chasse-patates” depuis le début derrière svr lazartigue, mais qui n’a jamais depuis concédé beaucoup de terrain, preuve que sodebo ultim 3 a franchi une marche en termes de performance. si les jeux ne seront pas faits tant que les bateaux n’auront pas coupé la ligne à  fort-de-france dans la nuit de mercredi à  jeudi, nos invités estiment que tom laperche et franck cammas ont les choses bien en main.ce qui est la même chose, en tout cas selon christopher pratt, en ocean fifty pour viabilis océans (baptiste hulin/thomas rouxel), qui a pris le pouvoir dans la nuit de lundi à  mardi à  la faveur d’une avarie à  bord d’edenred qui empêche basile bourgnon et emmanuel le roch d’utiliser leur grand gennaker sur un bord. greg evrard confie suivre de près la course en ocean fifty, puisque sodebo se lancera sur le circuit en 2026 avec léonard legrand.nous passons ensuite à  l’imoca, avec une course menée par charal, qui a particulièrement impressionné christopher pratt lorsqu'il est repassé en tête le week-end dernier, reprenant 80 milles à  11th hour racing. nicolas andrieu explique les performances à  la hausse au portant du plan manuard du duo jérémie beyou/morgan lagravière par le fait que l’équipe s’est particulièrement concentrée sur l’objectif transat café l’or cette saison, d’où des optimisations dans plusieurs domaines. greg evrard, qui était team manager de nicolas troussel sur le vendée globe 2020, se montre quant à  lui bluffé par les vitesses du groupe de tête dans un alizé pas si fort que ça.nous terminons avec la class40, avec plusieurs jours de près promis à  l’ensemble de la flotte cette semaine, et, selon christopher pratt, pas vraiment de possibilité de miser sur une route sud.diffusé le 4 novembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-11-2025
54:45
ce 231e épisode de pos. report reçoit pierre le roy, candidat au vendée globe 2028 et météorologue, antoine gautier, directeur technique de l'ultim svr-lazartigue et sébastien rogues, manager des équipes ocean fifty inter invest et wewise, pour analyser le début de de la transat café l’or le havre normandie.c’est justement par cette classe ocean fifty que s’ouvre la discussion, sébastien rogues raconte les opérations de sauvetage d'inter invest après le chavirage de matthieu perraut et jean-baptiste gellée lors de la première nuit, il évoque le chantier à  venir. les échanges se poursuivent sur les solutions pour une meilleure stabilité des ocean fifty, antoine gautier évoque notamment comment la classe ultim a oeuvré dans ce sens. pierre le roy décrypte quant à  lui les options météo qui s’offrent aux marins dansune course dominée jusque-là  par pierre quiroga et gaston morvan.nos invités évoquent ensuite la transat en ultim, antoine gautier raconte comment l’absence de routage change la donne… pour l’équipe à  terre, plutôt que pour les marins !  nous passons ensuite à  l'imoca, avec une course dominée par cinq bateaux, nos invités saluent la prestation d’Élodie bonafous et yann eliès, antoine gautier revient sur la progression de la trentenaire et sa façon de s’affirmer aux côtés de ses aînés. pierre le roy pose son regard sur la flotte, lui qui se verrait bien participer au vendée globe 2028 sur un bateau de génération 2020.nos trois invités terminent par la class40, avec une course qui se déroulera en deux étapes et une escale à  la corogne pour raisons de sécurité. alors que les premiers sont attendus mercredi en espagne, sébastien rogues, pierre le roy et antoine gautier confient leur intérêt pour les innovations développées sur ces monocoques de 12 mètres ces dernières années et leur rapport coût/vitesse.diffusé le 28 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-10-2025
51:38
ce 5e et dernier épisode de pos. café, l'édition hors série de pos. report consacrée à  la transat café l'or et présentée par the seacleaners, est consacrée à  la classe imoca et à  une équipe en particulier, paprec arkea, les trois invités étant le directeur général du groupe paprec, sébastien petithuguenin, romain ménard, directeur de team spirit racing, la structure qui gère le projet, et corentin horeau, co-skipper de yoann richomme sur la transat.sébastien petithuguenin commence par évoquer l’importance de la transat café l’or pour paprec qui l’a gagnée plusieurs fois avec jean-pierre dick, il raconte notamment les circonstances de l’arrivée, de ce dernier, avec loïck peyron, en 2005. avec romain ménard, ils reviennent aussi sur la dernière édition, marquée par la deuxième place du duo yoann richomme/yann eliès derrière thomas ruyant et morgan lagravière, il expliquent ensuite le choix de corentin horeau comme co-skipper de paprec arkéa pour la 17e édition.ce dernier évoque son intégration dans l’équipe, sa découverte d’un bateau dont il prendra les commandes en 2026 sous les couleurs de la macsf, sébastien petithuguenin soulignant au passage l’importance de la notion de transmission pour paprec. le skipper détaille les conditions météo du départ, avec une descente de la manche qui s’annonce bien copieuse, puis se projette sur l’année 2026, avec la route du rhum en ligne de mire.romain ménard et sébastien petithuguenin finissent cet épisode en parlant du futur imoca paprec, attendu en 2027, ce qui va permettre à  yoann richomme de courir la solitaire du figaro paprec en 2026.diffusé le 25 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : théo levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-10-2025
29:09
ce 4e épisode de pos. café, l'édition hors série de pos. report consacrée à  la transat café l'or et présentée par the seacleaners, est consacrée à  la classe ultim avec trois des huit marins qui s’élanceront dimanche à  14h du havre, franck cammas, quadruple vainqueur de l’épreuve et co-skipper de tom laperche sur svr-lazartigue, anthony marchand, skipper d’actual ultim 4, et benjamin schwartz, qui fait équipe avec thomas coville sur sodebo ultim 3.franck cammas commence par évoquer son meilleur souvenir de victoire sur la transat, “forcément la première”, en 2001 sur l'orma groupama 1 avec stève ravussin, anthony marchand raconte quant à  lui comment il est passé cette année d’actual ultim 3 à  actual ultim 4, l’ex maxi edmond de rothschild, tandis que benjamin schwartz évoque son état d’esprit avant de se lancer sur sa première transat café l’or.nos trois invités échangent ensuite sur l’interdiction du routage extérieur, décidée pour la première fois en ultim sur cette édition, raison qui a notamment conduit anthony marchand à  choisir julien villion comme co-skipper. benjamin schwartz raconte comment il a intégré l’équipe sodebo voile fin 2024 et ce qu’il pense avoir apporté avec son regard extérieur, même chose pour franck cammas avec le team svr lazartigue.nous finissons par parler des conditions météo des premiers jours de course et des ambitions des uns et des autres sur cette 17e transat café l’or.diffusé le 24 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : théo levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-10-2025
26:57
ce 3e épisode de pos. café, l'édition hors série de pos. report consacrée à  la transat café l'or et présentée par the seacleaners, reçoit deux anciens lauréats de la transat en double (et du vendée globe), michel desjoyeaux,  vainqueur en 2007 en imoca aux côtés d’emmanuel le borgne, et vincent riou, qui s’était imposé lui aussi en imoca, en 2013 avec jean le cam et en 2015 avec sébastien col. a leurs côtés, large, théo masse, 21 ans, jeune navigateur et ambassadeur de the seacleaners, qui ambitionne de se lancer prochainement sur le circuit figaro.après avoir évoqué son cursus, il écoute vincent riou raconter les circonstances de la première de ses dix participations à  la transat café l’or, lors de l’édition inaugurale, courue en solitaire, en 1993, puis michel desjoyeaux se souvenir de sa première, en 1999, marquée par un chavirage en manche sur l’orma brocéliande avec alain gautier et la disparition de paul vatine.l’un comme l’autre reviennent également sur leurs victoires respectives sur la transat en double, avant d’expliquer le chemin qui les a menés à  s’aligner cette année en class40, aux côtés d’alexandre le gallais sur trimcontrol pour michel desjoyeaux, de yann doffin sur pierreval-fondation good planet pour vincent riou. ils détaillent ensuite les spécificités architecturales de leurs class40 respectifs, michel desjoyeaux revenant sur les raisons qui l’ont poussé, avec son co-skipper, à  lancer cette année l’agité 40, conçu par ct mer forte.autant de sujets qui passionnent théo masse, actuellement étudiant ingénieur à  l’université de technologie de compiègne. pour finir, les deux vainqueurs du vendée globe évoquent leurs ambitions sur cette transat café l’or et, pour vincent riou, son objectif de courir la route du rhum-destination guadeloupe en 2026.présenté par the sea cleanersdiffusé le 23 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : théo levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-10-2025
35:15
ce 2e épisode de pos. café, l'édition hors série de pos. report consacrée à  la transat café l'or et présentée par the seacleaners, reçoit vanessa boulaire, directrice de la class40, et antoine mermod, président de la classe imoca.tous les deux commencent par évoquer la place que tient la transat en double pour leurs classes respectives, avec 42 duos en lice sur cette édition pour la class40, 18 pour l’imoca, ce qui, pour une année post vendée globe, est dans les standards habituels, selon antoine mermod, d’autant plus que des teams ont fait le choix cette année de s’aligner sur the ocean race europe.ce dernier rappelle que dix bateaux sont en construction en vue du vendée globe, preuve que si le contexte économique est difficile, la classe reste attractive, ce qui est également le cas de la class40 qui,de son côté, est “drivée” par la route du rhum-destination guadeloupe.vanessa boulaire explique au passage que le cheval de bataille de la classe est actuellement d’obtenir plus que les 40 places qui lui ont été attribuées pour l’édition 2026 de la transat en solitaire. nous évoquons ensuite les particularités et les points communs de chaque classe, les leçons tirées de l’édition 2023 de la transat café l’or et les forces en présence cette année, avant de se projeter sur le programme de l’année 2026.présenté par the sea cleanersdiffusé le 22 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-10-2025
37:06
du mardi 21 au samedi 25 octobre, pos. report pose ses valises au havre et passe en format quotidien pour une édition hors-série consacrée à  la transat café l’or, baptisée pos. café. ce premier épisode reçoit deux invités qui sont au cÅ“ur du réacteur de l’organisation de la transat en double, son codirecteur, gildas gautier, et le directeur de course, francis le goff.gildas gautier commence par rappeler l’adn de la transat café l’or, à  savoir le format double, une destination café et des engagements rse forts, il évoque également le changement de nom cette année de la transat, passée de jacques vabre à  café l’or.francis le goff parle ensuite du plateau de 74 marins, stable par rapport à  l’édition précédente pour toutes les classes, en dehors de l’imoca, ce qui est normal en année post-vendée globe, tandis que le codirecteur de la transat s’estime satisfait d’une participation record de 18 femmes, rappelant au passage le dispositif cap pour elles lancé il y a quatre ans par l’organisation.nous revenons ensuite avec le directeur de course sur l’édition 2023, dont le départ avait donné lieu à  plusieurs reports et quelques polémiques, racontés notamment dans le film le monstre, diffusé lors du sailorz film festival 2024, il explique les leçons qui en ont été tirées, avant d’évoquer la météo attendue dimanche 26 octobre pour le départ de la 17e édition, “virile mais correcte”.nous poursuivons en commentant avec nos deux invités le lancement de l’association ocean, qui regroupe les organisateurs de la transat café l’or, de la route du rhum-destination guadeloupe et du vendée globe, et le projet, en cours de structuration, de pôle de course au large au havre, en partenariat avec la martinique. le mot de la fin est pour gildas gautier qui évoque l’appel à  candidatures lancé par l’organisation pour l’accueil des prochaines éditions de la transat café l’or.présenté par the sea cleanersdiffusé le 21 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-10-2025
35:53
ce 230e épisode de pos. report, consacré à  la transat café l’or, reçoit deux marins qui en prendront le départ le 26 octobre en ocean fifty, thibaut vauchel-camus, tenant du titre, qui fera équipe cette année avec damien seguin sur solidaires en peloton, et baptiste hulin, skipper de viabilis océans, qui sera associé à  thomas rouxel.thibaut vauchel-camus commence par se féliciter du plateau record de dix bateaux au départ du havre, une participation qui récompense selon lui les orientations prises depuis plusieurs années par la classe ocean fifty, entre mix de courses au large et grands prix, limitation des budgets, numerus clausus et plateforme idéale pour faire des rp.baptiste hulin raconte de son côté son parcours et comment, seulement trois ans après avoir intégré la structure malouine be racing, il est devenu en 2024 skipper de viabilis océans, en remplacement de pierre quiroga, une opportunité qu’il se voyait mal refuser.les deux marins évoquent ensuite les forces et faiblesses de leurs bateaux respectifs et les modifications effectuées l’hiver dernier - certaines forcées pour thibaut vauchel-camus qui a chaviré et démâté il y a un an au retour de méditerranée -, ils expliquent également leur choix de co-skipper pour cette transat café l’or, dont, après quelques mois de “vie commune”, ils se montrent très satisfaits.ils parlent du changement majeur décidé cette année sur la transat café l’or, à  savoir l’interdiction du routage extérieur, destinée à  donner plus de valeur au sens marin, mais coûteuse en énergie puisque, selon thibaut vauchel-camus, le temps supplémentaire passé sur l’ordinateur de bord se fait au détriment du repos.ils finissent par évoquer les forces en présence sur la transat, avec l’arrivée cette saison sur le circuit de projets ambitieux, et se projettent sur le grand rendez-vous de l’année 2026, la route du rhum-destination guadeloupe.diffusé le 14 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-10-2025
1:02:18
ce 229e épisode de pos. report, consacré à  la transat café l’or, reçoit achille nebout, skipper du class40 amarris, qui, avec gildas mahé, fera partie des prétendants au podium de l’édition 2025 qui s’élancera le 26 octobre du havre à  destination de fort-de-france (martinique).il commence par évoquer les caractéristiques de son lift v2, plan lombard yacht design mis à  l’eau en 2022 pour yoann richomme (qui gagnera la route du rhum à  son bord la même année), un bateau réputé très performant au près et au reaching, qu’il a depuis fait évoluer, notamment en déplaçant un ballast et en travaillant sur le jeu de voiles, et particulièrement les spis, de façon à  moins enfourner.si le skipper d’amarris est d’accord pour dire que les différents plans (lombard, raison, manuard, guelfi…) ont tous leurs points forts et faibles, il estime que finalement, ce sont surtout les marins qui font la différence à  l’échelle d’une transat. il revient ensuite sur sa saison, perturbée par un démâtage en début de cic normandy channel race, qui l’a contraint à  s'adapter techniquement, avec la construction d’un mât neuf, et sportivement, lui et gildas mahé ayant basculé sur un pogo rc mis à  disposition par le chantier structures, ce qui leur a notamment permis de disputer le fastnet, avec à  la clé une 3e place en irc overall !le méditerranéen installé à  lorient explique ce que lui apporte son co-skipper, avec lequel il collabore depuis le début du projet class40, et revient sur leur transat jacques vabre 2023 (devenu café l’or cette année), terminée à  la deuxième place, malgré une blessure à  bord de gildas mahé. il évoque pour finir le plateau, très relevé, de l’édition 2025 (42 duos au départ) et son avenir, avec d’ores et déjà  une priorité pour 2026 : la route du rhum, pour ce qui sera sa première participation.diffusé le 7 octobre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-10-2025
45:28
ce 228e épisode de pos. report refait le match de la 56e édition de la solitaire du figaro paprec en compagnie des trois marins qui ont terminé sur les trois premières marches du podium, dans l’ordre alexis loison (groupe réel), charlotte yven (skipper macif 2023) et arno biston (article.1).tous les trois commencent d’ailleurs par commenter ce résultat, avec forcément beaucoup de satisfaction pour le vainqueur, qui disputait sa 19e solitaire, sa dauphine, qui obtient le meilleur classement d’une navigatrice dans l’histoire de la course, et le troisième, pas forcément attendu sur le podium dans la foulée d’un début de saison difficile, même si, comme il le confie, il avait des arguments à  faire valoir, lui qui avait terminé premier bizuth (et 11e au général) en 2024.nous entrons ensuite dans le vif du sujet de cette 56e édition, chacun revenant dans le détail des trois étapes, avec d’entrée un bon résultat à  roscoff (victoire d’alexis loison, deuxième place pour charlotte yven, cinquième pour arno biston) qui les a mis dans une bonne dynamique. la deuxième s’est jouée en plusieurs temps, avec un passage de dorsale au milieu du golfe de gascogne qui a vu skipper macif 2023 prendre les commandes, avant “un nouveau départ” au cap finisterre, comme le raconte arno biston. synonyme de regroupement général, il a notamment permis à  alexis loison, qui a compté à  un moment 11 milles de retard sur charlotte yven, de remonter pour finir deuxième à  vigo derrière le bizuth hugo cardon et devant cette dernière.sur le podium au général à  l'issue de cette deuxième étape, nos trois invités racontent dans quel état d’esprit ils étaient avant de quitter l’espagne, entre volonté de ne pas se laisser perturber ces considérations de classement, mais forcément un oeil à  garder sur leurs concurrents principaux.au final, tous ont conservé leurs positions respectives pour décrocher un résultat marquant, alexis loison donnant au passage quelques clés de sa réussite sur cette édition. et tous comptent bien revenir sur la solitaire, dès l’an prochain pour arno biston, “dans deux ou trois ans” pour alexis loison qui vise une 20e participation, mais avant cela la route du rhum 2026 en class40, tandis que charlotte yven veut prendre le temps de la réflexion, elle qui dispute sa dernière saison au sein du dispositif skipper macif.diffusé le 30 septembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-09-2025
1:01:53
ce 227e épisode de pos. report reçoit une invitée unique, amélie grassi, pour une heure d’échange sur son année 2025 chargée, puisque la navigatrice de 31 ans passe d'un projet à  l'autre, entre ultim, imoca et class40.elle commence par évoquer son hiver dernier passé, avec l’équipe svr lazartigue, à  enchaîner les départs et retours au port sur le trophée jules verne, projet qui, s’il n’a pu être mené à  bien, a permis à  l’équipage d’enchaîner environ 40 jours de navigation et de beaucoup progresser sur l’ultim qui sera mené sur la prochaine transat café l’or par tom laperche et franck cammas. un ultim qui n’a désormais plus beaucoup de secrets pour amélie grassi, au point qu’elle confie se sentir aujourd’hui en capacité de mener un tel bateau en double ou en solo.nous ouvrons ensuite la page imoca, notre invitée raconte comment, après une première expérience en 2023 sur trois étapes de the ocean race, elle a été rappelée à  son retour du vendée globe par paul meilhat dans un rôle de co-skippeuse du projet en vue de the ocean race europe. ce qui lui a permis d’étoffer encore son panel de compétences puis de disputer l’intégralité du tour de l'europe, avec la victoire et un quasi grand chelem à  la clé. elle détaille les ingrédients de ce succès, entre projet arrivé à  maturité, ambiance au sein de l'équipe et sorte d’état de grâce qui a connu son apothéose lors d'une ultime victoire marquante samedi dernier au monténégro.amélie grassi raconte ensuite comment paul meilhat lui a proposé de poursuivre l’aventure avec lui et le bateau, avec dans le viseur the ocean race en 2027 en équipage et le vendée globe 2028 pour elle, ce qui passe, bien évidemment, par la quête de sponsors, puisque le partenariat avec biotherm arrive à  échéance. nous terminons avec la globe40, la navigatrice explique pourquoi elle a accepté d’accompagner ian lipinski et antoine carpentier sur cette course certes moins relevée d’un point de vue sportif, mais qui va lui permettre de découvrir les mers du sud et de nouvelles destinations.diffusé le 23 septembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-09-2025
57:28
ce 226e épisode de pos. report est consacré à  la classe imoca au moment où s’ouvre à  lorient la base la 15e édition du défi azimut lorient agglomération auquel nos deux invités du jour participent - c’est d’ailleurs leur première course de la saison -, armel tripon (les p’tits doudous) et nicolas d’estais (café joyeux).ce dernier commence par revenir sur le parcours qui l’a conduit à  se lancer en imoca, guidé par l’objectif depuis des années de courir un jour le vendée globe. pour être présent au départ de la prochaine édition, il a réuni un pool de partenaires - certains l’accompagnaient déjà  en class40 - et racheté l’ancien monnoyeur-for a job de benjamin ferré, le tout pour un budget annuel qu’il estime à  1,5-2 millions d’euros par an, “tout compris”, précise-t-il.armel tripon revient quant à  lui sur la genèse de son projet les p’tits doudous, né après le vendée globe 2020 qu’il a terminé à  la 11e place, avec la volonté affichée de construire un imoca moins impactant, ce qu’il a réussi à  faire, avec l’aide de vplp, grâce à  l’emploi, à  hauteur de 65% sur l’ensemble du bateau, de carbone déclassé de l’aéronautique. il raconte comment il a dû surmonter un certain nombre d'embûches, notamment budgétaires, pour mener à  bien ce projet qui se concrétise sur le défi azimut, première course de son 60 pieds.les deux marins évoquent ensuite les causes respectives qu’ils soutiennent, puis leurs premières navigations cet été, avec des sensations peu à  peu retrouvées pour armel tripon qui n’avait plus navigué en imoca depuis son vendée globe 2020, et la découverte d’une nouvelle échelle pour nicolas d’estais.ils poursuivent en expliquant leurs choix respectifs de co-skippers pour les 48 heures du défi azimut puis la transat café l’or - tanguy leglatin pour le premier, le suisse simon koster pour le second -, leurs attentes sur ces deux épreuves et leur programme à  venir, d’ici le départ pour le havre puis lors des saisons suivantes.diffusé le 16 septembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-09-2025
56:03
ce 225e épisode de pos. report est consacré au circuit sailgp avant le grand prix de france, qui se dispute les vendredi 12 et samedi 13 septembre à  saint-tropez, nos deux invités étant le skipper et l’entraîneur de l’équipe de france, quentin delapierre et philippe mourniac.le premier commence par raconter en quoi la semaine précédant le grand prix de france est particulière, entre déplacement à  monza avec une équipe de canal+ pour le grand prix de f1 d’italie et passage par paris. philippe mourniac explique de son côté comment, après avoir dirigé l’équipe de france de voile olympique, il a accepté de relever un nouveau challenge auprès de france sailgp team, il évoque sa découverte du circuit et ses spécificités, et notamment la possibilité d’échanger en direct avec le skipper du f50 pendant les régates.ce dernier revient sur le bilan qu’il a fait de la saison 4 de sailgp, nous revenons ensuite avec nos deux invités sur la saison en cours. philippe mourniac détaille la feuille de route fixée en début de saison qui, si elle a été perturbée par des éléments extérieurs - problème d’aile à  auckland, casse à  portsmouth -, a finalement abouti à  la victoire à  sassnitz (allemagne) en août, la troisième de l’histoire de l’équipe de france. quentin delapierre raconte en détail le spectaculaire “planter” lors d’une régate d’entraînement, au cours duquel il a été projeté en avant, puis la victoire en finale.nous finissons par nous projeter sur le grand prix de saint-tropez et la fin de la saison, avant d’évoquer la future coupe de l’america, quentin delapierre ne cachant pas ses attentes de voir le défi français recruter des experts dans plusieurs domaines clés pour lui permettre de performer à  naples en 2027.diffusé le 9 septembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-09-2025
1:03:28
ce 224e épisode de pos. report reçoit trois invités qui prendront le dimanche 7 septembre le départ de la 56e édition de la solitaire du figaro paprec, à  savoir le tenant du titre tom dolan (kingspan), chloé le bars (endobreizh) et romain bouillard (décrochons la lune).tous commencent par raconter comment la solitaire du figaro est entrée en dans leur vie et devenue un objectif, tom dolan se souvenant notamment l’avoir découverte sur youtube.  ils expliquent ensuite comment cet objectif est peu à  peu devenu réalité au gré de leurs parcours respectifs, avec une entrée en figaro plus tardive pour romain bouillard qui a quitté un job à  paris il y a trois ans pour se lancer.ils évoquent leurs premiers pas sur le circuit et leurs souvenirs de leur première solitaire, puis détaillent comment ils ont préparé la 56e édition, avec un budget très restreint pour chloé le bars, qui, faute de partenaires, court cette saison avec seulement 20 000 euros. ils finissent par parler de leurs objectifs respectifs à  quelques jours du départ et de leurs aspirations à  plus long terme, le vendée globe pour romain bouillard et tom dolan, rester en figaro pour chloé le bars, très attachée à  ce circuit.diffusé le 2 septembre 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-09-2025
55:35
ce 223e épisode de pos. report, consacré à  the ocean race europe, dont le départ de la troisième étape est donné ce mardi 26 août de carthagène, reçoit l’actuel leader au classement général, paul meilhat, vainqueur des deux premières étapes sur biotherm, le skipper de paprec arkéa yoann richomme, deuxième au général, et nicolas lunven, membre de l’équipage de holcim-prb mené par la néerlandaise rosalin kuiper.déjà  présents en 2021 sur la première édition, mais en vor65, yoann richomme et nicolas lunven, qui l’avaient emporté sous les couleurs portugaises de the mirpuri foundation, racontent comment la course a beaucoup grandi depuis, avec un décorum et une scénographie proches de the ocean race, mais également un gros engouement populaire.nous refaisons ensuite le match des deux premières étapes, nicolas lunven revenant sur la collision au départ de kiel entre allagrande mapei et holcim-prb qui a conduit les deux équipes à  renoncer à  disputer cette étape, menée quasiment de bout en bout par biotherm. son skipper paul meilhat explique comment il a réussi à  faire la différence et à  quel point il a savouré cette victoire, sa première à  la barre de son plan verdier. yoann richomme raconte quant à  lui comment il s’est fait souffler la deuxième place en fin de parcours par malizia.place ensuite à  la deuxième étape, composée de deux tronçons, le premier jusqu’au port commercial de porto, le second à  destination de carthagène. les trois marins détaillent les différentes parties de ce double parcours qui aura été riche en rebondissements, mais s’est à  chaque fois terminé par la victoire de biotherm, parvenu notamment au sud de l’espagne à  mieux sortir d’une bulle anticyclonique dans laquelle s’est englué paprec arkéa, alors leader.nous finissons par évoquer la situation au classement général et la troisième étape vers nice, à  laquelle yoann richomme, très sollicité depuis la remise à  l’eau de son plan finot-koch au printemps, a préféré renoncer pour se reposer un peu, remplacé par yann eliès.diffusé le 26 août 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-08-2025
54:23
pos report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée un été à  foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à  foils. retour ce mardi sur l’épisode #220, enregistré le 8 juillet dernier, avec comme invité franck cammas.--ce 220e épisode de pos. report reçoit franck cammas pour commenter son actualité chargée, entre course des caps sur l’imoca holcim prb tout juste terminée à  la troisième place, et navigations à  partir de mercredi sur l’ultim svr lazartigue.il commence par raconter comment, sur une proposition de sébastien col, le team manager, il a intégré le team holcim prb en vue de the ocean race europe, l’objectif prioritaire de la saison. la course des caps, qui n’était au départ pas au programme, s’est avérée riche d’enseignements pour l’équipage composé pour l’occasion, en plus de notre invité, de nicolas lunven, alan roberts, annemieke bes et anne beaugé (obr).on refait ensuite le match de ce tour des îles britanniques avec franck cammas qui explique que dans certaines conditions, holcim prb a souffert de la comparaison en vitesse avec ses rivaux, macif santé prévoyance (sam goodchild), association petits princes-quéguiner (elodie bonafous) et vulnerable (thomas ruyant). deuxième au fastnet et quatrième au nord de l’ecosse, holcim prb a finalement pris la troisième place au prix d’une grosse bataille de virements de bord avec association petits princes-quéguiner et après avoir déploré une casse au niveau du bout-dehors.on ouvre ensuite une page ultim, franck cammas revenant sur son intégration au sein du team svr lazartigue, au point qu’il a récemment été nommé directeur de la performance, avec l’objectif d’accompagner tom laperche jusqu’à  la route du rhum 2026 et d’optimiser le plan vplp, notamment pour répondre au futur gitana 18 quand ce dernier sera lancé l’automne prochain.on termine cet épisode en évoquant la recherche de partenaires de notre invité en vue du vendée globe 2028, qui l’a d’ores et déjà  contraint à  modifier ses échéances. il estime aujourd’hui à  50/50 ses chances de trouver des sponsors pour l’accompagner et se donne jusqu'à  la fin de l'année pour trouver.rediffusé le 19 août 2025diffusé le 08 juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-08-2025
57:11
pos report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée un été à  foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à  foils. retour ce mardi sur l’épisode #214, enregistré le 27 mai dernier, avec comme invitée camille lecointre.--ce 214e épisode de pos. report est consacré à  la voile olympique et aux bateaux volants, avec une invitée unique, camille lecointre, avant le coup d’envoi du grand prix de l’École navale à  laquelle elle participe en etf26.cette dernière commence par revenir sur ses quatrièmes jeux olympiques en 470, disputés l’été dernier à  marseille avec jérémie mion, une belle aventure humaine, mais une déception sportive qui l'a laissée sur sa faim, elle qui visait une nouvelle médaille olympique, après celles de bronze décrochées à  rio avec hélène defrance et à  tokyo avec aloïse retornaz.même s’il “ne faut jamais dire jamais”, la page de l’olympisme est désormais tournée pour la navigatrice de 40 ans qui ne gardera que de bons souvenirs de ses presque vingt ans de 470, avec en point d’orgue la medal race des jeux de rio. elle se verrait en revanche bien transmettre son expérience, elle qui se félicite de voir que la relève est assurée en 470 avec matisse pacaud et lucie de gennes, troisièmes du récent championnat d’europe de split.camille lecointre explique que comme elle n’avait rien prévu à  l’avance, elle a eu une longue phase de réflexion sur son avenir après les jeux, au point de songer à  changer radicalement d’univers, avant de recevoir un coup de fil de bruno dubois qui lui a proposé de rejoindre l’équipe de france de sailgp pour la saison 5. elle raconte la découverte de ce nouvel univers du foil et du f50 et son rôle de tacticienne remplaçante (pour l’instant) de manon audinet.elle explique également comment elle s’est mise à  l’etf26 avec k-challenge, l'objectif étant de former des femmes aux supports à  foil dans la perspective de la prochaine édition de la women’s america’s cup, clairement un objectif pour la normande. qui sera donc à  partir de mercredi en presqu’île de crozon pour participer sur ce support au grand prix de l’École navale, avec un équipage composé de lou mourniac, enzo ballanger et manon peyre.rediffusé le 12 août 2025diffusé le 27 mai 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-08-2025
46:35
pos report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée un été à  foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à  foils. retour ce mardi sur l’épisode #210, enregistré le 29 avril dernier, avec comme invités lauriane nolot et tim mourniac.--ce 210e épisode de pos. report est consacré à  la 56e édition de la semaine olympique française qui vient de s’achever à  hyères, avec deux invités, lauriane nolot, qui a décroché la médaille de bronze en formula kite, et tim mourniac, sixième en nacra 17 avec sa nouvelle équipière, aloïse retornaz.avec eux, nous revenons d’abord sur les jeux olympiques de paris 2024, lauriane nolot explique que si elle a été dans un premier temps déçue de sa médaille d’argent en formula kite, elle a ensuite pris du recul pour mieux la savourer, tandis que tim mourniac garde beaucoup de positif de sa cinquième place en nacra 17 avec lou berthomieu.nos deux invités racontent ensuite leur après-jeux, particulier pour lauriane nolot qui s’est cassé le pied droit quelques jours après la cérémonie de clôture en faisant du trampoline, ce qui l’a conduite à  une longue rééducation. tim mourniac, fan de glisse, n’a de son côté jamais cessé d’être sur l’eau, tout en préparant son nouveau projet olympique. il explique pourquoi il a choisi de repartir sur une nouvelle “po” et le choix d'aloïse retornaz pour l'accompagner, il évoque également les priorités du duo au moment d’attaquer la préparation de leur saison 2025.la médaillée d’argent des jo revient également sur sa préparation, qui a réellement débuté en janvier et confie une légère appréhension au moment de reprendre la compétition sur la sof, appréhension vite levée pour une troisième place finale qui répond largement à  ses attentes. même satisfaction pour tim mourniac qui estime que la sixième place de hyères est un bon début avant les grandes échéances de la saison que seront pour lui, comme pour lauriane nolot en kite, les championnats d’europe et les championnats du monde.rediffusé le 5 août 2025diffusé le 29 avril 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-08-2025
50:41
pos report propose du 29 juillet au 19 août sa série estivale baptisée un été à  foils, l'occasion d'écouter ou de réécouter des épisodes de la saison écoulée avec des invités naviguant sur des supports à  foils. retour ce mardi sur l’épisode #209, enregistré le 22 avril dernier, avec comme invités les skippers des ultim svr lazartigue et actual ultim : tom laperche et anthony marchand--ce 209e épisode de pos. report est consacré à  deux marins de la classe ultim, celle des multicoques volants : tom laperche et anthony marchand.tandis que le skipper de svr lazartigue embarque franck cammas cette saison, le skipper d’actual apprend à  connaître l’ancien gitana 17, acquis cet hiver par son partenaire. alors que leur bateau est encore en chantier, les deux marins ont profité du week-end de pâques pour régater dans le cadre du spi ouest-france à  la trinité-sur-mer. outre la convivialité, pas question de se laisser distancer par les « vieilles » connaissances : l’équipage de tom laperche, « made in svr » devance le team banque populaire de loïs berrehar en open 7,50. anthony marchand se contente de la quatrième place en mach 6,50.s’il leur faut attendre l’été pour la mise à  l’eau de leur ultim, le programme est intense : anthony marchand et son équipe démontent - puis remontent - les pièces du futur actual ultim 4. le marin de plérin raconte aussi l’acquisition du simulateur, jumeau numérique du bateau pour accélérer la prise en main. le mât est attendu sous peu alors que les travaux « cosmétiques » sont engagés.côté svr-lazartigue, tom laperche revient sur la frustration des 5 tentatives hivernales de trophée jules verne et les enseignements tirés en matière de fiabilisation. de nouveaux appendices sont attendus. il se confie aussi sur sa découverte du mode record… un challenge auquel anthony marchand se frotterait bien avec sa nouvelle machine.après trois années passées aux côtés de françois gabart, ou pascal bidégorry, tom laperche raconte son tandem avec l’expérimenté franck cammas : le vainqueur de la solitaire du figaro 2022 espère bien tirer profit de son expérience récente sur la coupe de l’america en termes de développement et d’innovation.les deux hommes se projettent enfin sur la transat café l’or (départ le 26 octobre du havre). si anthony marchand reste mystérieux sur l’identité de son co-skipper, il concède qu’un profil navigateur / routeur a retenu toute son attention, au regard des règles désormais en vigueur (pas de routage depuis la terre). après ses deuxièmes places en 2021 et 2023, tom laperche rêve quant à  lui de victoire en 2025 avec des arrivées d’ultim « dans le même quart d’heure en martinique ! ».rediffusé le 29 juillet 2025diffusé le 22 avril 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-07-2025
44:55
ce 222e épisode de pos. report reçoit deux invités qui, samedi 26 juillet, prendront le départ de la rolex fastnet race à  bord de l’ultim banque populaire xi, à  savoir son skipper armel le cléac’h et sébastien josse, co-skipper du bateau et nommé directeur sportif du team banque populaire en mars.nous commençons justement par évoquer avec nos invités ces changements à  la tête du team, provoqués par le départ du directeur, ronan lucas, la solution en interne, avec erwan steff et sébastien josse, s’étant imposée pour lui succéder. ce dernier détaille en quoi consiste son rôle, avec notamment comme priorité la mise en place du nouveau projet imoca. armel le cléac’h raconte au passage comment banque populaire a décidé de revenir en imoca et comment le choix de loïs berrehar a été fait.nous ouvrons ensuite la page ultim, le skipper de banque populaire xi explique les modifications effectuées l’hiver dernier sur le trimaran, en particulier l’arrivée de nouveaux foils destinés à  faire décoller le bateau plus tôt, il se montre plutôt satisfait des résultats, même s’il attend confirmation en confrontation, d’où son impatience de s’élancer sur le fastnet.un fastnet sur lequel le team banque populaire alignera un équipage de sept marins, avec notamment quelques renforts de choix en les personnes de sam goodchild, thierry chabagny et nicolas lunven. les deux marins racontent leurs souvenirs de fastnet, notamment de la dernière édition, avec une sortie du solent dans 25 nÅ“uds de face qui aura nécessité une vingtaine de virements de bord !ils évoquent également la concurrence qui les attend, sur cette course, mais également en vue de la transat café l’or, le grand objectif de la saison d’un duo qui n’est autre que le tenant du titre. armel le cléac’h conclut en se projetant sur l’année 2026, avec en ligne de mire une route du rhum qu’il rêve de remporter, sans doute suivie d’une tentative sur le trophée jules verne.en partenariat avec the sea cleanersdiffusé le 22 juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-07-2025
55:57
ce 221e épisode de pos. report revient sur l’édition 2025 de la course de class40, les sables-horta - dont la première étape a été courue en double, la seconde en solitaire - en recevant, au lendemain de l’arrivée de la deuxième étape, son vainqueur au classement général, fabien delahaye (legallais), et son dauphin, l’espagnol pep costa (vsf sports).ce dernier commence par raconter comment il a été “casté” pour ce projet de class40 lancé par un nouveau partenaire, vsf, le choix ayant été fait de racheter l’ancien alla grande pirelli d’ambrogio beccaria plutôt que de construire un bateau neuf pour gagner du temps d’apprentissage.l’espagnol revient sur ses débuts difficiles en course, une collision avec wasabii lors de la phase de pré-départ de la cic normandy channel race (courue avec pablo santurde), d’où une grosse envie de se rattraper sur les sables-horta. fabien delahaye avait de son côté terminé troisième de l’épreuve normande avec pierre leboucher, un podium confirmant sa régularité aux avant-postes sur le circuit class40.nous entrons ensuite dans le vif du sujet des sables-horta, avec une première étape sans enjeux stratégiques majeurs, mais la nécessité d'aller vite et de bien se positionner au cap finisterre, puis, à  l’issue d’un long bord tribord amure, pour négocier l’arrivée aux açores. la victoire est finalement revenue aux italiens luca rosetti et matteo sericano, devant pep costa et pablo santurde, parvenus sur le fil à  dépasser fabien delahaye et pierre leboucher, les écarts en temps étant très faibles à  l’arrivée (13 minutes entre le premier et le troisième).après une escale aux açores de six jours qu’ils auront particulièrement appréciée, les deux marins refont le match de la seconde étape, bien plus compliquée stratégiquement, avec notamment le choix fait par fabien delahaye d’opter, seul contre tous, pour une trajectoire sud, tandis que pep costa explique pourquoi il a opté pour une route “médiane”. le skipper de legallais raconte ensuite le regroupement général à  l’entrée du golfe de gascogne et comment, à  l’approche de l’arrivée, il a commencé par calculer les écarts pour s’assurer la victoire au général, devant pep costa, plus que satisfait de ce résultat pour sa première course en solitaire en class40, et guillaume pirouelle.les deux skippers finissent par évoquer la prochaine échéance, qui arrive très vite, la rolex fastnet race, qu’ils disputeront en équipage de quatre.en partenariat avec the sea cleanersdiffusé le 15 juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-07-2025
1:07:05
ce 215e épisode de pos. report est consacré à  la classe mini 6.50 avant le départ, le jeudi 5 juin de douarnenez, du trophée marie-agnès péron, auquel participent, en catégorie proto, les deux invités, benoît marie (nicomatic-petit bateau) et basile gautier (nass&wind/les edg).l’un comme l’autre commencent par raconter comment ils sont venus à  la classe mini, un projet né après son entrée en alternance chez north sails à  l’âge de 16 ans pour basile gautier (23 ans aujourd’hui), également très jeune chez benoît marie, passionné de voile et de technique depuis longtemps, et qui est arrivé sur le circuit en 2012, avant de remporter un an plus tard la mini transat en proto.quand caroline boule lui a parlé de relancer un projet sur un proto à  foils signé sam manuard, ce dernier, passé depuis ses débuts au large par de nombreux supports (ultim, ocean fifty, moth…), a “repiqué” avec enthousiasme il y a trois ans. il raconte l’apprentissage parfois compliqué du foil sur un bateau de 6,50 mètres, tandis que basile gautier explique de son côté pourquoi, après deux premières années sur le 802 (il n’a pas réussi à  se qualifier pour la mini transat 2023), il a jeté son dévolu sur le 945, le fameux tartine, lancé en 2018 par axel tréhin, puis équipé de foils en 2022 par fabio muzzolini, copropriétaire du plan lombard.après avoir détaillé les spécificités de leurs protos respectifs et comment ils financent leur projet, les deux skippers évoquent leurs ambitions pour la suite de la saison, avec en ligne de mire la mini transat. et après ? basile gautier se verrait bien poursuivre en course au large, sans doute pas en mini, benoît marie veut “voir le cap horn”, que ce soit sur the ocean race, le vendée globe ou son rêve ultime, le trophée jules verne.diffusé le 03 juin 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-06-2025
59:02
ce 216e épisode de pos. report reçoit deux marins qui, du 14 au 22 juin, disputeront le tour de bretagne à  la voile entre perros-guirec et quiberon, alexis loison (groupe réel) et alexis thomas (wings of the ocean).nos deux invités commencent par évoquer cette épreuve qui fête cette année sa 15e édition, avec toujours le même format, à  savoir qu’elle se court en double et par étapes. alexis loison, qui y a participé huit fois et l’a gagnée à  deux reprises, avec fred duthil en 2029 puis guillaume pirouelle il y a deux ans, explique que la clé est la régularité, tandis qu’alexis thomas se souvient d’une première participation, en 2021, qui s’était terminée sur un caillou de l’aber wrac’h.ils expliquent ensuite le choix de leurs co-skippers respectifs, corentin horeau pour le normand, malo wessely pour le rochelais, qui raconte au passage comment il est venu à  la voile de compétition et au figaro en particulier, sa famille étant très proche de celle des levaillant père et fils (jean-baptiste et arthur).nous évoquons ensuite avec eux leur début de saison, marqué par une première victoire sur le circuit figaro lors de la solo guy cotten pour alexis thomas, qui l’explique notamment par un budget enfin à  la hauteur de ses ambitions et l’arrivée de romen richard comme entraîneur du pôle de la rochelle. et même si la transat paprec s’est avérée frustrante (9e avec pauline courtois après avoir fait une partie de la course aux avant-postes), il estime avoir trouvé quelque chose en termes de vitesse, notamment au portant.quant à  alexis loison, il explique comment il “jongle” entre son travail à  la voilerie incidence et les navigations, notamment sur le nouveau jpk 1050 qu’il met actuellement au point. nous enchaînons sur leur grand objectif de la saison, la solitaire du figaro, la 19e d’alexis loison, la 5e d’alexis thomas. le premier présente le parcours et revient sur quelques souvenirs marquants, entre son unique victoire d’étape à  plymouth et la première du figaro 3, en 2019.diffusé le 10 juin 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-06-2025
58:35
ce 217e épisode de pos. report reçoit arnaud boissières et benjamin dutreux, skippers de l’imoca 4cad – la mie-câline. les deux marins s’alignent au départ de la course des caps le 29 juin prochain puis sur la transat café l’or. s’ils partagent la barre de leur monocoque, celui-ci deviendra la propriété d’arnaud boissières d’ici la fin de l’année.juste avant d’enfiler le ciré pour une troisième navigation sur ce bateau construit par alex thomson - pour le vendée globe 2016 - ils reviennent sur la relation qui les unit depuis près de 10 ans : arnaud avait alors embarqué benjamin pour la découverte d’un imoca, les rôles s’inversent aujourd’hui. les deux sablais se confient sur la notion de partage plutôt que de transmission.si benjamin révèle à  arnaud tous les secrets de son futur ex-bateau, il sera heureux de compter sur l’expérience de son aîné pendant la course des caps : arnaud boissières avait déjà  participé au tour des îles britanniques dans le cadre de la calais round britain race en 2007. damien seguin sera aussi de la partie à  leurs côtés pour cette course de 2 000 milles en équipage mixte. axelle pillain et muriel vandenbempt complètent l’équipage.l’épreuve marquera leur retour à  la compétition après le vendée globe 2024 : benjamin dutreux y avait accroché le top 10 tandis qu’arnaud boissières avait été contraint à  l’abandon dans la remontée de l’atlantique de son cinquième tour du monde. suite à  cette désillusion, l’aquitain de naissance change ses habitudes et met en place une préparation physique et mentale calquée sur celle de son coéquipier.alors que leurs chemins se sépareront en 2026, leur graal reste le vendée globe 2028. pour y jouer les premiers rôles, benjamin dutreux vise un imoca génération 2024 ou plutôt la construction d’un nouveau monocoque. il raconte ses démarches pour y parvenir, la recherche d’un deuxième partenaire titre et le besoin de « se mettre en danger » pour aller plus loin. arnaud boissières confesse qu’il pourrait s’agir de sa dernière campagne en tant que skipper. avant de se voir, peut-être, dans un rôle « à  la alain gautier ».diffusé le 17 juin 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-06-2025
48:28
ce 218e épisode de pos. report est consacré à  la classe ocean fifty avec deux navigatrices qui disputeront de mercredi à  dimanche l’act 2 des ocean fifty series à  concarneau, anne-claire le berre, qui a succédé cette année à  francesca clapcich à  la barre de upwind by merconcept, et audrey ogereau, qui fait partie depuis 2023 de l’équipage de koesio aux côtés d’erwan le roux.l’une comme l’autre commencent justement par raconter comment elles sont arrivées en ocean fifty, la première après avoir postulé à  la sélection organisée par merconcept pour constituer en 2024 un équipage 100% féminin, la seconde dès 2022 lorsqu’erwan le roux lui a proposé d’assurer des rp sur son trimaran en méditerranée.toutes les deux issues de la filière olympique - 470 pour anne-claire le berre, nacra 17 pour audrey ogereau -, elles expliquent comment la course au large est peu à  peu devenue un objectif, ce qui les a poussées à  quitter un poste bien établi - directrice technique du team initiatives coeur et ingénieure d’affaires dans un cabinet de conseil en informatique - pour se lancer dans ce nouveau challenge.elles racontent ensuite leur apprentissage de l’ocean fifty, mais également leurs autres expériences, en class40 pour anne-claire le berre avec amélie grassi, en ac40 sur la première women’s america’s cup pour audrey ogereau. cette dernière s’est aussi mise au figaro cette année - elle a terminé 8e de la récente transat paprec avec quentin vlamynck et disputera la fig’armor en août -, histoire de se familiariser avec l’exercice du large en solitaire.car si le principal objectif de leur saison 2025 sera la transat café l’or, qu’elles disputeront avec erwan le roux pour cette dernière, elodie-jane mettraux pour la première, elles enchaîneront en 2026 avec la route du rhum-destination guadeloupe, premières femmes à  s’élancer en ocean fifty sur la transat entre saint-malo et pointe-à -pitre.diffusé le 24 juin 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-06-2025
1:00:26
ce 219e épisode de pos. report reçoit alexia barrier, qui, en fin d’année, s’attaquera au trophée jules verne à  la tête d'un équipage 100% féminin. elle commence par revenir sur la naissance de the famous project, lancé après sa participation au vendée globe 2020. un projet qui a réellement démarré lorsque, lors d’une conférence, le cic a souhaité s’embarquer à  ses côtés, rejoint ensuite par idec, qui lui a “prêté” le trimaran idec sport, détenteur du trophée jules verne depuis janvier 2017 en 40 jours 23 heures et 30 minutes.elle raconte ensuite les premières navigations sur le mod70 limosa, utilisé comme plateforme d’entraînement, expliquant que passer d’un monocoque à  un trimaran, c’est comme passer “de la motogp à  la f1”. elle explique également comment elle s’est entourée, notamment de dee caffari, sa co-skippeuse, mais également des britanniques brian thompson et jonny malbon, personnages centraux du projet, même s’ils ne feront pas partie de l’équipage du jules verne.elle détaille les modifications apportées à  idec sport au cours de l’hiver 2024-2024 et revient sur le coup d’arrêt subi par le projet suite au retrait d’un partenaire au printemps 2024, qui l’a conduit à  se concentrer sur la recherche de nouveaux sponsors. une quête qui a fini par aboutir récemment, avec la montée en gamme du cic, désormais partenaire titre du projet, et l’arrivée notamment de sopra steria. ce qui a permis à  l’équipage d’enfin naviguer sur le plan vplp mi-juin, alexia barrier terminant par donner les grandes lignes du programme jusqu’au départ autour du monde prévu en fin d’année.diffusé le 1er juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-07-2025
53:41
ce 220e épisode de pos. report reçoit franck cammas pour commenter son actualité chargée, entre course des caps sur l’imoca holcim prb tout juste terminée à  la troisième place, et navigations à  partir de mercredi sur l’ultim svr lazartigue.il commence par raconter comment, sur une proposition de sébastien col, le team manager, il a intégré le team holcim prb en vue de the ocean race europe, l’objectif prioritaire de la saison. la course des caps, qui n’était au départ pas au programme, s’est avérée riche d’enseignements pour l’équipage composé pour l’occasion, en plus de notre invité, de nicolas lunven, alan roberts, annemieke bes et anne beaugé (obr).on refait ensuite le match de ce tour des îles britanniques avec franck cammas qui explique que dans certaines conditions, holcim prb a souffert de la comparaison en vitesse avec ses rivaux, macif santé prévoyance (sam goodchild), association petits princes-quéguiner (elodie bonafous) et vulnerable (thomas ruyant). deuxième au fastnet et quatrième au nord de l’ecosse, holcim prb a finalement pris la troisième place au prix d’une grosse bataille de virements de bord avec association petits princes-quéguiner et après avoir déploré une casse au niveau du bout-dehors.on ouvre ensuite une page ultim, franck cammas revenant sur son intégration au sein du team svr lazartigue, au point qu’il a récemment été nommé directeur de la performance, avec l’objectif d’accompagner tom laperche jusqu’à  la route du rhum 2026 et d’optimiser le plan vplp, notamment pour répondre au futur gitana 18 quand ce dernier sera lancé l’automne prochain.on termine cet épisode en évoquant la recherche de partenaires de notre invité en vue du vendée globe 2028, qui l’a d’ores et déjà  contraint à  modifier ses échéances. il estime aujourd’hui à  50/50 ses chances de trouver des sponsors pour l’accompagner et se donne jusqu'à  la fin de l'année pour trouver.en partenariat avec the sea cleanersdiffusé le 08 juillet 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-07-2025
58:05
ce 214e épisode de pos. report est consacré à la voile olympique et aux bateaux volants, avec une invitée unique, camille lecointre, avant le coup d’envoi du grand prix de l’École navale à laquelle elle participe en etf26.cette dernière commence par revenir sur ses quatrièmes jeux olympiques en 470, disputés l’été dernier à marseille avec jérémie mion, une belle aventure humaine, mais une déception sportive qui l'a laissée sur sa faim, elle qui visait une nouvelle médaille olympique, après celles de bronze décrochées à rio avec hélène defrance et à tokyo avec aloïse retornaz.même s’il “ne faut jamais dire jamais”, la page de l’olympisme est désormais tournée pour la navigatrice de 40 ans qui ne gardera que de bons souvenirs de ses presque vingt ans de 470, avec en point d’orgue la medal race des jeux de rio. elle se verrait en revanche bien transmettre son expérience, elle qui se félicite de voir que la relève est assurée en 470 avec matisse pacaud et lucie de gennes, troisièmes du récent championnat d’europe de split.camille lecointre explique que comme elle n’avait rien prévu à l’avance, elle a eu une longue phase de réflexion sur son avenir après les jeux, au point de songer à changer radicalement d’univers, avant de recevoir un coup de fil de bruno dubois qui lui a proposé de rejoindre l’équipe de france de sailgp pour la saison 5. elle raconte la découverte de ce nouvel univers du foil et du f50 et son rôle de tacticienne remplaçante (pour l’instant) de manon audinet.elle explique également comment elle s’est mise à l’etf26 avec k-challenge, l'objectif étant de former des femmes aux supports à foil dans la perspective de la prochaine édition de la women’s america’s cup, clairement un objectif pour la normande. qui sera donc à partir de mercredi en presqu’île de crozon pour participer sur ce support au grand prix de l’École navale, avec un équipage composé de lou mourniac, enzo ballanger et manon peyre.diffusé le 27 mai 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-05-2025
46:35
ce 213e épisode de pos. report est consacré à la cic normandy channel race, dont la 16e édition s’élance le dimanche 25 mai de caen-ouistreham, avec trois invités qui seront sur la ligne de départ et ont tous la particularité d’être normands : guillaume pirouelle, qui fera équipe avec cédric chateau sur sogestran-seafrigo, sophie faguet, associée à nicolas jossier sur défi solidaire avec ellye et l’arche, et le tenant du titre, fabien delahaye, qui sera accompagné sur legallais par pierre leboucher.chacun revient d’abord sur des derniers mois bien occupés, entre la direction de course du vendée globe pour fabien delahaye, qui explique que cette expérience lui a permis de voir l’envers du décor d’une telle “machine” ; la transat paprec avec jules ducelier pour sophie faguet, qui revient sur leur abandon à mi-course à bord de région normandie ; le trophée jules verne à bord de sodebo ultim 3 pour guillaume pirouelle, qui raconte une tentative interrompue au bout de 16 jours.nos trois invités détaillent ensuite comment ils ont repris leur préparation en class40 en vue de cette saison, une préparation minimale pour sophie faguet, puisque sa dernière navigation, avant le convoyage du bateau à caen, remonte à… la cic normandy channel race 2024 en septembre dernier. ils expliquent également à quel point, en tant que normands, cette course a une importance particulière pour eux et leurs partenaires, et en exposent les particularités, guillaume pirouelle la comparant à une “grande étape de solitaire du figaro en double en class40”.ils finissent par expliquer quels sont leurs objectifs respectifs sur cette cic normandy channel race, avec des ambitions de victoire pour fabien delahaye (qui y participe pour la septième fois, quatre podiums, dont une victoire) et guillaume pirouelle (4e l’an dernier), l’envie de retrouver ses repères avec nicolas jossier pour sophie faguet, en vue du grand rendez-vous de la saison pour tous, la transat café l’or (départ le 26 octobre du havre).diffusé le 20 mai 2025générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-05-2025
56:51
a 72 h du départ du vendée globe, la rédaction de tip & shaft - axel capron et pierre-yves lautrou - reçoit deux invités de prestige dans ce premier épisode de pos. report : michel desjoyeaux et yoann richomme, 2 victoires dans le vendée globe et 5 victoires dans la solitaire du figaro au total, excusez du peu ! on fait le point sur le tour du monde en solo qui s'élance dimanche 8 novembre : les conditions très particulières de ce départ confiné, l'analyse pointue du plateau et des forces en présence, les modèles de foils, les conditions météo du départ, les premiers jours de course et, last but not least, les pronostics, non pas sur le nom du vainqueur, mais sur son temps de course. bref, on s'est régalés ! ps : le son de yoann n'est vraiment pas bon au début, mais ça s'améliore beaucoup au fur et à mesure ! ______________________________ diffusé le 5 novembre 2020 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-11-2020
1:01:02
après un peu plus de 48h de course sur ce 9e vendée globe, les choses sérieuses vont commencer ! pour l'occasion, la rédaction de tip & shaft - axel capron et pierre-yves lautrou - reçoit deux invités de référence dans ce deuxième épisode de pos. report : jean-yves bernot, légende de la stratégie météo, formateur de générations de marins, en particulier ceux du pôle finistère course au large, et greg evrard, devenu team manager de l'équipe corum l'epargne (nicolas troussel), après une brillante carrière de match-racer puis à la tête de north sails.  on revient en leur compagnie sur ce départ étrange mais magnifique, sur ces deux premiers jours de course, sur les trajectoires et les choix stratégiques dans l'ouest des différents groupes à l'approche du premier passage de front sérieux de la course et sur la suite des évènements qui s'annoncent... complexes ! ______________________________ diffusé le 10 novembre 2020 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-11-2020
1:01:47
pour ce troisième épisode, au moment où la tête de la flotte du vendée globe entre dans le pot-au-noir, la rédaction de tip & shaft - axel capron et pierre-yves lautrou - a fait appel à deux figaristes de choc pour nous éclairer. d’abord un triple vainqueur de la solitaire, yann eliès, évidemment cinquième du précédent vendée globe, qui a beaucoup travaillé avec charlie dalin et va nous régaler de paroles fortes et directes, comme à son habitude. ensuite le troisième du championnat de france, fabien delahaye, spécialiste de la navigation et de la performance, passé par dongfeng race team, et qui ausculte avec précision les trajectoires et les routages des marins de cette 9e édition du vendée globe. avec eux, nous nous intéressons au cas alex thomson, qui mène la flotte en patron, aux performances des autres foilers mais aussi à celles qui passent un peu plus inaperçues (louis burton, boris hermann), aux conséquences du démâtage corum l'epargne, à l’impact psychologique sur la flotte du retour à terre de jérémie beyou ainsi qu’à ce qui attend le skipper de charal qui repart 10 jours après tout le monde. sans oublier, bien sûr, le menu des prochains jours : passage du pot-au-noir, le long bord de reaching en atlantique sud et le train des dépressions à ne pas rater à l’entrée de l’indien. générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-11-2020
1:00:54
pour ce quatrième épisode, au moment où la tête de la flotte du vendée globe tente de traverser ou de contourner l’anticyclone de sainte-hélène, la rédaction de tip & shaft – axel capron et pierre-yves lautrou – a fait appel au tenant du titre, armel le cléac’h, et à david sineau, team manager d’initiatives coeur. on revient en leur compagnie sur le duel en tête charlie dalin et thomas ruyant, et sur l’avarie structurelle dont a été victime hugo boss et qui a conduit alex thomson à mettre la course entre parenthèses, non sans prendre le temps de tourner des vidéos pour raconter dans le détail ses réparations. on s’intéresse également aux stratégies pour rejoindre le grand sud, notamment celle d’un jean le cam qui ne lâche rien, et aux différentiels de vitesse pas si importants entre les foilers de génération 2016 et les imoca dotés depuis de grands foils. david sineau évoque le vendée globe de sam davies, dans le peloton en chasse derrière le duo dalin-ruyant, armel le cléac’h les débuts de clarisse crémer, mais également les déboires de ses copains de la baie de morlaix, nicolas troussel et jérémie beyou. générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-11-2020
57:59
c'est un épisode n° 5 exceptionnel de pos. report que nous vous proposons ce mardi, en compagnie d'hubert lemonnier, adjoint à la direction de course du vendée globe auprès de jacques caraës, et de pascal bidégorry, qui a collaboré avec charlie dalin dans la préparation de ce vendée globe, proche de kevin escoffier, avec qui il a couru deux fois la volvo ocean race à bord de dongfeng race team. enregistré 9 heures après le sauvetage de kevin escoffier par jean le cam, cet épisode va nous ouvrir, grâce à hubert lemonnier, les portes de la direction de course et de vivre heure par heure cette nuit de recherche du skipper de prb. en complément, le récit de pascal bidégorry, qui suit à terre depuis chez lui les opérations, offre une plongée rare dans les coulisses d'une incroyable opération de sauvetage. générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-12-2020
1:00:13
pour ce sixième épisode, alors que la flotte du vendée globe s’étire sur 3 500 milles et que les derniers n’ont pas encore franchi la latitude de bonne espérance, nous recevons vincent lauriot-prévost, le cofondateur de l’agence d’architecture navale vplp - qui a dessiné près d’une dizaine d’imoca (certains avec guillaume verdier) -, et marcus hutchinson, le team manager de linkedout, skippé par thomas ruyant. avec eux, nous revenons sur l’accident de prb et sur la compréhension de ce qui s’est passé, ainsi que les éventuelles conséquences sur la gestion des projets et le design des bateaux. sans tirer de conclusions hâtives, nous avons aussi débattu des performances des foilers sur ce premier tiers de vendée globe... et sur celle des bateaux à dérives. bref, un épisode technique mais passionnant ! générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-12-2020
1:02:10
il se passe tous les jours quelque chose sur le vendée globe ! au lendemain de l'avarie de charlie dalin qui a chamboulé le classement du trio de tête, nous recevons anne combier, team manager de maître coq, skippé par yannick bestaven, et franck cammas, co-skipper du maxi edmond de rothschild. avec eux, nous examinons les changements en tête de la course en particulier la belle performance de yannick bestaven - meilleur temps entre bonne espérance et l'indien ! - et le scénario météo favorable qui se dessine pour eux. on discute aussi du passage de leeuwin, toujours clé sur les précédents vendée globe, on parle bien sûr des bonifications attendues, qui peuvent changer la donne finale, on évoque aussi l'organisation des teams, révolutionnée par whatsapp... encore un épisode très dense avec plein d'infos ! générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-12-2020
54:58
pour ce huitième épisode de pos. report, le podcast de tip & shaft consacré chaque semaine au vendée globe, nous recevons sam manuard, l'architecte naval qui a dessiné l'occitane, l'imoca d'armel tripon, et antoine gautier, directeur des études de merconcept, qui s'occupe notamment du projet apivia. avec ce dernier, nous évoquons la réparation qu'a dû effectuer charlie dalin au niveau de la cale basse de son foil tribord, juste avant d'entrer dans le pacifique, et la lutte à trois qu'il livre avec yannick bestaven et thomas ruyant en tête de la course. avec des heures à venir qu'antoine gautier estime peut-être cruciales si le skipper de maître coq parvient à s'échapper. sam manuard évoque de son côté de la manière dont il suit la "remontada" d'armel tripon, aujourd'hui 14e, et les performances d'un bateau qui était très attendu sur ce tour du monde. on aborde également du peu de différences entre les imoca à grands foils et les autres, mais aussi des coups de coeur de nos invités respectifs, notamment pour l'anglaise pip hare ! générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-12-2020
51:03
pour ce neuvième épisode de pos. report, le podcast de tip & shaft consacré chaque semaine au vendée globe, nous recevons dominic vittet, spécialiste du routage météo, et le skipper marseillais christopher pratt, qui a aidé jérémie beyou à préparer le vendée globe 2020. avec ce dernier, nous évoquons  la remontée du skipper de charal qui, depuis son retour en course, a découvert un nouveau mode de navigation, mais également celle d'armel tripon qui a impressionné nos deux invités. dominic vittet revient par ailleurs sur la dernière semaine de course, analysant les stratégies différentes dans le pacifique entre les trois hommes de tête, yannick bestaven, charlie dalin et thomas ruyant, qui ont plutôt tourné en faveur du premier. les deux évoquent enfin la remontée de l'atlantique sud qui promet une intense bataille jusqu'au bout entre les onze premiers bateaux. diffusé le 29  décembre 2020 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand photo : boris herrmann / seaexplorer - yacht club de monacohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-12-2020
56:05
pour ce dixième épisode de pos. report, le podcast de tip & shaft consacré chaque semaine au vendée globe, nous recevons nicolas lunven, double vainqueur de la solitaire du figaro, qui a notamment secondé nicolas troussel dans sa préparation, et jean-charles monnet, directeur technique du team voile groupe apicil. avec ce dernier, nous évoquons le récent passage du cap horn de damien seguin en quatrième position, sur les talons de thomas ruyant, la manière dont le skipper de groupe apicil a réussi à semer le groupe des poursuivants des trois leaders dans le pacifique et la stratégie des jours à venir. des jours à venir qui, selon nicolas lunven, peuvent permettre au leader yannick bestaven d'accroître son avance sur charlie dalin et thomas ruyant, même si un deuxième anticyclone se dresse par la suite sur sa route, laissant place à tous les scénarios possibles d'ici l'arrivée aux sables. les deux évoquent par ailleurs leurs coups de cœur respectifs, pour benjamin dutreux (nicolas lunven), louis burton et pip hare pour jean-charles monnet qui, avec toute l'équipe groupe apicil, confie se projeter d'ores et déjà sur l'après vendée globe. générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand photo : jean-marie liot / groupe apicilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-01-2021
54:56
pour ce onzième épisode de pos. report, le podcast de tip & shaft consacré chaque semaine au vendée globe, nous recevons jeanne grégoire, ancienne figariste, désormais coach au pôle finistère course au large de port-la-forêt, et antoine mermod, président de la classe imoca. nous évoquons bien évidemment avec eux l’incroyable regroupement en tête de flotte, avec la perte de la première place dans la nuit de lundi à mardi de yannick bestaven au profit de charlie dalin, et les 9 bateaux qui se tiennent en quelque 150 milles, soit autant de candidats à la victoire aux sables d’olonne fin janvier. la météo des jours à venir, avec un alizé qui pourrait enfin être favorable aux « grands » foilers - à condition qu’ils ne soient pas trop handicapés par des problèmes techniques - puis le pot-au-noir, est aussi au menu du jour, nos deux invités évaluant les potentiels des différents bateaux. jeanne et antoine parlent également du contexte particulier qui attend tous les marins à l’arrivée en vendée, avec sans doute un huis clos ou en tout cas très peu de public, et des premiers enseignements qu’ils tirent de cette neuvième édition du vendée globe. en termes techniques, mais aussi de méthodes d’entraînement qui, selon jeanne grégoire, doivent évoluer pour davantage préparer les marins à l’exercice du solitaire dans des conditions difficiles. antoine mermod évoque enfin l’après-vendée globe avec de nombreux projets d’ores et déjà en route pour 2021 et au-delà. générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand photo : françois van malleghem / imocahébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-01-2021
58:36
pour ce douzième épisode de pos. report, le podcast de tip & shaft consacré chaque semaine au vendée globe, nous recevons servane escoffier, team manager et compagne de louis burton, et le skipper paul meilhat, dernier vainqueur de la route du rhum en imoca, qui a accompagné samantha davies dans la préparation de ce vendée globe. dans cet épisode riche de nombreuses anecdotes, nous évoquons avec nos invités la situation actuelle sur l’eau, au sud de l’anticyclone des açores, et les scénarios météo qui attendent les bateaux de tête du vendée globe d’ici l’arrivée aux sables d’olonne prévue dans une semaine. avec servane escoffier, nous nous attardons sur le cas de louis burton, assurément l’une des grosses cotes de ce vendée globe, qu’il est en mesure de remporter, après avoir terminé septième de l’édition précédente. la malouine explique la grosse remise en question au sein de toute l’équipe après l’abandon du skipper de bureau vallée sur la route du rhum 2018, la préparation du tour du monde, un peu à l’écart des autres teams ; elle revient aussi sur les avaries qu’a rencontrées son compagnon dans ce vendée globe, au point d’avoir été très proche de l’abandon à macquarie island. paul meilhat livre son analyse de la performance de louis burton, qui, explique-t-il, n’est pas une si grande surprise pour lui, estimant que le fait de se préparer de son côté, sans la pression qui pesait sur les épaules des favoris, s’était finalement avéré un atout. reste que servane comme paul sont bien incapables de dire qui va gagner ce vendée globe, d’autant que le final, dans des conditions hivernales très soutenues, pourrait faire des dégâts. diffusé le 19 janvier 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand photo : stéphane maillardhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-01-2021
58:42
pour ce treizième épisode de pos. report, le podcast de tip & shaft consacré chaque semaine au vendée globe, nous recevons jacques caraës, le directeur de course, et sébastien josse, consultant météo de la direction de course, trois participations au vendée globe au compteur. avec eux, nous évoquons le « finish de folie » de la neuvième édition et l’incertitude qui risque de planer jusqu’au bout, avec 700 derniers milles qui peuvent encore accoucher de nombreux scénarios différents en fonction des variations du vent à l’approche des sables d’olonne - où les premiers sont attendus mercredi. dans quel ordre ? suspense. d’autant que le jeu des bonifications dont bénéficieront boris herrmann (6 heures) et yannick bestaven (10 heures 15 minutes) pour avoir participé au sauvetage de kevin escoffier peut chambouler le classement sur l’eau. jacques caraës explique comment cette incertitude sportive engendre un véritable casse-tête pour l’organisation protocolaire et logistique des arrivées, renforcé par le fait que le chenal des sables d’olonne n’est pas accessible à marée basse. ce qui pourrait conduire des skippers à patienter dans la nuit de mercredi à jeudi dans leur bateau, à moins qu’ils ne préfèrent rejoindre le ponton de port olona en semi-rigide. sébastien josse et jacques caraës tirent par ailleurs part les premiers enseignements de cette neuvième édition très atypique, le premier ayant pour projet de s’aligner sur le vendée globe 2024. diffusé le 25 janvier 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-01-2021
55:58
pour ce quatorzième pos. report, nous bouclons la boucle du vendée globe en recevant les invités du premier épisode le 5 novembre dernier, michel desjoyeaux et yoann richomme. l'un comme l'autre nous racontent comment ils ont vécu les premières arrivées de la course au tour du monde, devant sa télé pour michel desjoyeaux, sur un plateau télé puis sur l'eau pour le second qui a été accueillir damien seguin, qu'il avait accompagné dans sa préparation. ils évoquent également la victoire de yannick bestaven, la manière dont a été gérée la question des réparations, leurs coups de coeur respectifs, notamment pour louis burton, loué pour sa combativité, et la problématique de limitation des budgets, soulevée par jean le cam. les deux vainqueurs de la solitaire du figaro (trois victoires pour michel desjoyeaux, deux pour yoann richomme) dressent un premier bilan technique de ce neuvième vendée globe, s'interrogeant sur la pertinence des grands foils, qui n'ont pas fait leurs preuves dans le grand sud, et regrettant de ne pas avoir pu suffisamment à l'oeuvre les foils en c d'alex thomson et de sébastien simon. cet épisode s'achève par un peu de prospective, yoann richomme confie sa très forte volonté de tout faire pour prendre le départ de la prochaine édition du vendée globe, en 2024.diffusé le 2 février 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-02-2021
1:21:08
pour ce quinzième épisode de pos. report, nous recevons deux marins qui, à la fin du siècle dernier, ont navigué ensemble au sein du défi français 6e sens : ronan lucas, actuel directeur du team banque populaire, et christian karcher, triple vainqueur de la coupe de l'america avec alinghi (2003 et 2007) puis bmw oracle (2010). avec eux, nous évoquons d'abord le vendée globe, ronan lucas racontant comment il a vécu l'arrivée, la semaine dernière, de clarisse crémer, qui défendait les couleurs de banque populaire, et raconte comment l'équipe et lui ont vécu le projet dans sa globalité. christian karcher nous fait part de son côté de ses coups de cœur et explique qu'il est en train de monter un projet local pour l'édition 2024, autour de la rochelle et l'île de ré, avec l'ancien ministe antoine cornic sur l'ex spirit of canada, racheté en début d'année 2020. nous ouvrons ensuite une large page coupe de l'america avec nos deux invités, véritables passionnés de l'épreuve, qui analysent le début de la prada cup, l'élimination d'american magic, les progrès fulgurants d'ineos team uk, la finale à venir entre les anglais et les italiens de luna rossa, la sérénité dégagée par le defender emirates team new zealand...enfin, nous finissons par une question récurrente depuis plusieurs éditions : pourquoi la france n'arrive pas à être performante, voire parfois présente comme cette année, sur la coupe de l'america ? diffusé le 9 février 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-02-2021
1:02:35
pour ce seizième épisode de pos. report, nous recevons loïck peyron, trois participations au vendée globe et à la coupe de l’america (avec alinghi puis artemis deux fois) et sébastien col, l’un des meilleurs spécialistes français de match-racing, par ailleurs directeur sportif au sein de merconcept, l’écurie de course au large dirigée par françois gabart. avec eux, nous abordons le vendée globe, loïck peyron évoquant « le roi jean devenu empereur » sur cette neuvième édition, mais également son coup de cœur pour isabelle joschke. quant à sébastien col, il parle de la manière dont il a contribué à la préparation de charlie dalin, dont le projet apivia est hébergé par merconcept, et des enseignements techniques qu’il tire de ce vendée globe, les deux marins échangeant notamment sur le comportement des foilers dans le grand sud. ces deux passionnés de la coupe de l’america commentent ensuite l’actualité de la 36e édition qui a débuté avec la prada cup, loïck peyron confiant une certaine frustration devant des régates souvent jouées dès le départ ; sébastien col analyse les performances respectives d’ineos team uk et de luna rossa, les deux finalistes d’une prada cup qui, selon lui, est encore loin d’être jouée malgré la domination italienne du moment. diffusé le 16 février 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-02-2021
1:03:57
pour ce 17e épisode de pos. report, nous recevons le photographe gilles martin-raget, vétéran de la coupe de l'america, qu'il a courue puis couverte sans discontinuation depuis 1983, seul journaliste français présent à auckland, et bruno dubois (à baden) qui fut team manager de groupama team france lors de la précédente édition de la coupe aux bermudes, désormais à la tête de l'équipe française de sailgp. l'essentiel de cet épisode est forcément consacré à la coupe, puisque le defender emirates team new zealand connaît son challenger, les italiens de luna rossa, qu'ils vont rencontrer, à partir du 6 mars. gilles et bruno, fins connaisseurs des coulisses de la coupe, analysent les faiblesses du projet anglais d'ineos et les talents, en particulier français, qui composent l'équipe italienne, tout en dressant un portrait complet et passionnant du management de luna rossa. l'ogre kiwi est-il prenable par les italiens, qui retrouvent l'america's cup match vingt-et-un ans après leur dernier affrontement avec le defender ? nos deux invités restent prudents mais soulignent que les all blacks de la voile ont faim et ont l'air très solides. et l'un comme l'autre n'espèrent qu'une chose, qu'il y ait du match ! diffusé le 23 février 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-02-2021
1:05:49
pour ce 18e épisode de pos. report, nous recevons bertrand pacé, champion du monde de match-racing en 1994 et sept campagnes de coupe de l'america au compteur, et gautier sergent, directeur général de north sails france qui, sur la 36e édition, a intégré le défi anglais ineos team uk. avec eux, nous commençons par évoquer le vendée globe : bertrand pacé explique le rôle qu'il a tenu auprès de jérémie beyou au sein du charal sailing team, qu'il va poursuivre en prenant en charge le dossier voiles, gautier sergent dresse un premier bilan technique des voiles des imoca, mises à rude épreuve sur le tour du monde, notamment dans le grand sud, où les marins avaient tendance à parfois naviguer sous-toilés. nous ouvrons ensuite une page coupe de l'america. le dg de north sails france évoque son rôle chez ineos team uk et les premiers enseignements que les anglais, éliminés en finale de la prada cup par luna rossa, ont tirés de leur campagne ; bertrand pacé, qui a fait partie de team new zealand en 2003, parle de la culture kiwi de la coupe, entre communication minimaliste et sens de l'innovation. les deux terminent par livrer leur pronostic sur le match entre néo-zélandais et italiens qui débutera dans les prochains jours. diffusé le 2 mars 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-03-2021
1:06:45
pour ce 19e épisode de pos. report, nous ouvrons un chapitre voile olympique en recevant le duo quentin delapierre/manon audinet, sélectionné en nacra 17 par la fédération française de voile pour les jeux olympiques de tokyo, et corinne migraine, vice-présidente de la ffvoile, en charge du département compétition/performance. quentin delapierre et manon audinet, qui se préparent actuellement à lanzarote, aux canaries, en compagnie d’autres équipages internationaux de nacra 17, racontent comment ils doivent adapter leur planning aux annulations de régates dans le contexte de crise sanitaire, comme celles de palma ou d’hyères ; ils détaillent également une journée type d’entraînement et décrivent la concurrence à laquelle ils seront confrontés sur le plan d’eau olympique d’enoshima. corinne migraine explique de son côté le rôle que joue la fédération française de voile auprès des autorités, surtout préfectorales, pour soutenir les organisateurs d’événements en france, elle évoque également l’objectif des équipes de france à tokyo, mais également l’épreuve de course au large double mixte qui attend toujours l’aval du cio pour être introduite au programme olympique de paris 2024. paris 2024 qui est dans un coin de la tête de manon audinet et de quentin delapierre, ce dernier racontant que c’est la raison qui l’a poussé, à l’été 2018, à renoncer à un projet de multi50 avec un bateau neuf pour se lancer dans l’aventure olympique. diffusé le 9 mars 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-03-2021
58:25
pour ce 20e épisode de pos. report, c'est à nouveau la coupe de l’america qui est au menu, au moment où emirates team new zealand vient de faire le break pour mener 6 à 3 dans le match l’opposant à luna rossa, ce qui signifie trois « balles de match » pour le defender. nos invités sont deux spécialistes de l’épreuve, thierry fouchier, cinq campagnes à son actif, la dernière avec groupama team france en 2017, commentateur de la 36e édition sur canal +, et joseph ozanne, ingénieur français qui compte quant à lui quatre campagnes, toutes avec un défi américain – il était sur cette édition responsable du simulateur au sein du design team d’american magic. nous commençons par l’actualité de la nuit dernière, avec une neuvième manche qui aura tenu les passionnés en haleine, luna rossa ayant longtemps eu l’avantage avant de perdre la régate en fin de parcours. nos invités expliquent les différences entre les ac75 des deux défis et pourquoi celui de team new zealand est plus rapide, de l’ordre de 2 nœuds selon thierry fouchier. ils mettent également la domination des kiwis sur le compte d’une meilleure maîtrise de la part de leur cellule arrière, et notamment de peter burling, le barreur de l’ac 75 néo-zélandais, même si, analysent-ils, les italiens ont su, depuis le coup d’envoi du match, prendre les meilleurs départs. les jeux sont-ils faits pour autant ? certes, le defender a désormais un avantage indéniable, mais pour nos deux spécialistes, luna rossa tient en james spithill un argument pour éventuellement renverser la tendance. d’autant que l’australien l’a déjà fait, en 2013 quand il défendait les couleurs américaines d’oracle. joseph ozanne évoque pour finir l’avenir, avec un mercato qui a d’ores et déjà démarré entre les différentes équipes. diffusé le 16 mars 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-03-2021
1:01:30
pour ce 21e épisode de pos. report, l’heure est au bilan de la 36e coupe de l’america et à un peu de prospective avec nos trois invités : dimitri despierres, ingénieur français qui compte sept campagnes à son actif - la dernière avec american magic - francis hueber, qui a quant à lui participé à cinq reprises à la coupe en tant qu’architecte naval spécialisé en cfd - il collaborait sur cette édition avec luna rossa - et antoine de véricourt, président de team france depuis juin 2020. nous commençons par revenir sur la 36e édition : dimitri despierres raconte l’ambiance à auckland au moment de célébrer la victoire de team new zealand, proche, selon lui, de ce qu’avait connu la france au moment de la coupe du monde de football remportée par les bleus en 1998 ! francis hueber explique de son côté en quoi les néo-zélandais ont été meilleurs au niveau du design de leur ac75, apparu plus rapide que celui de luna rossa. antoine de véricourt, après avoir présenté son parcours, entre passion pour la voile depuis toujours et parcours professionnel dans le monde de l’entreprise, nous fait partager son ressenti sur cette 36e édition. nous évoquons ensuite de l’avenir de la coupe, en passant en revue les différents scénarios, dont celui, sur la table, d’un duel unique entre team new zealand et ineos team uk à cowes - loin de faire l’unanimité, y compris parmi nos invités - avant d’ouvrir une large page sur team france avec antoine de véricourt. ce dernier nous fait d’abord une photographie à date du projet, dans lequel sont impliqués des acteurs bien connus de la course au large française, avant de détailler les ambitions de financement, mais également technologiques, à propos desquelles réagissent dimitri despierres et francis hueber. dernier sujet, celui du « mercato » des architectes et ingénieurs, déjà très actif, avec des prochaines semaines « décisives » aux dires de dimitri despierres. diffusé le 16 mars 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-03-2021
1:07:44
pour ce 22e épisode de pos. report, nous recevons le skipper macif 2019 pierre quiroga, quatrième de la solo maître coq qui s’est achevée samedi dernier par la deuxième victoire consécutive de tom laperche, et le journaliste didier ravon, qui collabore pour libération et voiles & voiliers, dont il a été par le passé rédacteur en chef. pierre quiroga revient d’abord sur les enseignements qu’il tire de la solo maître coq, satisfait de sa quatrième place et surtout de sa victoire sur la grande course, une boucle de 340 milles autour des sables d’olonne. il évoque la dureté physique dans la brise du figaro beneteau 3 qui, au-delà de 19 nœuds, oblige les marins à barrer quasiment en permanence, d’où la nécessité d’être en parfaite condition physique pour tenir le rythme. didier ravon se montre d’ailleurs impressionné par la nouvelle génération de figaristes et se réjouit de voir que cette classe s’ouvre de plus en plus aux femmes. pierre quiroga évoque ensuite ses objectifs à la hausse, entre la transat en double concarneau-saint-barthélémy, qu’il courra avec erwan le draoulec, et la solitaire du figaro, confiant que pour sa cinquième saison sur le circuit il est temps de « scorer ». interrogé sur son avenir, le sudiste confie réfléchir à un projet de class40 sur la prochaine route du rhum, et rêve de vendée globe à horizon 2028. nous terminons cet épisode par commenter didier ravon, qui a bien suivi le dossier, l’élection surprise de jean-luc dénéchau à la présidence de la fédération française de voile devant le sortant nicolas hénard. nos deux invités évoquent enfin l’incertitude planant sur la nouvelle épreuve olympique de course au large double mixte, qui attend le verdict du cio. diffusé le 30 mars 2021  générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-03-2021
59:47
pour ce 23e épisode de pos. report, dédié une fois encore au circuit figaro et à la sardinha cup, nous recevons corentin douguet, qui compte 11 participations à la solitaire du figaro (dont deux podiums en 2007 et 2010) et fait équipe sur la sardinha cup avec tanguy le turquais sur quéguiner matériaux. deuxième invité : corentin horeau, vainqueur du challenge bretagne espoir fin 2011, avant de participer à la solitaire à quatre reprises, avec une deuxième place à la clé en 2014, il accompagne elodie bonafous à bord de bretagne cmb océane sur la sardinha cup. camille el bèze, journaliste indépendante, co rédactrice en chef du vendée globe 2020 nous accompagne sur cet épisode. les deux marins évoquent d'abord le parcours et le format particulier de la sardinha cup, qui se court en double en deux étapes de 300 et 700 milles, s'accordant pour souligner que la course est avant tout une répétition de la prochaine transat en double, épreuve dans laquelle les 2 duos sont engagés. corentin h. et corentin d. expliquent ensuite les rôles qu'ils occupent auprès de leurs skippers respectifs et se remémorent aussi leur participation commune à la première édition de la sardinha cup, courue ensemble. corentin horeau évoque ensuite son envie de revenir au circuit figaro mais aussi sa vie de coureur free-lance, passant d'un projet à l'autre en multipliant les expériences, la dernière en date à bord de sodebo ultim engagé cet hiver sur le trophée jules verne. quand à corentin douguet, s'il a dû suspendre son projet figaro avec nf habitat suite à la crise sanitaire, il naviguera en multi50 avec thibault vauchel-camus et dévoile un peu son projet de participation à la route du rhum 2022 en class40 puisqu'il fait construire un nouveau class40 sur plan lombard, pour lequel il cherche un budget de fonctionnement. diffusé le 6 avril 2021  générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-04-2021
53:59
pour ce 24e épisode de pos. report, nous parlons de mini 6.50 au moment où le coup d’envoi de la saison sur le bassin atlantique s’apprête à être donné, jeudi, avec le départ de la plastimo lorient mini. nos deux invités sont deux grands connaisseurs du circuit : le premier, denis hugues, est directeur de course (entre autres) de la mini transat depuis 1993, le second est l’entraîneur lorientais tanguy leglatin, qui a formé de nombreux futurs vainqueurs de cette même mini transat. avec eux, nous commençons par analyser l’engouement pour la classe qui ne se tarit pas d’année en année, en témoignent ses 300 adhérents et les 126 pré-inscriptions à la mini-transat (pour 84 places), avec de nouveaux profils qui arrivent, mais un niveau d’entrée plus hétérogène. denis hugues détaille les règles de qualification pour la mini transat, qui change cette année d’organisateur (les sables d’olonne vendée course au large), de villes de départ (les sables d’olonne) et d’arrivée (saint-françois en guadeloupe). nous évoquons ensuite les raisons pour lesquelles le nombre de protoypes ne cesse de baisser au profit des bateaux de série, qui affichent complet sur toutes les courses. nos deux invités comparent d’ailleurs les performances de ces derniers, entre maxi, vector et pogo 3, et nous dressent le tableau des forces en présence sur la mini transat 2021. nous finissons par évoquer les passerelles de plus en plus nombreuses entre la classe mini et les circuits professionnels (figaro beneteau, class40, imoca), au point que 18 des 33 marins ayant participé au dernier vendée globe ont fait leurs armes sur un bateau de 6,50 mètres. diffusé le 13 avril 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-04-2021
56:09
pour ce 25e épisode de pos. report, nous ouvrons une page sailgp au moment où s’apprête à débuter la saison 2, les 24 et 25 avril aux bermudes. nos invités sont d’ailleurs tous sur place : les deux premiers font partie de l’équipe de france, le skipper, billy besson, et hélène noesmoen, spécialiste de planche à foil (championne du monde de formula foil et d’europe d’iqfoil en 2020) qui vient d’intégrer l’équipe. le troisième, philippe presti, sort de la 36e coupe de l’america, où il a coaché luna rossa, il officie désormais auprès de l’équipe américaine emmenée par james spithill. nos invités commencent par raconter leurs difficultés à s’entraîner depuis leur arrivée aux bermudes début avril, entre quatorzaine obligatoire pour les français parce qu’un cas de covid a été détecté dans leur avion en provenance d’europe, et consignation à terre pour les américains suite au chavirage de leur f50 d’entraînement, partagé avec les australiens ! philippe presti détaille au passage les modifications sur le f50, qui concernent essentiellement l’aile. hélène noesmoen explique ensuite pourquoi elle, qui vient du monde de la planche à voile, a postulé pour intégrer un circuit dont l’objectif est de s’ouvrir aux femmes, d’où la présence aux bermudes de deux navigatrices par équipe, qui sont là d’abord pour découvrir le support. billy besson donne les raisons pour lesquelles hélène, mais aussi amélie riou, ont été choisies parmi d’autres candidates, tandis que philippe presti, qui auparavant, coachait l’équipe australienne, raconte son choix de suivre james spithill avec les américains et les changements au sein du team us. nos trois invités détaillent ensuite les forces en présence, le niveau d’un circuit qui n’a rien à envier à celui de la coupe et leurs ambitions sur cette saison 2, qui réunit huit équipes, dont une nouvelle, néo-zélandaise, menée par le duo peter burling/blair tuke. nous terminons en évoquant leurs autres programmes cette année. diffusé le 20 avril 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-04-2021
45:57
pour ce 26e épisode de pos. report, place à la classe ultim, au moment où le nouveau maxi banque populaire xi est mis à l’eau ce mardi 27 avril à lorient. nos invités sont justement le directeur du bureau d’études du team banque populaire, gautier levisse, et yves le blevec, skipper d’actual ultim 3 (ex macif), remis à l’eau deux semaines plus tôt sous ses nouvelles couleurs.  nos deux invités racontent les derniers préparatifs avant ce cérémoniel, toujours important dans la vie d’un projet, gautier levisse précise ensuite en quoi le maxi banque populaire xi est différent du précédent, le ix, perdu lors de la route du rhum 2018, avec un accent plus important mis sur le mode vol, donc sur les recherches aérodynamiques qui deviennent une priorité lorsque les bateaux ne touchent quasiment plus l’eau. yves le blevec raconte de son côté  ses toutes premières sensations à bord de son trimaran qui, estime-t-il, lui fait franchir deux paliers, tant ce plan vplp est différent de son précédent bateau. pour l’aider dans sa découverte d’actual ultim 3, il confie au passage s’appuyer sur des marins aux compétences diverses, venus effectuer quelques navigations à bord. le navigateur de la trinité-sur-mer explique également comment son équipe a dû adapter son fonctionnement à sa nouvelle machine, avec le recrutement de trois personnes supplémentaires, et évoque des objectifs sportifs forcément revus à la hausse, estimant être capable de viser la victoire sur la route du rhum 2022. quant à gautier levisse, il commente le retour de kevin escoffier, son prédécesseur à la tête du bureau d'études, au sein du team banque populaire pour seconder armel le cléac’h sur la transat jacques vabre. nos invités finissent en faisant le point sur un sujet qui a fait beaucoup de vagues au sein de la classe ultim 32/23, celui de l’asservissement, que l’un comme l’autre ne considèrent pas aujourd’hui comme la panacée, car éminemment complexe à mettre en place. diffusé le 27 avril 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-04-2021
1:01:10
ce 27e épisode de pos. report est consacré en grande partie à la transat en double concarneau-saint-barthélémy qui s’élance dimanche. nos deux invités sont le directeur de course francis le goff et l’un des favoris de cette édition, anthony marchand, co-skipper de fabien delahaye sur groupe gilbert. nous commençons par rappeler le contexte particulier, même s’il devient habituel, d’un départ à huis clos, entre confinement des marins et absence de village de départ. nos deux invités évoquent ensuite la première en transat du figaro beneteau 3, le report d’un an de la course étant jugé bénéfique par francis le goff dans la mesure où les marins ont eu davantage de temps pour éprouver le support avant de se lancer à l’assaut de l’atlantique. anthony marchand explique quant à lui que cette transat ne s’annonce pas de tout repos, le temps où l’on pouvait naviguer à peu près au sec dans les alizés étant révolus sur ces bateaux qui vont certes plus vite, mais mouillent beaucoup. pour l’un comme pour l’autre, les caractéristiques du figaro 3 devraient donner lieu à une course plus ouverte tactiquement avec davantage de combinaisons de voiles et plus de finesse dans la stratégie. ils estiment par ailleurs que le plateau s’annonce très homogène, rendant les pronostics... délicats. anthony marchand parle ensuite de son besoin de prendre un peu de recul avec la classe figaro beneteau, après dix ans sur le circuit, d’où des navigations sur d’autres supports, dont l’ultim actual 3 d’yves le blevec, et sa possible participation à la transat jacques vabre 2021, soit pour son propre compte, soit en tant que co-skipper. le costarmoricain parle également du projet de vendée globe qu’il tente de construire pour 2024. enfin francis le goff évoque les autres épreuves dont il est le directeur de course : la transat jacques vabre, qui pourrait battre cette année son record de participation, la solitaire du figaro, avec un parcours 2021 copieux, et la route du rhum 2022 qui, là encore, devrait afficher complet. diffusé le 4 mai 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-05-2021
57:53
ce 28e épisode de pos. report est consacré à la voile olympique avec deux invités tout juste sacrés championne et champion d’europe de 470 à vilamoura (portugal) : aloïse retornaz (avec camille lecointre) et jérémie mion (avec kevin peponnet). un deuxième titre consécutif pour la première, une troisième médaille d’or européenne pour le second, qui, avec son précédent barreur sofian bouvet, avait été couronné en 2013 et 2016. tous les deux reviennent sur les enjeux de cette compétition, la dernière de ce niveau avant les jeux olympiques de tokyo, sur laquelle ils avaient à cœur d’effacer des mondiaux en demi-teinte un mois plus tôt au même endroit (4e place pour le duo féminin, 9e pour les garçons). mission bien accomplie pour les deux tandems, même si jérémie mion regrette un peu une medal race moins bien négociée (9e). au contraire d’aloïse retornaz et camille lecointre victorieuses de cette ultime manche, ce qui, selon la première, constituait pour elles un objectif de progression en vue des jo. des jeux de tokyo autour desquels continue de planer une incertitude qu’aloïse retornaz confie mettre de côté pour ne pas perturber sa préparation. une préparation qu’elle va, d’ici le départ au japon programmé le 11 juillet, peaufiner avec sa barreuse entre santander, les sables d’olonne, brest, mais aussi marseille, où elles retrouveront les équipages masculins pour un stage justement dédié à la façon d’aborder la medal race. nos deux invités évoquent ensuite leurs objectifs de podium olympique et la concurrence qui les attend sur un plan d’eau d’enoshima qu’ils n’ont plus fréquenté depuis 2019, jérémie mion, 7e des jeux de rio en 2016, estimant que c’est forcément un atout d’avoir déjà une expérience olympique. enfin, nous parlons d’avenir et de l’après jo : si jérémie mion compte bien repartir sur une olympiade, car il ne se voit pas passer à côté des jeux de paris 2024 à la maison, il va entre-temps découvrir la course au large, puisqu’il participera en class40 aux deux prochaines éditions de la transat jacques vabre avec cédric château. moins attirée par le large, aloïse retornaz, qui a récemment participé à un stage de sélection pour intégrer l’équipe de france de sailgp, se montre plus discrète sur ses projets futurs, attendant notamment la décision finale du cio sur les épreuves olympiques de marseille. diffusé le 11 mai 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand photo : sailing energyhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-05-2021
1:00:18
ce 29e épisode de pos. report est consacré à la classe ocean fifty (ex multi50) dont la saison débute de jeudi à dimanche avec le grand prix de brest, premier "épisode" du nouveau pro sailing tour. nos deux invités sont deux des six skippers présents à brest : thibaut vauchel-camus (solidaires en peloton-arsep) et sébastien rogues (primonial). ce dernier commence par raconter comment, avec charles de raincourt, un des trois associés d’upswing production, il a imaginé le pro sailing tour, avant de recevoir l’adhésion des skippers et des sponsors. un pro sailing tour dont la particularité, en plus de s’appuyer sur un format d’épreuves différent et d’aller visiter d’autres plans d’eau, notamment en méditerranée, est qu’il va faire l’objet d’une série, diffusée en fin d’année sur les antennes du groupe canal +, un peu à l’image de ce qu’a fait la formule 1 avec sa série à succès diffusée sur netflix « drive to survive ». les deux skippers expliquent qu’ils sont prêts à jouer le jeu et à ouvrir les coulisses de leur équipe, ils évoquent aussi les forces en présence du pro sailing tour, avec l’arrivée cette année de deux nouveaux bateaux, arkema 4 (quentin vlamynck) et planet warriors qui sera finalement skippé par le président de la classe ocean fifty, erwan le roux, dont thibaut vauchel camus commente le retour. un plateau que la classe ocean fifty souhaite encore étoffer (ils pourraient être 9 sur la route du rhum), mais dans une limite maximum de 10-12, l’objectif étant de conserver un développement raisonnable, à l’image des budgets nécessaires pour s’aligner sur le circuit, plus abordables qu’en ultim ou en imoca. thibaut vauchel-camus et sébastien rogues détaillent également comment ils ont fait évoluer leurs bateaux respectifs et ce qui est permis par la classe, ils finissent en affirmant l’un comme l’autre vouloir rester durablement dans cette classe ocean fifty qui arrive à maturité. diffusé le 18 mai 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-05-2021
59:15
ce 30e épisode de pos. report est consacré à la première édition de the ocean race europe, qui s’élance ce samedi 29 mai de lorient, avec comme invités johan salén, co-propriétaire de the ocean race, et marie riou, qui participe à the ocean race europe à bord de corum l’Épargne, le 60 pieds imoca de nicolas troussel.  johan salén commence par raconter comment est née the ocean race europe, initialement prévue en 2023, et explique les difficultés rencontrées pour organiser cette nouvelle épreuve dans le contexte de la crise sanitaire. une épreuve dont le format et le parcours plaisent beaucoup à marie riou qui a ainsi proposé spontanément sa candidature à nicolas troussel, ce dernier ayant décidé de l’embarquer après avoir navigué avec elle quelques jours en figaro beneteau. la quadruple championne du monde de nacra 17 fait part de ses premières sensations à bord d’un imoca à foils et détaille les attentes de corum l’Épargne et la concurrence des quatre autres imocas sur the ocean race europe. un plateau que johan salén aurait souhaité un peu plus conséquent, même s’il met en avant la qualité des forces en présence. ce qui sera également le cas en vo65 avec sept des huit bateaux existants au départ de cette première. le suédois évoque ensuite la future édition de the ocean race, avec l’ambition de réunir une quinzaine d’équipes environ, pour l’instant surtout internationales, les sponsors français étant davantage focalisés à ce jour sur la route du rhum 2022. marie riou sera-t-elle encore de l’aventure, elle qui a remporté la dernière édition à bord de dongfeng race team ? la brestoise n’a pour l’instant pas reçu de proposition, elle annonce en revanche qu’elle poursuivra sa saison, après the ocean race europe, par le tour de bretagne en figaro puis la transat jacques vabre. en attendant également de savoir enfin si l’épreuve de course au large double mixte en vue des jeux de paris 2024 sera adoptée ou rejetée par le cio, ce qui conditionnera la poursuite de son projet avec benjamin schwartz (ils ont été sacrés champions d’europe en 2020). diffusé le 25 mai 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-05-2021
55:25
ce 31e épisode de pos. report revient sur la transat en double concarneau-saint-barthélémy dont le dénouement a eu lieu dimanche soir avec la victoire du tandem composé de nils palmieri et julien villion (teamwork). nos deux invités sont jeanne grégoire, qui vient tout juste d’être intronisée directrice du pôle finistère course au large de port-la-forêt, et christian dumard, spécialiste du routage météo. en leur compagnie, nous revenons sur le scénario final de la transat avec une bataille entre nordistes et sudistes qui a finalement tourné à l’avantage des premiers, même si, nos deux invités le reconnaissent, cela ne s’est joué à pas grand-chose, pour preuve l’arrivée très groupée des 14 premiers en 7 heures. jeanne grégoire estime que le figaro beneteau 3 a passé avec succès le test de sa première transat, soulignant le faible nombre de pépins techniques et du match jusqu’au bout, ce qui, selon christian dumard, est la preuve de la maîtrise qu’en ont désormais les skippers. nous nous attardons ensuite sur les profils des deux vainqueurs, qui n’étaient pas forcément attendus tout en haut du podium, même si jeanne grégoire se souvient avoir noté en début de saison lors de la solo maître coq les nets progrès de nils palmieri sur le support. la directrice du pôle souligne également la performance du duo tom laperche/loïs berrehar – « là où on les attendait » -, tandis que christian dumard met en avant celle d’estelle greck et laurent givry, duo semi-amateur qui est arrivé à moins de 20 heures des vainqueurs. enfin, jeanne grégoire évoque la passation de pouvoirs à la tête du pôle, officielle depuis ce mardi, elle qui succède à son fondateur, christian le pape. diffusé le 1er juin 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-06-2021
1:02:13
ce 32e épisode de pos. report est consacré à la class40 et plus particulièrement à la cic normandy channel race qui s’est terminée vendredi 4 juin par la victoire de project rescue ocean, le nouveau max 40 (plan david raison), mené par le tandem axel tréhin/frédéric denis. nos deux invités ont également participé à cette grande classique du circuit, luke berry (lamotte module création) en a pris la deuxième place avec achille nebout, valentin gautier la cinquième avec son compère suisse simon koster sur banque du léman. un résultat décevant pour le duo helvète qui, selon notre invité, a commis trop d’erreurs pour mériter mieux que cette cinquième place. a l’inverse, luke berry est très satisfait de sa deuxième place, lui qui dispose du seul class40 de génération antérieure à la route du rhum 2018 à terminer dans le top 5. comme valentin gautier, qui la compare à « deux étapes de solitaire du figaro », le skipper de lamotte module création confie son attachement à la cic normandy channel race qui réserve toujours son lot de rebondissements, entre traversée de la manche, solent à embouquer, succession de pointes anglaises à passer, traversée de la mer celtique jusqu’au fastnet, transmanche retour et tour de guernesey, avant l’atterrissage sur ouistreham via les raz blanchard et de barfleur. nos deux invités évoquent également les performances respectives de leur bateau, plan manuard de dernière génération pour valentin gautier (mach 40.4), de génération précédente pour luke berry, qui en a cependant coupé l’étrave l’hiver dernier, pour des raisons qu’il détaille - avec, à la clé une amélioration notable des performances. les deux anciens ministes parlent également du boom actuel de la class40, avec de nombreux bateaux construits sur des plans différents (raison, manuard, lombard, vplp, verdier, etienne bertrand), le circuit attirant notamment parce qu’il est plus abordable financièrement que d’autres et parce que les bateaux passent plus de temps sur l’eau qu’en chantier. ils finissent par parler de leur programme à venir, luke berry nous révélant au passage - scoop ! - son co-skipper sur la transat jacques vabre 2021. une transat dont le nouveau parcours devrait, selon eux, donner une nouvelle fois lieu à une régate très serrée. quant à la route du rhum 2022, elle est également dans leur viseur, le choix entre valentin gautier et simon koster n’a pas été encore tranché pour mener banque du léman, celui de luke berry sur la poursuite de son projet pas complètement validé avec ses partenaires. diffusé le 8 juin 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-06-2021
56:28
ce 33e épisode de pos. report met le cap au sud, et plus précisément vers la méditerranée, où est lancé mercredi le départ de la grande course de la célèbre giraglia, à laquelle participent nos deux invités du jour, kito de pavant, skipper du class40 hbf reforest action, et gilles chiorri, embarqué à bord du dufour 45 maquis, mené par julien farnarier, ancien spécialiste de 49er. l’un comme l’autre commencent par expliquer ce que représente la giraglia, course la plus importante en méditerranée avec la middle sea race, qui est l’équivalent d’épreuves mythiques comme le fastnet ou sydney-hobart. gilles chiorri se souvient y avoir participé pour la première fois en 1982, en même temps que la victoire de l’italie lors de la coupe du monde de foot, kito de pavant évoque quant à lui ses bons souvenirs à saint-tropez à bord de son imoca groupe bel. ils parlent ensuite des spécificités de la météo et d’un parcours qui, en période normale, s’élance de saint-tropez pour rallier gênes via le rocher de la giraglia, au nord du cap corse, ce qui ne sera pas le cas cette année, puisque, covid oblige, départ et arrivée auront lieu en italie (sanremo et gênes). nous évoquons ensuite avec eux le paysage de la course au large en méditerranée, avec beaucoup d’épreuves, qui ont cependant du mal à se pérenniser, à l’image de la generali solo et la cap istanbul en figaro, ou le triangle du soleil, aujourd’hui disparues. pour gilles chiorri, qui officie aujourd’hui comme directeur de course de la coupe napoléon (qui a remplacé l’ex tour de corse), c’est surtout une question de culture, la voile étant surtout perçue autour de la grande bleue sous le prisme de la plaisance et du yachting, tandis que kito de pavant regrette que les « bretons » ne fassent pas plus souvent l’effort de se rendre en méditerranée. ce dernier présente au passage son programme de la saison à bord de son class40, plan verdier dont il a coupé l’étrave l’hiver dernier pour en améliorer les performances, un programme dont le sommet sera la transat jacques vabre avec gwen gbick. gilles chiorri officiera quant à lui après la giraglia sur le pro sailing tour, nouveau circuit des ocean fifty, dont il est le directeur de course, et qui se rendra justement en méditerranée cet été avec un « épisode » à marseille et le départ de la finale de toulon à destination de brest.  diffusé le 15 juin 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-06-2021
1:01:27
au menu de ce 34e épisode de pos. report : le bilan de the ocean race europe qui s’est achevée le samedi 19 juin à gênes, avec deux de ses participants, nicolas lunven, vainqueur en vo65 à bord de the mirpuri foundation racing team, mené par yoann richomme, et thomas ruyant, skipper de linkedout, qui a pris la troisième place en imoca. les deux marins commencent par faire un bilan global très positif de cette première édition de the ocean race europe, qui leur a permis de découvrir de nouveaux terrains de jeu, et notamment une méditerranée toujours piégeuse, mais aussi une concurrence différente avec bon nombre d’équipages étrangers. au point qu’ils pensent l’un comme l’autre que cette course devrait revenir plus fréquemment dans le calendrier de l’imoca. ils racontent également la dernière manche côtière, qui a clôturé l’épreuve samedi dernier à gênes, « intense, palpitante, électrique », aux dires de thomas ruyant, même si, pour des détails, elle n’a pas souri à l’équipage de linkedout qui pouvait encore jouer la victoire finale. a l’inverse, elle a permis à the mirpuri foundation racing team de consolider sa première place et de remporter une épreuve qui était pourtant bien mal partie pour le team portuguais après une première étape achevée dans la douleur, comme le raconte nicolas lunven. ce dernier se montre au passage très satisfait du vo65 qui, au sortir « de 24 heures dans 30-35 nœuds, ne bouge pas », preuve de sa robustesse, thomas ruyant confiant de son côté sa préférence pour les bateaux de développement comme les imoca. cette course leur a-t-elle donné envie de participer à the ocean race en 2022 ? nicolas lunven se verrait bien la courir au sein d’un projet ambitieux ; le skipper de linkedout a plutôt la route du rhum comme horizon prioritaire en 2022, confiant être davantage partisan du format solo ou double. en double, il disputera justement en novembre la transat jacques vabre avec morgan lagravière, qu’il a appris à connaître sur the ocean race europe, « un bon choix », selon le nordiste qui estime qu’ils vont être « très complémentaires. » les deux marins finissent par évoquer leur programme à venir, le tour de bretagne avec alan roberts puis la transat jacques vabre avec sam davies pour nicolas lunven, qui épaulera également les figaristes du pôle france finistère de port-la-forêt sur la solitaire, le défi azimut. et cette même jacques vabre pour thomas ruyant, actuellement en pleine réflexion avec son équipe quant à la nécessité ou non de lancer la construction d’un bateau neuf en vue du prochain vendée globe.  diffusé le 22 juin 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-06-2021
57:57
le tour voile 2021, qui débute le 2 juillet à dunkerque pour s’achever le 24 sur le lac de serre-ponçon, est au menu de ce 35e épisode de pos. report. pour nous en parler, nous recevons le nouveau directeur de l'épreuve, thibault parent, également directeur des projets de normandie evénements, la société qui a repris l’organisation de cette édition après le retrait d’aso, et cédric chateau, directeur sportif du normandy elite team et du pôle espoir voile normandie basé au havre, qui manage plusieurs équipes sur cette édition 2021. thibault parent commence par raconter les raisons qui ont poussé normandie evénements à saisir l’opportunité d’organiser ce tour voile, il détaille ensuite comment s’est structurée l’équipe, qui s’appuie notamment sur les compétences nautiques de la ligue de voile de normandie, mais également sur des personnes déjà en place lors des précédentes éditions organisées par aso, comme le directeur de course christophe gaumont ou l’agence de communication et de relations presse effets mer. cédric chateau explique que les équipes de diam 24 od ont vu d’un bon œil l’arrivée d’un nouvel organisateur, car il aurait été difficile pour les partenaires de vivre une deuxième année consécutive sans tour voile, l’épreuve phare du circuit. une épreuve que normandie evénements a voulu, selon thibault parent, novatrice dans son parcours, d’où pas mal de nouvelles villes d’accueil, souvent proches les unes des autres pour remettre en place les étapes de ralliement (au nombre de quatre, la plus longue de 65 milles), pas de méditerranée au programme et une arrivée dans les alpes. les deux invités évoquent ensuite le plateau, réduit à dix équipages, composés en bonne partie d’amateurs et de jeunes, dont les quatre normandes managées par cédric chateau, qui, sur cette édition, s’occupe également en partie de celle de royan atlantique, soit un total de 35 personnes et un gros défi logistique, qui lui fait dire qu’il aurait dû trouver un partenariat avec une compagnie d’autocars ! pour finir, thibault parent parle d’avenir, avec une édition 2022 sur laquelle l’organisateur travaille d’ores et déjà, et le maintien du diam 24 od, qui reste, pour cédric chateau le support le plus accessible, même s’il évoque avec une certaine nostalgie l’époque du farr 30 et regrette qu’il n’y ait plus de navigations de nuit sur le tour, très formatrices pour les jeunes. ce dernier présente enfin sa participation à la prochaine transat jacques vabre aux côtés du spécialiste de 470 jérémie mion, à bord d’un nouveau pogo s4 dont il disposera cet été.  diffusé le 29 juin 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-06-2021
1:00:43
pour son 36e épisode, pos. report se penche sur une course mythique de l’autre côté du channel, qui a fêté samedi dernier sa 90e édition : le tour de l’île de wight.  nos deux invités y ont participé à bord de trimarans ultime, terminant sur le podium en temps réel : ronan deshayes, directeur technique d’actual ultim 3, deuxième à 16 minutes du vainqueur, le mod70 powerplay, et bernard stamm, qui était à bord d’idec sport, le trimaran de francis joyon, arrivé troisième. les deux marins racontent comment se gère un départ au milieu de 1 169 bateaux, surtout quand, comme cela a été le cas pour idec sport, il s’agit de repasser une ligne coupée trop tôt à cause du courant et d’une panne de vent ! ce qui a obligé l’équipage du trimaran à remonter le solent, l’étroit bras de mer entre l’île de wight et le sud de l’angleterre, au milieu de nombreux concurrents, un exercice difficile sur une machine peu manœuvrante. ronan deshayes, qui remplace actuellement le skipper yves le blevec, victime d’une fracture de la malléole il y a quelques semaines, explique comment cette épreuve, très différente des conditions de large auxquelles sont habitués les grands trimarans, permet de répéter les manœuvres à haute fréquence, un exercice riche d’enseignement pour l’équipage en vue de la suite de la saison. nos deux invités détaillent ensuite leur programme à venir, avec dès cette semaine cowes-dinard à bord des mêmes bateaux, puis la préparation de la transat jacques vabre pour actual ultim 3, le record en équipage de la route de la découverte pour idec sport. ronan deshayes raconte la prise en main du nouveau trimaran (l’ex macif) par l’équipe d’yves le blevec, estimant qu’il faudra presque deux ans pour en prendre la pleine mesure. il évoque également comment faire face à la concurrence des derniers ultims, forcément plus performants, ainsi que les optimisations prévues sur actual ultim 3, entre un nouveau safran de coque centrale et des recherches importantes pour prévenir les collisions avec les ofnis. une problématique qui concernera également bernard stamm s’il parvient à aller au bout de son projet de tour de l’arctique sur un multicoque de 50 pieds, sur lequel il travaille depuis des années…  diffusé le 6 juillet 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-07-2021
55:32
ce 37e épisode de pos. report met le cap sur tokyo, et plus précisément sur enoshima, le plan d’eau des jeux olympiques qui, pour les épreuves de voile, auront lieu du 25 juillet au 4 août. notre premier invité, jonathan lobert, compte deux participations aux jo dont il a été médaillé de bronze en 2012, notre second, didier ravon, journaliste pour voiles & voiliers, a couvert plusieurs fois la compétition. jonathan lobert commence par revenir sur sa non-qualification pour ces jeux de tokyo en finn, avec une campagne qui avait bien débuté mais s’est finalement enrayée sur un démâtage lors des mondiaux d’aarhus en 2018, le rochelais ayant finalement échoué en mai à porto à décrocher le fameux sésame olympique. didier ravon insiste sur l’enchaînement de coups du sort dont a été victime jonathan lobert et rappelle que c’est tout de même une performance pour la france d’être présente à enoshima dans 9 séries sur 10. nous évoquons ensuite le plan d’eau olympique, qui, selon le médaillé de bronze des jeux de londres, peut être changeant, avec cependant des conditions majoritaires de brise d’une quinzaine de nœuds et quelques pièges, comme – ce que didier ravon tient de quentin delapierre - un... élevage de poissons ! certes hors parcours, mais qu’il faudra éviter en se rendant sur les ronds de compétition... nos deux invités évaluent ensuite les chances de médailles françaises, didier ravon verrait « assez bien quatre médailles », jonathan lobert ajoutant même : « si tout se passe bien, on peut faire cinq médailles. » série par série, nous passons en revue ces potentiels médaillables, de charline picon, championne olympique en titre, que jonathan lobert trouve très sereine, au duo quentin delapierre/manon audinet en nacra 17 – « les parfaits outsiders » pour didier ravon – en passant par jean-baptiste bernaz et les deux équipages de 470. pour finir, jonathan lobert parle de sa reconversion post-olympique, entre compétitions en sb20, fastnet en août, et éventuellement coaching en vue de paris 2024. il regrette au passage la disparition du finn du programme olympique, non compensée, ce qui fait que les « gros gabarits n’ont plus leur place aux jeux ». un regret partagé par didier ravon, qui estime par ailleurs que le refus par le cio d’avaliser la course au large double mixte en vue des jeux de paris 2024 est « un gâchis. »  diffusé le 13 juillet 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-07-2021
1:01:38
ce 38e épisode de pos. report est consacré à la solitaire du figaro qui a débuté le 22 août à saint-nazaire et dont la deuxième étape était en cours au moment de l’enregistrement. nos deux invités sont dominic vittet, vainqueur de la solitaire en 1993 et spécialiste de la stratégie météo, qui travaille notamment avec pierre quiroga et alexis loison sur la 52e édition, et un marin qui sort de trois saisons sur le circuit figaro beneteau au sein du dispositif bretagne crédit mutuel de bretagne, loïs berrehar. nous commençons par aborder la première étape qui s’est soldée par la victoire de xavier macaire, dont dominic vittet loue « l’art du placement tactique », ajoutant : « il a fait zéro faute, toujours au bon endroit au bon moment. » evoquant pierre quiroga, deuxième de l’étape initiale et en tête de la deuxième au moment de l’enregistrement, le vainqueur de la solitaire 1993 parle d’un marin « très attachant, très talentueux naturellement, qui a l’objectif avoué de gagner une étape et peut aller loin. » interrogé sur son ami tom laperche, troisième de la première étape, qu’il a côtoyé pendant deux saisons au sein du dispositif bretagne cmb, loïs berrehar répond : « sa force principale, c’est qu’il est très calme, très pragmatique, il ne se laisse pas envahir par ses émotions, son côté cartésien prime. » nos deux invités parlent ensuite de leurs bonnes surprises du début de solitaire, citant corentin horeau, gaston morvan et elodie bonafous, « vraiment pugnace, une petite graine de championne », aux dires de dominic vittet. qui évoque par la suite le scénario des dernières 24 heures de course sur la deuxième étape, avec au programme une renverse de courant au raz blanchard et du vent fort au près jusqu’à l’arrivée à fécamp, prévue mercredi. pour finir, loïs berrehar évoque son actualité, avec la préparation de la transat jacques vabre, qu’il courra en imoca avec fabrice amedeo, mais également de la sélection skipper macif, le trinitain ayant l’intention de revenir sur le circuit figaro beneteau, et donc sur la solitaire, en 2022. diffusé le 31 août 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-08-2021
1:03:01
le 39e épisode de pos. report est consacré au circuit sailgp dont le cinquième rendez-vous de la saison, le grand prix de france, se dispute les 11 et 12 septembre à saint-tropez. nos deux invités font partie de l’équipe française : thierry douillard en est l’entraîneur, tandis que thibault laudren occupe le poste de directeur des opérations. ce dernier commence d’ailleurs par évoquer son parcours, avec notamment des expériences sur le circuit des extreme sailing series, sur la solitaire du figaro ou chez spindrift, mais également dans d’autres univers professionnels. thierry douillard, qui a pris la succession en 2020 de franck citeau en tant que coach, raconte les difficultés de sa tâche, sachant que les équipes ont très peu de jours de navigation d’entraînement - un seul à saint-tropez. et que, faute pour l’instant de budget suffisant, les français, s’ils naviguent sur d’autres supports pendant l’année, n’ont pas (ou très peu) l’occasion de le faire ensemble sur des circuits volants. "notre manque de régularité est avant tout lié à ce manque de navigations en commun", commente-t-il pour expliquer les résultats en dents de scie des hommes de billy besson depuis le début de la saison. sur le podium aux bermudes (3e) et à plymouth (2e), ils se classent avant-derniers et derniers à tarente puis aarhus. thierry douillard confirme par ailleurs que le patron du circuit sailgp, russell coutts, exerce une grosse pression sur toutes les équipes, allant même jusqu’à détecter des traces de sel sur un appendice mal rincé ! une pression qui est le signe d’une "implication totale" et teintée de "bienveillance." celle-ci s’exerce aussi sur le fonctionnement interne de l’équipe de 15 personnes (dont 5 à temps plein) et sur son financement (le budget est de 2,5 millions d’euros par équipe, financé par sailgp ou par un partenaire pour celles qui en ont trouvé). "on doit en permanence justifier et faire approuver nos dépenses",  explique thibault laudren.  ce dernier évoque également la politique ambitieuse de "sustainability", qui donne lieu à un classement mis en place depuis le dernier grand prix, l’impact league, établi au regard de dix critères environnementaux et sociétaux. nos deux invités concluent cet épisode en évoquant le grand prix de saint-tropez, important à double titre pour l’équipe française : sportivement car les objectifs de podium sont intacts, mais également pour séduire des partenaires potentiels, élément clé pour sa pérennité.   diffusé le 7 septembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-09-2021
56:05
le 40e épisode de pos. report inaugure un nouveau format mensuel « club de la presse » pour évoquer plusieurs sujets d’actualité en compagnie de journalistes spécialisés, en l’occurrence jacques guyader (ouest-france), olivier bourbon, journaliste indépendant qui travaille notamment pour voiles & voiliers, et didier ravon, en charge du suivi des courses chez voiles & voiliers, que l'on peut lire aussi dans libération. nous commençons par parler de la solitaire du figaro, avec une quatrième étape partie dimanche qui a d’abord tourné à l’avantage de tom dolan, passé en tête au fastnet avant d’être repris par xavier macaire, le leader au général pierre quiroga étant à l’affût. nos invités commentent la domination de ce dernier depuis le début de la 52e édition, didier ravon mettant en avant « le bagage technique » du skipper macif 2019. une telle domination qui lui rappelle « yves parlier il y a vingt ans », ajoute-t-il. nos trois invités évoquent aussi leurs révélations – gaston morvan, premier bizuth, en tête – et leurs déceptions de cette solitaire – jacques guyader s’étonnant notamment de voir martin le pape « avoir du mal à passer un cap ». nous passons ensuite au grand prix de france de sailgp à saint-tropez, jacques guyader, présent sur place, faisant part de ses sentiments sur le circuit : « c’était très impressionnant, mais c’est un spectacle qui n’est pas forcément adapté à tous les publics, parce que ce qui se passe sur l’eau est extrêmement complexe. » olivier bourbon analyse les performances en dents de scie des français dues, selon lui, à un déficit de navigations. les lancements des derniers projets imoca sont ensuite au centre des discussions, avec des futurs designs qui, selon olivier bourbon, « seront sans doute assez différents » de ceux des derniers bateaux du vendée globe, ce dernier trouvant intéressant de voir des cabinets comme farr yacht design (jörg riechers) et finot-conq (thomas ruyant) revenir dans le jeu. « il va y avoir un vrai gros problème » sur le nombre d’inscrits du prochain vendée globe, estime jacques guyader en constatant l’inflation des projets. les invités de ce premier club de la presse commentent enfin l’annonce le week-end dernier par charline picon de son nouveau défi olympique en 49er fx avec sarah steyaert. « elle ne part pas de rien parce qu’elle a une expérience en tactique hallucinante », estime didier ravon qui met également en avant la complicité entre les deux navigatrices.    diffusé le 17 septembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-09-2021
1:05:59
ce 41e épisode de pos. report est consacré à la mini transat, dont la 23e édition s’élance des sables d’olonne le dimanche 26 septembre. nos deux invités sont le nouvel organisateur, marc chopin, et le président de la classe mini, jean lorre, qui a lui-même couru l’édition 2019. marc chopin commence par se présenter et raconte comment il a créé l’association les sables d’olonne vendée course au large qui, depuis plusieurs années, organise plusieurs courses sur les circuits mini et figaro, ce qui l’a poussé à postuler à l’organisation de la mini transat lorsque celle-ci a fait l’objet d’un nouvel appel à candidatures. « j’ai écrit une véritable lettre d’amour à la classe mini », explique-t-il. ce qui lui a valu, en plus de disposer d’un dossier solide, d’être retenu pour trois éditions (2021, 2023 et 2025). il explique ensuite comment il a monté le parcours, des sables d’olonne à saint-françois (guadeloupe), en passant par santa cruz de la palma (canaries), comment il a trouvé un partenaire-titre, eurochef – évoquant au passage un budget global de « 1,2-1,3 million d’euros » - mais également comment il a dû gérer certains aléas, entre crise sanitaire aux antilles et toute récente éruption volcanique sur l’île de la palma ! nos deux invités évoquent le succès de la mini transat, avec un nombre record de candidats sur cette édition 2021 qui a conduit l’organisation à ouvrir six places supplémentaires (90 au lieu de 84), jean lorre détaillant au passage le parcours qualificatif pour gagner le droit de s’élancer. le président de la classe mini dresse le profil de ces 90 inscrits – 35 ans de moyenne d’âge –, et un état des lieux des forces en présence, parlant de « jeu très ouvert » tant en proto qu’en série. interrogé sur le budget d'une participation à la mini transat, il donne une fourchette « entre 20 000 et 100 000 euros sur deux ans. » pour finir, marc chopin explique comment la ville des sables d’olonne, après n’avoir vécu que pour le vendée globe, s’ouvre à d’autres courses, il confirme par ailleurs la création d’un centre d’entraînement qui accueillera 14 mini en 2022 et cherche son entraîneur ! diffusé le 21 septembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-09-2021
59:42
ce 42e épisode de pos. report est consacré à classe ultim, avec deux invités qui prendront le départ le 7 novembre de la transat jacques vabre : kevin escoffier, co-skipper d’armel le cléac’h sur le maxi banque populaire xi, et thomas rouxel, qui accompagnera thomas coville sur sodebo ultim 3. nos deux invités commencent par raconter comment ils ont préparé cette année la transat en double, avec notamment un fonctionnement à quatre sur sodebo ultim 3, avec en plus matthieu vandame et corentin horeau, un dispositif qui permet, selon thomas rouxel « d’avoir des regards extérieurs et d’alterner les duos. » kevin escoffier confie de son côté que la priorité, sur banque populaire xi, mis à l’eau fin avril dernier, est tournée vers la fiabilité, en particulier des nombreux systèmes à bord (safrans rétractables, montée et descente des foils, réglage du rake…). l’ancien patron du bureau d’études du team banque populaire détaille les principales différences entre le précédent trimaran, banque populaire ix, perdu sur la route du rhum 2018, et le dernier sorti, dont le centre de gravité est plus avancé, ce qui lui permet de « naviguer bow down, avec le nez qui pique, afin d’être beaucoup plus stable à la gîte et plus facile. » thomas rouxel explique de son côté les dernières évolutions sur sodebo ultim 3, avec notamment des nouveaux safrans de flotteurs rétractables et plus profonds, « pour gagner en fiabilité et en contrôle. » les deux marins évoquent également la concurrence, du nouveau svr lazartigue, sur lequel, selon kevin escoffier, les architectes et l’équipe de merconcept « ont poussé le curseur aérodynamique très loin », au maxi edmond de rothschild, qu’ils considèrent tous les deux comme le favori de la transat jacques vabre, en passant par actual ultim 3, qu’ils estiment capable de tirer son épingle du jeu sur la transat en double. pour finir, kevin escoffier évoque son projet imoca toujours soutenu par prb, avec un bateau en cours de construction en angleterre au chantier carrington qu’il attend à lorient « pour noël ». avec une mise à l’eau au printemps prochain, l’intéressé n’excluant pas de participer à the ocean race en plus de la route du rhum fin 2022. thomas rouxel continuera sans doute de son côté à accompagner thomas coville en ultim, tout en restant attentif à d’autres projets. diffusé le 28 septembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-09-2021
57:19
ce 43e épisode de pos. report est consacré à la première étape de la mini transat eurochef - dont le podium en proto est connu depuis lundi - et à la class40. avec deux invités qui ont chacun remporté la mini : ian lipinski, en 2015 (série) et en 2017 (proto), et françois jambou, qui s’est imposé en proto en 2019. les deux marins préparent également la transat jacques vabre, le premier à la barre de son plan raison crédit mutuel (avec julien pulvé), le second comme co-skipper de sébastien audigane sur le mach 40.3 entrepreneurs pour la planète.    nos deux invités commencent par saluer la belle victoire de tanguy bouroullec sur la première étape de la mini transat, se montrant impressionnés par la façon dont le skipper du pogo foiler a réussi à remonter un handicap de 45 milles sur pierre le roy, allant parfois 2 nœuds plus vite. françois jambou souligne également la performance de fabio muzzolini, sur un bateau qu’il a mis du temps à apprivoiser, et de la russe irinia gracheva, qui a pris la quatrième place. ils évoquent ensuite la mise à l’abri au nord-ouest de l’espagne de la quasi-totalité de la flotte le week-end dernier pour laisser passer un gros coup de vent sur la région du cap finisterre, estimant que les coureurs avaient dû se mettre d’accord par vhf pour s’arrêter en même temps, ce que n’a peut-être pas compris l’allemand melwin fink. ce dernier a en effet poursuivi sa route, ce qui explique pourquoi il est aujourd’hui en tête avec une énorme avance sur tous les favoris. nous ouvrons ensuite une page class40 : les deux skippers racontent comment ils ont préparé la transat jacques vabre, ian lipinski détaillant notamment les optimisations faites l’hiver dernier sur crédit mutuel qui en font aujourd’hui un bateau bien plus performant au reaching, mais aussi au près. françois jambou explique de son côté que sébastien audigane a, comme d’autres, raboté le brion de son mach 40.3, une optimisation qui, selon ian lipinski - qui l’a observée sur le class40 de luke berry - produit « des gains spectaculaires ». et va peut-être permettre aux bateaux sortis avant les scows de tirer leur épingle du jeu sur la jacques vabre, surtout sur un parcours modifié donnant la part belle au vmg. les deux marins évoquent les forces en présence de la transat en double, le succès de la class40, avec « des bateaux sympas, plus confortables que les mini et encore maniables » selon ian lipinski, avant d’évoquer leur avenir. pour le skipper de crédit mutuel, il passe par la route du rhum en 2022 et, peut-être, the race around (course autour du monde en quatre étapes) l’année suivante, françois jambou tentant de son côté de monter un projet figaro, tout en continant d’entraîner des ministes du côté de concarneau. diffusé le 5 octobre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-10-2021
53:47
ce 44e épisode de pos. report, spécial club de la presse, évoque l’actualité de la voile de compétition en compagnie de camille el bèze, journaliste indépendante, qui travaille notamment pour le site du vendée globe, dont elle est rédactrice en chef, ce qui est également le cas de frédéric pelatan, par ailleurs rédacteur en chef du journal du nautisme, tandis que notre troisième invitée est laurène coroller, journaliste pour voiles & voiliers. avec cette dernière, qui a suivi le week-end dernier le spi ouest-france, nous commençons par parler de la 43e édition de ce traditionnel rendez-vous, décalé, covid oblige, pour la deuxième année de suite de pâques à l’automne, et qui aura notamment été marqué par le retour des figaro, puisque la classe organisait à l’occasion son national équipage, une première sur les figaro 3. un national remporté par pierre leboucher sur guyot environnement, une belle manière pour le skipper de clore un partenariat qui s’achève cette année. deuxième sujet du jour, la mini transat eurochef, dont le dénouement de la première étape a eu lieu en fin de semaine dernière en série, avec la victoire du jeune allemand melwin fink qui, contrairement à la quasi-totalité de la flotte, ne s’est pas abrité en espagne, d’où l’énorme avance à l’arrivée sur ses deux poursuivants, christian kargl et hugo dhallenne. pour nos invités, si la question se pose du « gentlemen’s agreement » au sein de la flotte qui a pu être mal compris, ils soulignent tout de même la très belle performance du vainqueur, qui s’élancera sur la deuxième étape avec une marge très importante, mais une étiquette de favori pas forcément facile à assumer, à 19 ans. nous évoquons ensuite le circuit sailgp, qui faisait escale le week-end dernier à cadix ; nos invités commentent notamment le remplacement au sein de l’équipe de france de billy besson par quentin delapierre, que frédéric pelatan confie avoir pressenti lorsqu’il s’était rendu cet été sur le grand prix du danemark à aaarhus, en raison notamment de « l’ambiance tendue » qui régnait entre le skipper et l’anglais leigh mcmillan, le régleur d’aile. nous terminons par la transat jacques vabre dont le départ sera donné le 7 novembre du havre, une édition qui enthousiasme nos trois spécialistes en raison de son plateau – « dans chaque classe, c’est quasiment impossible de faire des pronostics », souligne laurène coroller – et de son triple parcours qui fait dire à camille el bèze : « stratégiquement, on va se régaler devant la carto. » diffusé le 12 octobre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-10-2021
58:31
ce 45e épisode de pos. report est consacré, une fois n’est pas coutume, au circuit irc et plus particulièrement à la middle sea race, dont la 42e édition s’élance samedi 23 octobre de la valette (malte). nos deux invités seront sur la ligne de départ, stéphane névé à bord du tp52 paprec recyclage, jacques pelletier à la barre de son proto de 41 pieds sur plans valer l’ange de milon. l’un comme l’autre commencent par présenter leur parcours nautique : jacques pelletier a beaucoup navigué en solitaire, participant à sept reprises à la solitaire du figaro, entre 1979 et 1985, avant de courir la transquadra puis de se consacrer aux courses en équipage sur le circuit irc ; stéphane névé a, quant à lui, débuté par la planche avant de découvrir l’habitable puis de faire la rencontre de jean-luc petithuguenin, patron de paprec, avec lequel il a monté un projet sportif qui se poursuit vingt ans plus tard. nos deux invités évoquent également leurs bateaux respectifs, un proto de 12 mètres signé jacques valer et construit par charlie capelle pour jacques pelletier, un tp52 de 2011 pour stéphane névé, que l’équipe paprec a fait évoluer l’hiver dernier pour le typer davantage vers le large, son objectif étant désormais de se consacrer davantage aux courses hauturières qu’aux épreuves de type grand prix. ils nous expliquent comment fonctionne la jauge irc qui permet, via un système de coefficient, « de faire courir les uns contre les autres des bateaux ayant des caractéristiques de dimension et de forme différentes », rappelle jacques pelletier. ce dernier disputera ainsi la middle sea race, à laquelle il a participé une première fois en 2019, en irc 4, tandis que paprec recyclage est inscrit en irc 1, soit la catégorie qui réunit les plus grandes unités comme le dernier né de 125 pieds skorpios, mais aussi comanche ou rambler, - qui détient toujours le record de l’épreuve (47 heures et 55 minutes). stéphane névé fait par ailleurs une photographie du circuit des 52 super series, auquel l’équipe paprec participe depuis plusieurs saisons, un circuit très professionnel, sur lequel lui et ses équipiers ont « appris beaucoup de choses », ce qui leur permet de mieux maîtriser leur tp52. nos deux invités finissent par raconter comment ils organisent leur logistique, sachant qu’ils naviguent entre manche, atlantique, méditerranée, mais aussi parfois caraïbes l’hiver et dans l’hémisphère sud pour la sydney-hobart.  diffusé le 19 octobre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserand hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-10-2021
1:05:42
ce 46e épisode de pos. report est consacré à la classe ocean fifty, à un peu moins de deux semaines du départ de la transat jacques vabre, à laquelle participeront nos deux invités, erwan le roux, à la barre de koesio, et sam goodchild, aux commandes de leyton. nous commençons par revenir avec eux sur la première édition du pro sailing tour qui s’est achevée en août par la victoire de leyton. erwan le roux, qui est également président de la classe ocean fifty, dresse un bilan « très positif » de cette saison initiale - qui va donner lieu à une série - actuellement en cours de montage, attendue en février 2022 -, annonçant, au passage, que la seconde édition débutera sans doute en mai en méditerranée pour se terminer en bretagne. il se réjouit par ailleurs de voir arriver un huitième acteur en 2022, eric péron, et en espère d’autres plus tard, même s’il est aujourd’hui très compliqué de construire de nouveaux bateaux, les chantiers étant tous surchargés. nous ouvrons ensuite une large page transat jacques vabre. les deux marins présentent leurs bateaux respectifs : un plan vplp construit chez cdk (mis à l’eau en 2017 sous le nom de ciela village), très peu modifié depuis, pour sam goodchild ; un autre plan vplp fabriqué chez persico et mis à l’eau en 2020 pour erwan le roux qui a mené un important chantier de fiabilisation l’été dernier. le skipper de koesio raconte également comment il a trouvé son sponsor, nouvel entrant dans la course au large, qui a privilégié un projet compétitif en ocean fifty à un vendée globe « en d2 ou d3. » les deux marins expliquent également leurs choix de co-skipper, aymeric chappellier, team-manager de leyton pour l’anglais, xavier macaire pour erwan le roux, et évoquent le plateau de cette jacques vabre, très homogène. ils finissent par parler de leurs objectifs à plus long terme, avec, après la route du rhum 2022, une forte envie de vendée globe pour sam goodchild, et de tour du monde, quel qu’il soit, pour le skipper trinitain. diffusé le 26 octobre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-10-2021
46:43
ce 47e épisode de pos. report est consacré à la transat jacques vabre normandie le havre qui s’élance le dimanche 7 novembre, avec deux marins qui y participeront en imoca, louis burton, skipper de bureau vallée, qui sera accompagné de davy beaudart, et fabien delahaye, co-skipper de macsf aux côtés d’isabelle joschke. l’un comme l’autre commencent par raconter comment se passe la semaine avant le départ, entre derniers moments en famille, partie de golf, briefing de l’organisation et étude détaillée de la météo à partir de jeudi. une météo qui, cette année, aura un parfum de nouveauté, puisque le parcours en imoca se terminera par un tronçon entre le brésil et le martinique, soit un passage dans l’autre sens du pot-au-noir, différent de celui qu’a connu louis burton sur le dernier vendée globe, puisqu’il s’agit de faire de l’ouest et non de remonter vers l’europe. le troisième de la course autour du monde en solitaire revient sur le rachat « en 48 heures » du plan manuard l’occitane peu après son arrivée aux sables d’olonne et la prise en main d’un bateau très différent de son précédent (l’ancien banque populaire viii), « qui va beaucoup plus vite entre 70 et 130 degrés du vent », mais nécessite de « surveiller en permanence la zone rouge » en raison de la charge pesant sur le gréement. fabien delahaye explique quant à lui comment il a préparé la transat jacques vabre au cœur d’une saison chargée, puisqu’il a disputé le circuit figaro, dont la solitaire (5e place), et évoque les objectifs de macsf qui, selon lui, va « boxer » dans la catégorie des foilers de génération 2016 ou des bateaux plus anciens mais dotés de grands foils, comme initiatives cœur. l’objectif de louis burton sera « d’essayer de tenir la dragée haute aux bateaux les plus rapides et de faire en sorte que le bateau finisse sa première transat », le skipper de bureau vallée présente par ailleurs son co-skipper, davy beaudart, un marin doté « d’un bagage technique colossal. » nos deux invités finissent par parler d’avenir, avec un chantier hivernal d’optimisations pour bureau vallée, une page figaro qui se tourne pour fabien delahaye, le normand souhaitant « basculer sur des bateaux plus gros. »  diffusé le 2 novembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-11-2021
1:03:03
ce 48e épisode de pos. report est consacré à la transat jacques vabre normandie le havre, dont le départ a été donné dimanche, et à la mini transat eurochef, qui est proche du dénouement. nos invités : le consultant météo des deux courses, christian dumard, et hubert lemonnier, responsable du dossier direction de course au sein de la classe imoca. l’un comme l’autre commencent par raconter comment ils ont vécu la semaine précédant le départ de la transat jacques vabre, avec un parfum de retrouvailles chez tous les acteurs de la course au large. hubert lemonnier commente ensuite le démâtage de bureau vallée, qui l’a surpris au vu des conditions que louis burton et davy beaudart rencontraient alors. christian dumard détaille la situation météo très inhabituelle à cette époque de l’année dans le golfe de gascogne avec une dorsale anticyclonique qui s’est mise en place sur un axe sud-ouest/nord-est qui a conduit à un regroupement général dans toutes les classes. la quasi-totalité de la flotte a choisi de la traverser en faisant cap au sud, plutôt que de prendre le risque d’une route à l’ouest qui constituait « un pari à 5-6-7 jours », assez incertain en raison de « la position de petites dépressions mal appréhendée par les modèles météo. » le consultant météo de la route du café évoque la suite du programme, avec peu de grandes options stratégiques, mais beaucoup de placement en raison d’une situation d’alizé compliquée au début, ce qui conduit certains routages à conseiller des trajectoires près des côtes africaines. nous ouvrons ensuite une page mini transat, christian dumard analysant les différentes options de la seconde étape, jugeant qu’en ce qui concerne les protos, le leader pierre le roy « a les choses bien en main » en vue de la victoire d’étape et au général, à un peu plus de trois jours de l’arrivée. la situation est bien plus incertaine en série avec une « homogénéisation de l’alizé » entre nord et sud qui rend le jeu encore très ouvert. diffusé le 9 novembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-11-2021
1:00:34
comme tous les mois, pos. report se mue en club de la presse, en recevant trois journalistes pour commenter l’actualité voile du moment. pour ce 49e épisode, nos invités sont hélène cougoule, grand reporter au service des sports de canal +, stéfan l'hermitte, grand reporter à l'equipe, et françois-xavier de crécy, rédacteur en chef de voile magazine. avec eux, nous commençons par évoquer l’arrivée de la mini transat eurochef et les victoires de pierre le roy en proto et d’hugo dhallenne en série (sur deux plans david raison). françois-xavier de crécy confie avoir été impressionné par « les moyennes assez dingues » tenues à certains moments par le premier, rappelant par ailleurs que david raison a « initié un mouvement de fond en repensant le scow », qui commence à toucher également les bateaux de croisière. stéfan l’hermitte loue de son côté « l’école de la liberté » qu’est la mini transat, une épreuve qui continue à accueillir des profils très différents, notamment des étrangers et des femmes, bien plus représentés sur cette course que dans d’autres. nous ouvrons ensuite une page transat jacques vabre en balayant les quatre classes de bateaux. hélène cougoule, qui a consacré un épisode de l’émission intérieur sport au duo armel le cléac’h/kevin escoffier, analyse la performance des deux skippers de banque populaire xi, deuxièmes ce mardi, qui « remplissent pour l’instant leur mission », avec « une target toujours devant », à savoir le maxi edmond de rothschild, le favori, qui tient pour l’instant son rang. en imoca, nos trois invités soulignent « la maturité incroyable » d’une classe et de marins qui, pour reprendre les mots d’hélène cougoule, ont bénéficié au havre d’un « effet vendée globe assez génial ». pour eux, la transat donne pour l’instant lieu à « la hiérarchie attendue », avec trois bateaux de tête - linkedout, charal, apivia - menés par « trois skippers qui ont des revanches à prendre », selon stéfan l’hermitte. françois-xavier de crécy évoque ensuite la régate en ocean fifty, « une classe en pleine bourre qui rappelle un peu l’orma », tandis que nous achevons cet épisode par la class40, qui, pour stéfan l’hermitte, « reste une classe assez accessible et réunit un beau mix générationnel, un mouvement qu’il faut encourager. » hélène cougoule souligne de son côté la bonne prestation du duo féminin amélie grassi/marie riou sur la boulangère bio, mis à l’eau un mois avant le départ. diffusé le 16 novembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-11-2021
1:01:30
ce 50e épisode de pos. report est bien évidemment consacré à la transat jacques vabre normandie le havre, dont les trois premiers ocean fifty ont coupé la ligne d’arrivée dans la nuit de lundi à mardi. nos deux invités sont impliqués l’un comme l’autre sur cette route du café, en tant que membres de cellules de routage : corentin douguet pour l’ultime svr lazartigue et l’ocean fifty solidaires en peloton-arsep, philippe legros pour sodebo ultim 3. ils commencent d’ailleurs à raconter comment fonctionnaient leurs cellules de routage respectives, composées de christian ponthieu et d’un membre tournant de l’équipe de svr lazartigue d’un côté, de thierry douillard et de l’australien will oxley « pour élargir le champ de vision », chez sodebo. nos invités commentent ensuite la victoire de primonial et le podium en ocean fifty, « pas vraiment une surprise » pour corentin douguet, philippe legros se montrant « ravi pour cette classe qui va émerger au grand jour. » nous passons ensuite aux ultimes et à la domination du maxi edmond de rothschild qui, pour nos deux experts « est parfaitement logique », tant celui qui était considéré avant le départ comme le grand favori est en avance en termes de « préparation et de raffinement » par rapport à des bateaux plus jeunes. philippe legros fait part de la « frustration » qui anime l’équipe de sodebo suite à l’avarie de flotteur tribord survenue avant madère, d’autant que sodebo ultim 3 s’était montré jusque-là « extrêmement performant en début de vol au portant, dans 14-17 nœuds. » nos deux invités évoquent ensuite la flotte imoca et la prise de pouvoir de linkedout (thomas ruyant/morgan lagravière), philippe legros estimant que la vitesse de ce dernier a fait la différence au portant sur le tronçon entre le brésil et la martinique, là où apivia s’était montré « dominateur voire insolent au reaching. » nous concluons par la class40, que corentin douguet suit de près, puisqu’il disposera début janvier d’un nouveau lift 2 (plans lombard) en vue de la prochaine route du rhum. au vu de « la régate géniale » toujours en cours, le nantais se dit qu’il a « fait le bon choix d’aller vers la class40. » diffusé le 23 novembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-11-2021
59:47
ce 51 épisode de pos. report est une nouvelle fois consacré à la transat jacques vabre normandie le havre et plus précisément aux classes imoca et class40, dont les premiers sont arrivés à fort-de-france entre le jeudi 25 et le lundi 29 novembre. nos invités sont le skipper du futur imoca v&b-monbana-mayenne, maxime sorel, vainqueur de cette route du café en 2017 en class40, et les présidents des classes imoca et class40, antoine mermod et halvard mabire. antoine mermod, qui revient tout juste de martinique, commence par raconter le contexte particulier sur place, dans un climat social très tendu, contraignant les marins arrivant de nuit à respecter le couvre-feu nocturne avant d’être accueillis sur le ponton d’honneur. nous évoquons ensuite la course en imoca et notamment la victoire du tandem thomas ruyant/morgan lagravière, qui, en plus d’avoir très bien navigué, a bénéficié, selon le président de la classe imoca, de sa nouvelle version de foils, plus efficace au portant que ceux d’apivia, ce dernier s’étant montré auparavant dominateur au reaching. un apivia que maxime sorel, qui en fait actuellement construire un sistership, a particulièrement suivi, même s’il estime que les conditions météo très particulières de cette édition ne permettent pas vraiment de tirer des conclusions techniques. nous évoquons ensuite les performances d’arkéa paprec, avec un « vrai soulagement » à l’arrivée, d’après antoine mermod, pour sébastien simon et l’équipe d’avoir enfin terminé une grande course, d’intiatives cœur – halvard mabire soulignant le talent du duo sam davies/nicolas lunven – et de prysmian group, premier « petit foiler » à l’arrivée. nous ouvrons ensuite une page class40, nos trois invités ayant suivi avec passion une transat qui aura été serrée jusqu’au bout avec 17 bateaux sur la ligne en 16 heures. maxime sorel, qui a gagné la jacques vabre en 2017 avec antoine carpentier, vainqueur de sa troisième transat en double consécutive (il s’était imposé en 2019 avec gilles lamiré en ocean fifty), met en avant le caractère de battant du skipper de redman, parfaitement complété, selon halvard mabire, par pablo santurde qui a su canaliser sa fougue. antoine mermod se montre impressionné par la manière dont les vainqueurs auront su gérer toute la fin de course, avec une meute à leurs trousses, nous évoquons ensuite les bonnes surprises et les différences architecturales, avec notamment des vitesses impressionnantes pour les nouveaux pogo s4. des bateaux signés guillaume verdier, auteur d’un quasi grand chelem sur cette jacques vabre. diffusé le 30 novembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-11-2021
1:01:48
ce 52e épisode de pos. report est consacré au marin de l’année 2021, dont le nom a été dévoilé lundi soir lors de la soirée des champions organisée par la fédération française de voile, yannick bestaven. le vainqueur du vendée globe est notre invité, tout comme le président de la ffvoile, jean-luc denéchau. ce dernier commence par expliquer comment se passe l’élection, avec une commission de la fédération qui choisit les nominés, soumis ensuite au vote d’un jury, composé notamment de journalistes et d’anciens lauréats, qui a eu lieu lundi. le président de la ffvoile raconte que les débats ont été animés, notamment lorsqu’il s’agissait de choisir quelle discipline distinguer, entre voile olympique et course au large, même si, finalement, yannick bestaven a fait l’unanimité, élu dès le premier tour du scrutin devant charline picon et nicolas goyard. le skipper de maître coq revient ensuite sur sa folle journée de lundi, entre remise de l’insigne de chevalier de la légion d’honneur à l’elysée et titre de marin de l’année, et explique qu’il a été touché par les mots d’emmanuel macron qui a mis en valeur son parcours pour en arriver là. tout comme jean-luc denéchau, il se félicite également que la voile soit ainsi mise à l’honneur et il souligne la performance de sa dauphine, charline picon. yannick bestaven raconte ensuite en quoi sa victoire sur le vendée globe a changé sa vie, avec plus de reconnaissance, notamment auprès des jeunes, et des moments forts, comme un vol avec la patrouille de france, il estime aussi que ce tour du monde lui a permis de « grandir » et revient sur les émotions vécues pendant ses 80 jours de mer. jean-luc denéchau met lui aussi en avant l’impact positif du vendée globe auprès des jeunes, nous revenons ensuite avec lui sur un autre temps fort de l’année 2021, les jeux olympiques de tokyo, dont le président de la fédération française de voile tire un bilan positif (trois médailles). un bilan que les équipes de france espèrent meilleur dans trois ans à l’occasion des jeux de paris 2024 pour lesquels, explique son président, la ffvoile s’est mise en ordre de marche. yannick bestaven détaille quant à lui ses prochaines grandes échéances, avec en priorité la route du rhum 2022 sur un nouvel imoca, construit chez cdk dans les moules de 11th hour racing-malama et attendu en juin. diffusé le 7 décembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-12-2021
49:30
ce 53e épisode de pos. report spécial club de la presse est l’occasion de faire une rétro de l’année voile 2021 avec nos trois invités, anne millet, qui anime le podcast les dessous de la voile, frédéric pelatan, rédacteur en chef du journal du nautisme, et didier ravon, journaliste pour voiles & voiliers et libération. nous commençons par ouvrir une page vendée globe, nos invités étant assez unanimes pour dire que son vainqueur yannick bestaven mérite son titre de marin de l’année et que cette édition aura été « magique » pour reprendre le qualificatif d’anne millet. « le type qui a écrit le scénario est vraiment très fort », ajoute frédéric pelatan. tous évoquent leurs coups de cœur, pour benjamin dutreux et pip hare (anne millet), louis burton (frédéric pelatan), didier ravon adressant un « coup de cœur général » pour un vendée globe 2020 « au casting formidable et au scénario de film. » place ensuite à la coupe de l’america qui a laissé une impression plus mitigée à nos invités : « j’ai trouvé la prouesse technologique extraordinaire, mais je me suis un peu ennuyé », résume didier ravon, anne millet estimant que la coupe « devient de plus en plus un entre-soi. » nous parlons ensuite de course au large, avec la transat en double concarneau-saint-barth et the ocean race europe, qui a plu à frédéric pelatan à la fois pour son parcours et parce qu’il juge « très intéressant que les imoca soient menés en équipage, ça leur donne une dimension supplémentaire. » nous ouvrons un chapitre olympique, avec un bilan français sur les jeux de tokyo (deux médailles d’argent, une de bronze) jugé globalement bon, avec mention spéciale d’anne millet pour charline picon, « une tenace », didier ravon ayant de son côté été bluffé par les performances des marins, français et étrangers, parvenus à conserver leur titre ou leur place sur le podium d’une olympiade à l’autre. la seconde partie de la saison a été dominée par les courses au large, avec d’abord la solitaire du figaro sur laquelle « a soufflé un vent de jeunesse », selon anne millet, à l’image de son vainqueur pierre quiroga dont frédéric pelatan dit : « Ça faisait un moment qu’on attendait de le voir éclabousser le circuit. » nos trois invités ont tous été assez enthousiasmés par la transat jacques vabre marquée par « la vraie belle victoire de guerriers » (frédéric pelatan) de primonial en ocean fifty, le succès attendu du duo cammas-caudrelier en ultime, le premier en imoca de thomas ruyant et la troisième victoire de suite d’antoine carpentier (deux en class40, une en ocean fifty). nous clôturons cet épisode en parlant de la mini transat qui a consacré pierre le roy et hugo dhallenne. diffusé le 14 décembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-12-2021
1:12:50
format particulier pour ce 54e et dernier épisode de l’année de pos. report, qui est l’occasion de présenter les huit personnes composant aujourd’hui l’équipe de tip & shaft et de leur demander quels sont leurs coups de cœur de l’année voile 2021. violette genot, chargée de contenus et marketing digital, est la première à s’exprimer, confiant avoir particulièrement apprécié le pro sailing tour, nouveau circuit des ocean fifty, et son équipage vainqueur, celui de leyton, mené par sam goodchild. marine guillemot, chargée de projet sur les événements, a quant à elle beaucoup aimé les arrivées successives du vendée globe, toujours riches en émotions, elle a d’ailleurs suivi sur l’eau celle du dernier à avoir franchi la ligne, le finlandais ari hussela. cheffe de projet contenu et marketing digital, amandine luce retient avant tout la solitaire du figaro, entre domination de pierre quiroga et persévérance de ceux qui, chaque année, remettent ça, à l’instar de xavier macaire et alexis loison. directeur des opérations, frédéric chevance a, lui, particulièrement apprécié le profil du skipper allemand boris herrmann, 5e du vendée globe, il adresse également un coup de cœur « auto-promo » à sailorz, la plateforme de vidéo à la demande dédiée à la voile de compétition, lancée par tip & shaft le 1er décembre. axel capron, rédacteur en chef de tip & shaft, a quant à lui retenu la victoire de pierre quiroga sur la solitaire, pleine de maîtrise, et la transat jacques vabre en class40, qui a révélé une multitude de talents et de profils différents. même coup de cœur pour la class40 chez pierre-yves lautrou, éditeur de tip & shaft, qui met en avant l’évolution technologique des bateaux, l’ancien ministe place également en haut de la pile de ses moments forts de l'année l’édition 2021 de la mini transat, riche en rebondissements. nous terminons ce tour de table avec violette lemercier, cheffe de projet événements, qui, comme violette genot, a retenu le pro sailing tour, tout en gardant une affection particulière pour les séries olympiques – elle a navigué à haut niveau en 49er fx -, et notamment la performances de charline picon sur les jeux (médaille d’argent en planche rs:x).  diffusé le 21 décembre 2021 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-12-2021
35:14
ce 55e épisode de pos. report, le premier de l’année 2022, est consacré au trophée jules verne avec trois invités qui, depuis novembre, sont en attente d’une fenêtre météo pour s’élancer à bord de sails of change (auparavant spindrift 2) : benjamin schwartz, xavier revil et thierry chabagny. ils commencent par expliquer leurs rôles respectifs à bord : benjamin schwartz s’occupe de la navigation, en compagnie du skipper yann guichard, en lien direct avec le routeur à terre, jean-yves bernot ; xavier revil est chef de quart, l’équipage fonctionnant avec deux quarts de quatre ; thierry chabagny est navigant, passant son quart entre la barre, les réglages des voiles et, parfois, le réglage du pilote automatique. un pilote utilisé pour la première fois sur cette campagne car capable de très bien barrer, particulièrement au reaching « parce qu’il n’a pas peur », explique xavier revil. ce dernier détaille ensuite les modifications effectuées l’hiver dernier sur sails of change, avec notamment une coque centrale raccourcie de trois mètres pour être à la même longueur que les flotteurs (37 mètres), une nouvelle déco, des safrans de flotteurs et un jeu de voiles neufs, ainsi qu’une casquette agrandie et fermée pour davantage protéger l’équipage. thierry chabagny confie son attachement à ce bateau avec lequel il a, en compagnie notamment de xavier revil, décroché le trophée jules verne en 2012 lorsqu’il s’appelait banque populaire v, et qui « mériterait de battre le record. » benjamin schwartz explique quant à lui ce qu’est une fenêtre idéale et les raisons pour lesquelles sails of change, passé deux fois en code vert fin novembre, n’est finalement pas parti. si aucune opportunité ne se présente cette semaine, il précise que l'équipe surveille une éventuelle fenêtre autour du 20 janvier, la limite pour partir étant la première quinzaine de février. xavier revil et thierry chabagny racontent comment ils occupent leur temps en attendant, le second expliquant que la situation est rendue particulièrement compliquée par la nouvelle vague de covid qui fait peser une menace constante d’être débarqué de l’équipage en cas de contamination. pour finir, xavier revil, le seul du trio à être permanent chez spindrift racing, évoque les débuts du team en 2021 sur le nouveau tf35, catamaran volant capable de décoller par 7 nœuds de vent – projet dont il est responsable au sein de l’équipe – et qui va se poursuivre en 2022 entre le lac léman et l'italie. thierry chabagny et benjamin schwartz expliquent quant à eux qu'ils ne sont pas encore fixés sur leur programme de l’année, concentrés à 100% sur cette campagne de jules verne. diffusé le 11 janvier 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : clovis tisserandhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-01-2022
56:01
ce 56e épisode de pos. report reçoit trois invités dont l’objectif est de s’aligner pour la première fois au départ du vendée globe en 2024 : violette dorange, tanguy le turquais et louis duc. tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit figaro beneteau, violette dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième solitaire ; tanguy le turquais, qui disputait sa cinquième saison en figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec corentin douguet, sur la transat concarneau-saint-barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la solo guy cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la solitaire en raison d’une étape manquée. quant à louis duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l’ancien imoca de clément giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la jacques vabre 2019) avant de s’élancer sur la jacques vabre avec marie tabarly et une 14e place à la clé. « c’était à la fois inimaginable au lancement du projet d’être au départ de la jacques vabre et d’y être compétitif », confie le normand. qui a cependant déchanté, puisque son imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu’il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension. nos invités détaillent ensuite leurs projets de vendée globe respectifs : violette dorange, qui a prévu de continuer en figaro cette année, compte ensuite louer hubert (ex yes we cam !) à jean le cam, qui va l’accompagner sportivement et techniquement au sein d’un « petit collectif » également composé de benjamin ferré et d'eric bellion. elle vise un budget annuel de 1,5 million d’euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » tanguy le turquais, qui a choisi de plaquer le circuit figaro pour aller au bout de son rêve de vendée globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter groupe apicil à damien seguin, « une super aubaine », mais aussi l’impression de « sauter de l’avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la route du rhum cette année. cette problématique d’achat d’un bateau d’occasion a également été au centre des préoccupations de louis duc, d’autant qu’il a au départ fait l’acquisition d’une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. lui aussi vise le rhum, pour lequel il s’est inscrit très tôt, comme tanguy le turquais, les places étant limitées (25). nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du vendée globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation.  diffusé le 18 janvier 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-01-2022
58:50
ce 57e épisode de pos. report est consacré à la transquadra, dont la deuxième étape s’élance samedi de funchal (madère) à destination du marin, en martinique (2 700 milles), avec 75 bateaux au départ, dont 22 en solitaire. nos invités : le fondateur et organisateur de l'épreuve, mico bolo, et le skipper du jpk 1030 foggy dew, noël racine, fidèle depuis des années du circuit irc et qui participe pour la première fois à l’épreuve. il s'est classé troisième en double (en temps compensé) - aux côtés de ludovic sénéchal - de la première étape courue en août dernier (flotte atlantique, partie de lorient). mico bolo commence par revenir sur la genèse de la transquadra, lancée il y trente ans par des amis du club nautique hoëdicais qui pensaient à l’origine ne faire qu’une seule édition pour le plaisir de traverser l’atlantique. avant que, le succès aidant, l’épreuve ne se développe pour atteindre jusqu’à 90 bateaux participants (80 ont pris le départ de la première étape sur l’édition 2021-2022). noël racine explique de son côté pourquoi il s’est lancé pour la première fois à l’assaut de la transquadra : « c’est comme quand on demande aux alpinistes pourquoi l’everest ? parce qu’il est là ! » le normand a choisi de la courir en double aux côtés d’un marin aguerri, ludovic sénéchal, le premier s’occupant surtout de la navigation, le second de mener le bateau. il raconte également comment il prépare la météo en amont des étapes avec christian dumard. il présente ensuite son bateau le jpk 1030, spécialement acheté pour la transquadra car plus typé large et brise que son précédent, le jpk 1010. mico bolo évoque de son côté la véritable « course à l’échalote » à laquelle se livrent les différents chantiers pour tenter de gagner la transat. une compétition qui concerne aussi les coureurs, de mieux en mieux préparés, presque professionnellement pour certains, même si la course reste réservée aux amateurs. « dans les années 1990, on avait des concurrents qui pêchaient le thon ! » sourit mico bolo. qui parle, pour finir, de l’organisation, assurée par les « chemises rouges », des bénévoles - souvent anciens participants -, et de l’avenir d’une course qui, selon lui, doit « rester stable » car elle est « lourde financièrement, familialement et professionnellement. » diffusé le 25 janvier 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-01-2022
57:29
ce 58e épisode de pos. report revient sur la huitième édition de la rorc transatlantic race qui s’est achevée la semaine dernière sur l’île de grenade, avec deux de ses participants : xavier macaire, qui faisait partie de l’équipage du mylus 60 lady first 3, skippé par jean-pierre dréau, et damien durchon, boat captain du maxi comanche, vainqueur de l’épreuve, en temps réel en monocoque et en temps compensé en irc. deux marins qui, coïncidence, se sont connus, enfants, sur la plage normande de coutainville, où ils ont tiré leurs premiers bords en dériveur. peu connu en france, damien durchon raconte le parcours qui l’a conduit à devenir le boat-captain de comanche, après le rachat du plan vplp-verdier fin 2019 par des propriétaires russes. il détaille également le fonctionnement de l’équipe, avec cinq permanents à l’année qui s’occupent du bateau, basé à la ciotat, et un équipage composé par l’australien mitch booth. xavier macaire explique quant à lui comment il a été intégré à l’équipage de lady first 3, « subtil mélange » entre amateurs de la région de marseille et professionnels, comme lui et christopher pratt, chargés notamment de la navigation et de la performance. l’objectif du propriétaire est en effet de régater à bon niveau « et dans une bonne ambiance » sur des courses au large ou semi-hauturières, comme la transatlantic race, le fastnet ou la middle sea race. nos deux invités racontent leur transatlantic race, avec un objectif, rempli, de record de l’épreuve pour comanche, qui n’avait pas vraiment de concurrents directs, et celui de mener le bateau à bon port tout en étant le plus performant possible pour lady first 3, 5e en irc 0. xavier macaire revient ensuite sur sa transat jacques vabre avec erwan le roux, conclue à la deuxième place en ocean fifty sur koesio, évoquant « un super bilan » -, avant d’expliquer pourquoi il a choisi – projet officiellement annoncé 5 minutes avant l’enregistrement de cet épisode – de se lancer avec son partenaire groupe snef en class40 sur un bateau neuf, pogo s4 (plan verdier) construit chez structures. damien durchon conclut en confiant ne pas être tenté plus que ça par la course au large « à la française », même s’il la suit assidûment, notamment xavier macaire qu’il en profite pour inviter à venir naviguer sur comanche.  diffusé le 1er février 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-02-2022
53:27
a la veille de l’ouverture du premier one ocean summit de brest, ce 59e épisode de pos. report se penche sur le développement durable dans la voile de compétition avec trois invités concernés par cette thématique : imogen dinham-price, consultante sur ce sujet pour la classe imoca, damian foxall, manager du programme « sustainability » de l’équipe américaine 11th hour racing, et lalou roucayrol, dont le chantier lalou multi vient de mettre à l’eau un class40 100% recyclable, captain alternance, pour keni piperol. nous évoquons d’abord le one ocean summit, à laquelle la classe imoca, charlie enright, skipper de 11th hour racing team, et lalou roucayrol vont d’ailleurs participer, un « honneur » pour ce dernier, damian foxall estimant que c’est l’occasion pour les coureurs et les teams de « montrer leur adhésion » aux sujets liés à la préservation des océans, mais également de « réfléchir à leurs obligations et à leurs devoirs. » tous estiment que même s’il existe une part de « green washing », le développement durable est de plus en plus pris en compte par les marins professionnels, notamment par les plus jeunes, même si quelques pionniers, comme roland jourdain, ont montré la voie. imogen dinham-price cite ainsi le rôle moteur joué au sein de l’imoca par boris herrmann ou par 11th hour racing qui a mis cette thématique au centre de ses préoccupations. avec une priorité, mesurer l’impact écologique des projets (construction de bateaux, fonctionnement au quotidien…) pour ensuite prendre les mesures les plus adéquates afin de le limiter et le compenser. 11th hour racing a ainsi réalisé une analyse de cycle de la vie de la construction de son dernier imoca, qui a fait apparaître 550 tonnes de co2 émis, à comparer avec les 340 tonnes mesurés plus de dix ans plus tôt par roland jourdain sur un imoca. « c’est l’inverse de ce qu’il faut faire et ça pointe le doigt sur les challenges que nous devons relever », commente damian foxall qui explique cette différence importante par les foils (environ 100 tonnes de co2 émis) et des « bateaux de plus en plus complexes construits avec un mélange de matériaux plus important. » lalou roucayrol raconte ensuite comment le chantier lalou multi a construit captain alternance, avec une résine thermoplastique et une mousse recyclables pour un poids et un prix équivalents à un class40 construit en fibre de verre/époxy, même s’il reconnaît une « prise de risque » quant à la mousse, peu éprouvée en compétition. il explique également comment les moules ayant servi à la fabrication des bras avant de l’ocean fifty arkema 4 ont été ensuite déconstruits et recyclés. imogen dinham-price détaille de son côté les mesures prises par l’imoca dans la jauge votée en 2021 : incitation à utiliser des matériaux bio-sourcés pour des éléments non-structurels des bateaux, obligation d’une voile « verte » en 2023… des mesures appréciées par damian foxall car « elles laissent aux équipes l’option de faire leurs propres choix. » nos invités finissent par évoquer le rôle important qu’ont à jouer les classes et les organisateurs de classe pour contribuer à limiter l’impact écologique de la course au large.  diffusé le 8 février 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-02-2022
1:11:31
ce 60e épisode de pos. report est consacré à la classe ocean fifty avec deux invités qui, cette année, s’aligneront sur le pro sailing tour : le premier, benoît marie, y a déjà participé en partie l’an dernier avec armel tripon à la tête du projet the arch, le second, eric péron, va y faire ses débuts cette année et s’apprête à mettre à l’eau son bateau, french touch oceans club, à port-la-forêt. benoît marie commence par raconter comment s’est monté l’an dernier son projet, avec une envie de faire de l’ocean fifty qui remonte à sa victoire sur la mini transat en 2013 et l’a conduit à se rapprocher de damien grimont (entre autres organisateur de the bridge en 2017 et de the arch à horizon 2023) pour l’aider à trouver des sponsors. après l’arrêt de son partenariat avec l’occitane à l’issue du vendée globe 2020, armel tripon est venu se greffer au projet, ce qui a permis à benoît marie, novice sur le support, d’accélérer son apprentissage auprès de celui qui avait remporté la route du rhum 2018 en multi50 (l’ancien nom des ocean fifty). malgré un démâtage lors de l’ultime épreuve du pro sailing tour l’an dernier, les deux marins ont réussi à prendre le départ en novembre de la transat jacques vabre sur leur bateau rebaptisé les ptis doudous, avec une cinquième place à la clé. eric péron explique quant à lui que son projet d’ocean fifty a débuté avant même le lancement du pro sailing tour, qu’il a vu arriver comme « une cerise sur le gâteau », le figariste ayant alors jeté son dévolu sur l’ancien prince de bretagne de lionel lemonchois (vainqueur de la route du rhum 2010) qui a été l’objet d’un gros chantier de transformation, avec notamment l’installation de foils et d’un safran de coque centrale, un changement de mât et de nombreux aménagements ergonomiques. il estime le budget d’une saison en ocean fifty « entre 500 000 et 700 000 euros selon ce qu’on met dedans », assumé à 30% par son club de partenaires, french touch oceans club, le reste étant pris en charge pour 2022 par un partenaire-titre qui sera dévoilé en avril. les deux skippers finissent par évoquer leurs programmes respectifs en 2022 avec une mise à l’eau imminente pour le bateau d’eric péron, suivie de navigations-tests pour valider les modifications puis d’entraînement avant le départ pour toulon, où sera donné en mai le départ du pro sailing tour ; les ptis doudous sortira quant à lui de son chantier d’hiver en mars, avant de mettre également le cap vers la méditerranée, benoît marie annonçant que c’est armel tripon qui mènera l’ocean fifty sur la route du rhum.  diffusé le 15 février 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-02-2022
1:00:56
ce 61e épisode, consacré à la classe imoca, reçoit thomas gaveriaux, directeur général de tr racing, la structure de thomas ruyant, et yoann richomme, nouveau skipper paprec arkéa, qui ont pour point commun d’avoir lancé avec leurs équipes respectives la construction d’un imoca conçu par antoine koch et le cabinet finot-conq. thomas gaveriaux commence par expliquer ce choix d’architectes, avec la volonté, d’une part, de poursuivre une collaboration entamée sur la précédente campagne de vendée globe avec antoine koch, d'autre part, de s’ouvrir à d’autres compétences, en l’occurrence celles de david de prémorel et de pascal conq, qui ont apporté les ressources supplémentaires du cabinet finot-conq. quant à yoann richomme, il met en avant sa proximité avec erwan gourdon, architecte naval pour le cabinet, qu’il a côtoyé pendant ses études à southampton, et une première collaboration appréciée avec l’équipe de pascal conq sur le projet apicil avec damien seguin. nos deux invités expliquent que si la tendance des nouveaux imoca de génération vendée globe 2024 converge vers une étrave spatulée pour mieux passer dans la mer, les carènes devraient être assez différentes selon les architectes, tout comme les formes de foils, ces derniers restant un enjeu important, tant dans la conception que dans la construction des appendices, qui dure de 5 à 7 mois. yoann richomme détaille ensuite comment il a constitué son équipe avec romain ménard, le directeur général, rejoint notamment par simon troel (ex corum) et gautier lévisse (ex banque populaire), une équipe qui, à terme, devrait être composée de 12 permanents. celle de tr racing s’est quant à elle "beaucoup étoffée" entre 2020 et 2022, passant, selon thomas gaveriaux, de 10-12 à 18-20, pour répondre aux besoins liés à la construction du nouveau bateau, mais également à la saison 2022 sur l’actuel linkedout. le directeur général de tr racing ajoute que le choix du successeur de thomas ruyant en 2023 à la barre du plan verdier (qui sera loué) pour le vendée globe 2024 est dans sa phase finale, les deux projets devant partager locaux et développements. nos deux invités finissent par évoquer le programme de l’année 2022, avec un objectif de route du rhum en class40 (il est le tenant) pour yoann richomme qui, après "presque deux ans à ne pas avoir navigué du tout", éprouve le besoin de se confronter à la concurrence avant la mise à l’eau de son futur imoca (début 2023). le choix de la class40 s’est imposé, car plus facile à mettre en œuvre, son plan lombard, construit chez lalou multi, sera mis à l’eau en juillet prochain. quant à thomas ruyant, il courra la bermudes 1000 race, la new york vendée les sables d’olonne, le défi azimut avant le rhum 2022, qui sera sa dernière course sur son actuel linkedout.  diffusé le 22 février 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-02-2022
57:44
ce 62e épisode est consacré au centre d'entraînement méditerranée (cem) de la grande motte, avec celle qui en est aujourd’hui la directrice administrative, en charge de la communication et des projets, camille el bèze, et avec un des membres de l’équipe de france de nacra 17 qui s’y entraîne, tim mourniac. camille el bèze commence par raconter la genèse du cem, né d’une demande des figaristes méditerranéens, kito de pavant en tête, de s’entraîner « à domicile ». la structure de la grande motte s’est ensuite peu à peu tournée vers la voile légère, particulièrement à foils, qui est aujourd’hui son véritable cœur d’activité, puisqu’elle est labellisée pôle espoir nacra 15 et, depuis 2018, pôle france nacra 17 et kitefoil. tim mourniac revient sur son parcours, lui qui est « né dans une famille de voileux » - son père jean-christophe et son oncle philippe, aujourd’hui directeur de l’équipe de france, ont aussi fait de la voile olympique – et s’est pris de passion pour la voile via l’optimist, dans lequel il a « croché dedans ». au point qu’il dit de ces cinq années d’optimist : « c’est une des plus belles expériences de ma vie. » il a ensuite navigué sur de nombreux supports différents, intégrant notamment la filière team france jeunes, avant de se lancer en nacra 17 en 2017-2018 avec en tête les jeux de paris 2024 : « je me suis dit que je regretterais toute ma vie de ne pas avoir tenté ma chance. » le projet débute avec amélie riou, mais est interrompu faute de moyens financiers. il se poursuit pendant deux années avec noa ancian, mais la blessure de son équipière, l’automne dernier, le conduit à s’associer lors des mondiaux à oman à lou berthomieu, avec laquelle « ça a très vite matché sportivement et humainement » (ils finissent 4e), d’où le choix, difficile, de continuer avec elle pour l’olympiade. camille el bèze explique ensuite comment se prépare l’équipe de france de nacra 17, entraînée par l’ancien spécialiste de 470 benjamin bonnaud et composée également, entre autres, de quentin delapierre et manon audinet, de billy besson et noa ancian et de franck cammas qui cherche une équipière. de son côté, tim mourniac évoque le contexte de « coo-pétition », qui nécessite à la fois « de partager pour faire grandir le collectif, mais aussi de garder certaines choses qui feront la différence le jour j », en l’occurrence celui de la sélection finale pour l’unique place olympique à marseille. nous poursuivons cet épisode en parlant de budget : camille el bèze évoque celui du cem, assuré « à 95% par des subventions publiques », tim mourniac estime quant à lui qu’une préparation olympique ambitieuse en nacra 17 nécessite 100 000 euros par an, mix entre les aides fédérales et les partenaires privés. pour finir, la directrice administrative du cem explique que le centre, s’il est désormais tourné vers la voile olympique, va accompagner des jeunes souhaitant disputer la prochaine mini transat et réfléchit à organiser des entraînements pour des skippers de class40, demandeurs.  diffusé le 1er mars 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-03-2022
1:05:01
le 63e épisode de pos. report s’intéresse au parcours de deux navigatrices qui étaient sur l’eau le week-end dernier : la première, mathilde geron, a participé à la women’s cup à pornichet, la seconde, sophie faguet, à une épreuve qualificative pour le championnat de france open de match-racing à cherbourg. mathilde geron raconte comment s’est passée la 12e édition de la women’s cup, épreuve 100% féminine qui a rassemblé 28 équipages et 140 navigatrices sur des j80 tirés au sort, avec à l’arrivée pour son équipage une troisième place. sophie faguet, qui a plusieurs fois participé à la women’s cup, dont l’année dernière aux côtés de mathilde géron, loue « l’esprit bon enfant » d’un rendez-vous qui rencontre « un réel succès », au point que d’autres épreuves 100% féminines ont lieu dans l’année, ce qui a donné lieu à la naissance d’un circuit sous l’égide de la fédération française de voile. la normande revient sur son week-end à cherbourg, avec une deuxième place pour l’équipage de match in pink by normandy elite team mené par pauline courtois lors de l’épreuve de qualification du bassin manche pour le championnat de france open de match-racing. un résultat synonyme de qualification pour ce championnat de france qui aura lieu du 23 au 27 mars, toujours à cherbourg. sophie faguet poursuit en évoquant ses entraînements en double à lorient avec jonas gerckens, le duo défendant depuis deux ans les couleurs de la belgique sur le nouveau circuit de course au large double mixte, avec dans le viseur le championnat d’europe et le championnat du monde. mathilde geron raconte de son côté comment, depuis quelques années, elle s’est familiarisée avec le multicoque, entre le diam 24 (deux saisons avec la boulangère), l’équipe française de sailgp – avec laquelle elle va s’entraîner en mars en waszp et en gc32 – et l’ocean fifty leyton, sur lequel elle a navigué en 2021 dans le cadre du magenta project, qui vise à rendre la voile de compétition davantage accessible aux femmes. « j’ai adoré le bateau, c’est un gros diam avec plus d’efforts dans les bouts », confie-t-elle. cette expérience lui a valu d’intégrer cette année l’équipage d’erwan le roux sur l’ocean fifty koesio. sophie faguet parle de ses ambitions en figaro 3, notamment celle de trouver des partenaires pour participer en 2023 à la transat en double, les deux navigatrices finissant par évoquer un projet commun qui sera dévoilé en avril.  diffusé le 8 mars 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-03-2022
51:46
le 64e épisode de pos. report se penche sur la classe figaro beneteau au moment où s’ouvre la saison 2022 avec une nouvelle épreuve, la « course académie », qui se tient du 16 au 20 mars à saint-gilles-croix-de-vie. les invités sont la directrice du team vendée formation, organisateur de l’événement, estelle graveleau, celui qui étrennera sur cette épreuve ses galons de directeur de course, yann eliès, et basile bourgnon, qui disputera sa première course en figaro à la barre d’edenred. estelle graveleau commence par raconter la genèse et le concept de la « course académie », née du constat qu’il « est indispensable d’aider les nouveaux entrants sur le circuit figaro ». l’événement sera donc à la fois une épreuve à part entière, avec un côtier jeudi puis une étape de 300 milles, mais aussi l’occasion d’échanges avec les inscrits, pour la plupart débutants, autour de thèmes comme la gestion de projet, la jauge et ses contrôles, la communication… 9 bateaux sont inscrits, avec quelques « anciens » pour encadrer les jeunes, comme benjamin dutreux et pierre leboucher, et bien sûr yann eliès qui leur prodiguera quelques conseils, tout en débutant lui-même dans le rôle de directeur de course. « je me suis dit que c’est quelque chose qui pourrait me plaire, que j’avais la légitimité du navigant », explique le triple vainqueur de la solitaire. basile bourgnon explique de son côté qu’il vient « faire ses gammes en solitaire », lui, qui, après deux années « hyper riches » sur le circuit mini 6.50, a décidé avec edenred de se lancer pour trois saisons en figaro, « une nouvelle école primordiale en termes d’apprentissage. » le fils de laurent bourgnon fait partie des quelques nouveaux dans une classe qui connaît cependant, reconnaissent estelle graveleau et yann eliès, une certaine « désaffection » qu’ils expliquent par plusieurs raisons : circuit et bateau très exigeants, concurrence d’autres supports (irc, class40…), refus du cio d’intégrer l’épreuve de course au large double mixte aux jeux de paris 2024… « mais le nombre de bizuths n’a jamais été aussi élevé, tout comme la participation féminine et étrangère », positive yann eliès. estelle graveleau évoque ensuite la troisième édition de la sardinha cup, également organisée par le team vendée formation, qui aura lieu en juin avec un aller-retour au portugal. yann eliès raconte de son côté comment il explore « un maximum de pistes » de reconversion, entre direction de course, coaching (il suit actuellement des cours pour passer son diplôme d’entraîneuir), tout en continuant à naviguer cette saison en ocean fifty aux côtés d’erwan le roux, dont il sera le skipper remplaçant sur la route du rhum. le vendée globe ? « je n’y pense pas du tout en ce moment », ajoute le briochin. tout le contraire de basile bourgnon qui, depuis qu’il est parti assister « sur un coup de tête » à l’arrivée de clarisse crémer sur la dernière édition, s’est dit : « pourquoi pas moi ? »  diffusé le 15 mars 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-03-2022
58:59
dans ce 65e épisode, nous poursuivons notre tour d’horizon des projets en vue du vendée globe 2024, avec deux marins qui ont la ferme intention d’être au départ de la dixième édition, dans un peu plus de deux ans et demi : le premier a terminé 9e et premier bizuth en 2016, il s’agit d’eric bellion ; le second, armel tripon, a pris la 11e place du dernier vendée globe sur l’occitane. eric bellion commence par raconter les circonstances qui l’ont amené à se relancer sur une campagne de vendée globe alors qu’à l’origine, il n’avait pas l’intention de remettre ça, de nouveau touché par le virus en assistant aux sables d’olonne au départ de la neuvième édition. armel tripon explique quant à lui qu’il a tellement aimé sa première expérience qu’il ne se voyait pas ne pas la prolonger, malgré le retrait de son ancien partenaire, l’occitane, mais avec cette fois la volonté de se battre aux avant-postes. le nantais détaille ensuite son projet, développé avec le technocentre d’airbus, d'un bateau neuf fabriqué dans les moules de celui de boris herrmann, à partir de chutes de composites et de carbone déclassé, estimant qu’il devrait permettre de diviser par deux les émissions de co2 par rapport à une construction « classique. » un projet pour lequel il cherche encore des partenaires – pour un budget annuel de 2 millions d’euros -, l’objectif étant de lancer le chantier d’ici juin. eric bellion développe à son tour les grandes lignes de sa campagne, qui passe par la création d’un « collectif vendée globe 2024 », basé sur un travail collaboratif permettant à plusieurs marins d’unir leurs forces et de mutualiser les coûts (de l’ordre de 1,5 million d’euros annuel par projet). une première construction d’un « scow à dérives droites » a ainsi été lancée pour une livraison en mai 2023, le skipper de comme un seul homme espère enchaîner derrière avec quatre autres bateaux identiques, tous pour le prochain vendée globe ! en attendant son imoca neuf, il va louer hubert, celui de jean le cam, afin de participer à toutes les courses du circuit cette saison, histoire de se familiariser de nouveau avec la navigation en 60 pieds, mais aussi d’engranger le maximum de milles, un critère qui pourrait être décisif pour départager les candidats au vendée globe s’ils étaient plus de 40. armel tripon, qui ne sera pas sur le circuit imoca en 2022, ne se montre guère inquiet sur le sujet de la course aux milles, il confirme qu’il sera en revanche bien présent sur le circuit ocean fifty à bord de les p'tits doudous, avec, dans le viseur, le pro sailing tour et la route du rhum.  diffusé le 22 mars 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-03-2022
44:20
ce 66e épisode de pos. report est consacré à la voile olympique, avant le premier grand rendez-vous de la saison, le trofeo princesa sofia à palma (1er-9 avril), épreuve comptant pour les world cup series qui réunira toutes les disciplines olympiques des jeux de paris 2024. nos invités sont le directeur de l’équipe de france, philippe mourniac, benjamin bonnaud, nouvel entraîneur de l’équipe de france de nacra 17, et aloïse retornaz, médaillée de bronze en 470 lors des jeux de tokyo, qui repart sur une préparation olympique, cette fois en équipage mixte, avec kevin peponnet. philippe mourniac commence par raconter pourquoi, après avoir été entraîneur, notamment en 470, il a accepté, après tokyo, le poste d’entraîneur de l’équipe de france, en remplacement de guillaume chiellino, promu directeur technique national. un « choix difficile » à faire, car plus éloigné du terrain, mais grandement motivé par la perspective des jeux à domicile. il explique ensuite son rôle, qui, après une période de débrief des jo de tokyo, a consisté notamment à construire l’équipe de france pour 2022 et le staff, remanié en partie. ancien coach des 49er fx, benjamin bonnaud est ainsi  passé en nacra 17 : « j’avais envie de voir ce que je valais dans une autre série », commente-t-il. aloïse retornaz a, quant à elle, conservé son entraîneur, gildas philippe, ce qui était à ses yeux important, dans la mesure où il y avait déjà beaucoup de changement avec le passage du 470 au format mixte. la médaillée de bronze olympique raconte comment elle a structuré son nouveau projet, avec kevin peponnet, philippe mourniac détaille quant à lui comment a été sélectionnée l’équipe de france 2022, avec priorité donnée aux sortants de tokyo, et même, pour 2023, aux médaillés olympiques et mondiaux. a côté de cette équipe, existe un groupe france, constitué d’athlètes « très proches de l’équipe de france mais qui n’ont pas encore performé au niveau international » et de jeunes « qui peuvent avoir une carte à jouer et sont positionnés pour la suite », à savoir les jeux de 2028 et de 2032. aloïse retornaz explique ensuite comment elle vit la concurrence interne, avec notamment sa coéquipière lors de la précédente olympiade, camille lecointre, qui fait désormais équipe avec jérémie mion. une concurrence également très forte en nacra 17 - quentin delapierre/manon audinet, billy besson/noa ancian et tim mourniac/lou berthomieu font partie de l’équipe de france – d’où la nécessité, selon benjamin bonnaud, de fixer des règles précises de fonctionnement. après avoir expliqué comment se passerait le processus de sélection en vue des jeux de paris 2024, philippe mourniac évoque le rendez-vous de palma qu’il considère comme « une rentrée des classes », une rentrée attendue sans objectif sportif particulier par aloïse retornaz, qui a eu peu de temps pour se préparer, mais avec une certaine hâte, car « ce sera la première épreuve mixte avec tout le plateau olympique. »  diffusé le 29 mars 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-03-2022
1:01:35
ce 67e épisode de pos. report est consacré à la class40, à quelques jours de la première course de la saison, les 1000 milles des sables, à laquelle participent 17 solitaires en 40 pieds (et 5 en ocean fifty). dont nos trois invités : amélie grassi (la boulangère bio), axel tréhin (project rescue ocean) et nicolas d’estais (happyvore). tous trois commencent par raconter comment ils ont préparé leur saison, :amélie grassi et axel tréhin sont partis s’entraîner ensemble à cascais pour y trouver de meilleures conditions de large, tandis que nicolas d’estais s’est préparé avec le groupe de lorient. un groupe, qui, cette année, va partager quelques sessions avec ceux, nouvellement constitués, de la trinité-sur-mer et de port-la-forêt. les trois marins évoquent ensuite leurs bateaux respectifs, et les choix architecturaux qu’ils ont faits, en faveur d’un max 40 signé david raison pour amélie grassi et axel tréhin, d’un plan vplp pour nicolas d’estais. ce dernier souhaitait, comme les deux premiers, une "carène roquée tolérante à l’état de la mer", mais également un "scow un peu raisonnable" typé pour le vmg, que ce soit au près ou au portant, le skipper d’happyvore s’étant par ailleurs particulièrement concentré sur l’ergonomie. tous tirent le bilan de la dernière transat jacques vabre, avant d’évoquer les 1000 milles des sables, qui sera leur première course en solitaire en class40 et s’annonce visiblement assez ventée, au point que le départ vendredi est incertain. "j’ai hâte de me situer, mon objectif sera d’être super à l’aise sur la manipulation du bateau", confie amélie grassi. un mois plus tard, les trois anciens ministes se retrouveront au départ de la cic normandy channel race en double et révèlent leurs co-skippers respectifs : anne-claire le berre pour amélie grassi, frédéric denis pour axel tréhin, tanguy leglatin pour nicolas d’estais qui évoque "cinq jours de cours particuliers" avec son coach lorientais. nous poursuivons en parlant du dynamisme d’une class40 qui, selon amélie grassi, "permet d’accéder à de grandes courses à des coûts maîtrisés", pour finir par évoquer celui de la classe mini, dont la skipper de la boulangère bio a accepté de prendre la présidence cette année pour lui rendre ce qu’elle lui a apporté.  diffusé le 5 avril 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-04-2022
1:02:05
ce 68e épisode de pos. report est consacré à la classe figaro beneteau, au moment où s’apprête à débuter la première épreuve du championnat de france elite de course au large, la solo maître coq. nos trois invités vont en prendre le départ depuis les sables d’olonne : achille nebout, skipper de primeo energie-amarris, elodie bonafous, qui porte cette saison les couleurs de quéguiner, et laurent bourguès, qui débute quant à lui en figaro 3.  tous commencent par raconter comment ils ont préparé cette saison, entre port-la-forêt, pour elodie bonafous, et lorient, pour achille nebout et laurent bourguès qui, sous la houlette de bertrand pacé, ont notamment eu le droit à des séances de match-racing en j80 ! « c’est un regard nouveau et ça permet de se concentrer sur plein de domaines qu’on ne travaille pas forcément, comme le départ et le premier bord jusqu’à la bouée de dégagement », explique achille nebout, laurent bourguès estimant que c’est aussi le moyen de renforcer « la cohésion de groupe. » ce dernier raconte ensuite comment, après sept années au sein de tr racing, l’équipe imoca de thomas ruyant, en tant que boat-captain puis comme directeur technique, il a décidé de se relancer en figaro, lui qui avait eu une première courte expérience en 2011, sans toutefois disputer la solitaire, faute de budget. son objectif est de « redémarrer un projet » et, à plus long terme, se lancer sur le circuit ocean fifty avec un bateau neuf. pour achille nebout, cette saison sera sa quatrième sur le circuit – « la solitaire est la course qui m’a fait rêver enfant, c’est vraiment mon graal », commente-t-il. de son côté elodie bonafous explique comment, après avoir été la première lauréate du challenge bretagne cmb océane, elle a été choisie par le groupe quéguiner pour succéder en figaro à tanguy le turquais. tous évoquent leur programme de la saison, avec l’objectif principal, selon elodie bonafous, « d’arriver frais et avec beaucoup d’envie sur la solitaire », et un plateau qui, cette année, s’annonce ouvert, notamment en raison du départ de quelques têtes d’affiche, comme pierre quiroga, xavier macaire, alexis loison, corentin douguet ou martin le pape. « il y a l’opportunité de bien faire pour les skippers qui sont là depuis quelques années », estime achille nebout, qui, parmi les favoris de la saison, cite tom laperche, corentin horeau, les skippers macif (erwan le draoulec et loïs berrehar), tom dolan, mais aussi elodie bonafous. du côté des bizuths sur la solitaire, même s’il ne souhaite pas uniquement se focaliser sur cette catégorie, laurent bourguès cite guillaume pirouelle, basile bourgnon, chloé le bars, jörg riechers, davy beaudart comme concurrents potentiels. nos trois invités évoquent ensuite le parcours de la solitaire, les difficultés de la classe figaro à attirer de nouveaux entrants, en raison notamment d’une « image un peu trop élitiste » selon laurent bourguès, et leur avenir. achille nebout se verrait bien passer en class40 dès l’année prochaine, elodie bonafous veut aller au bout de son projet de trois ans avec queguiner, avant de se projeter sur « un cycle de vendée globe. » diffusé le 12 avril 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-04-2022
1:03:18
pour ce 69e épisode de pos. report, retour du club de la presse avec beaucoup d’actualité à commenter en compagnie de trois journalistes spécialisés, didier ravon, qui collabore, entre autres avec voiles & voiliers et libération, jacques guyader, de ouest-france, et stéfan l’hermitte, grand reporter pour l'Équipe. les deux premiers commencent par raconter comment ils ont vécu la 44e édition du spi ouest-france, qui a eu lieu lors du week-end de pâques, avec beaucoup de soleil, peu de vent, mais de bons moments sur l’eau et à terre. jacques guyader a notamment apprécié de revoir quelques irc « vintage », didier ravon les régates en open 5.70, série qui attire les jeunes, notamment féminines. nous évoquons ensuite les 1 000 milles des sables, qui a réuni ocean fifty (victoire de sam goodchild) et class40 (succès de corentin douguet), l’occasion de souligner le dynamisme de la class40. un dynamisme qui concerne également l’imoca. stéfan l’hermitte raconte ainsi une rencontre par hasard avec un sponsor de louis duc qui lui a fait part de son enthousiasme, malgré un projet sans grands moyens, pour le circuit et le vendée globe. cet enthousiasme est partagé par nombre de partenaires, comme le confirme le nombre record d’inscrits sur la route du rhum 2022 – 138 -, ce qui va obliger les trois journalistes à faire des choix éditoriaux, d’où des discussions parfois animées au sein des rédactions. nous ouvrons ensuite un chapitre consacré au litige qui oppose l’équipe de françois gabart à la classe ultim 32/23, un conflit jugé « dommageable » par nos trois invités, d’autant que la situation semble aujourd’hui bloquée. le tour de l’actualité se poursuit avec la coupe de l’america, dont la 37e édition se disputera à barcelone, avec sans doute un défi français, à propos duquel didier ravon donne quelques informations, la semaine olympique française de hyères qui débute le 23 avril, et la solo maître coq, qui marque le coup d’envoi de la saison de figaro.  diffusé le 19 avril 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-04-2022
1:01:29
ce 70e épisode de pos. report est consacré à la cap martinique, dont le départ sera donné dimanche prochain en baie de quiberon. pour évoquer cette transat de 3 800 milles entre la trinité et la martinique réservée aux irc entre 30 et 40 pieds, nous recevons trois coureurs : alexandre ozon, double vainqueur de la transquadra, jean-pierre kelbert, patron du chantier jpk, qui s'alignent tous les deux en solo (15 inscrits), et marcel dutreux, ceo d'eole performance, spécialisé dans la préparation des bateaux de course, en particulier ceux de son frère benjamin dutreux, qui lui, court en double (25 bateaux) avec tristan de witte. nous commençons par discuter de la comparaison naturelle de la cap martinique avec la transquadra : alexandre ozon, qui l'a gagnée en février, et jean-pierre kelbert, 2e en 2018, insistent sur le format différent, sans escale, de cette nouvelle épreuve, et sur le plaisir qu'ils vont avoir à batailler avec leurs copains habituels (8 coureurs ont participé à la dernière transquadra), tous étant déjà inscrits à la course avant son report l'an dernier pour cause de covid. marcel dutreux explique de son côté l'envie de passer "de l'autre côté de l'écran" après avoir passé tant de temps à préparer les bateaux des autres. vient ensuite un gros chapitre technique : les deux coureurs solos dévoilent leur organisation technique en termes de voile (4 spis pour tout le monde), d'énergie (pile à combustible pour deux d'entre eux), gestion des pilotes... jean-pierre kelbert soulignant au passage la solidité des irc, plus lourds et plus costauds que les autres supports des transats, mais aussi leur caractère plus engagé au portant sous spi : "je suis fataliste, un moment il faut passer sous pilote et aller dormir !" résume alexandre ozon. côté préparation, tous sont amateurs avec des boulots prenants : "il faut jongler avec les emplois du temps de tout le monde", rappelle marcel dutreux, tout comme alexandre ozon et jean-pierre kelbert, qui mettent en avant boulot, famille, copains... un autre avantage de la cap martinique est de partir un mois "seulement", ce qui va bien à jean-pierre kelbert et marcel dutreux. parmi eux, seul alexandre ozon est intégré à un collectif de coureurs à la rochelle, même s'il s'est peu entraîné, depuis la transquadra, les bateaux étant revenus par cargo voilà un mois seulement. nous terminons cet épisode en évoquant les causes portées par nos trois invités, puisque chaque concurrent doit en défendre une : le trophée estuaire rose pour alexandre ozon ; la snsm pour jean-pierre kelbert ; les entreprises du patrimoine vivant et les enfants du mékong pour marcel dutreux. diffusé le 26 avril 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-04-2022
56:24
ce 71e épisode est consacré à la guyader bermudes 1000 race, première course de la saison imoca qui s’élance le dimanche 8 mai de brest, à laquelle 24 solitaires prendront part. dont nos trois invités, charlie dalin, skipper d’apivia, alan roura, qui va étrenner son nouveau 60 pieds, hublot, l’ex hugo boss d’alex thomson, et nicolas lunven, qui remplace au pied levé clarisse crémer, en attente d’un heureux événement, à bord de banque populaire, l’ancien groupe apicil de damien seguin, aujourd’hui propriété de tanguy le turquais. nicolas lunven commence par raconter les circonstances de ce remplacement, le choix de banque populaire s’étant assez naturellement porté sur lui, dans la mesure où il avait intégré l’équipe pour épauler armel le cléac’h sur son ultim banque populaire xi pour les courses en équipage de la saison et sur la préparation météo de la route du rhum. il a eu trois semaines pour prendre en main un bateau forcément plus facile d’accès qu’un foiler de dernière génération. charlie dalin et alan roura expliquent quant à eux comment ils ont préparé la guyader bermudes 1000 race. le suisse revient par ailleurs sur son choix de racheter hugo boss à alex thomson plutôt que de faire construire un bateau neuf et sur ses premières semaines de navigation à bord d’un imoca qu’il juge certes “assez extrême, très typé vendée globe, large et portant”, mais aussi “facile à faire aller vite et fiable.” pour charlie dalin, le dernier hiver aura été “studieux” entre modifications pour continuer à optimiser apivia 1, notamment sur le plan de voilure, et la conception puis le lancement de la construction d’apivia 2, plan verdier construit chez cdk sous la maîtrise d’œuvre de merconcept. ce dernier sera-t-il très différent du premier ? le havrais reste assez discret sur la question, même s’il explique : “la conception est différente car on a beaucoup plus de connaissances sur le sujet et je sais ce qu’est le vendée globe.” nos trois invités détaillent ensuite leurs objectifs sur la guyader bermudes 1000 race, nicolas lunven espère se mêler “à la belle bagarre” entre les bateaux à dérives, charlie dalin ne cache pas ses objectifs de victoire sur une épreuve qu’il apparente à “une étape de solitaire du figaro”. doté d’un bateau performant et d’un budget plus conséquent qu’auparavant, “autour de 2 millions d’euros” annuels, alan roura reconnaît qu’il a “franchi un cap” et espère sur cette course de rentrée “être au contact des bateaux de même génération”, même si le parcours et les conditions, plus propices à la polyvalence, ne devraient pas forcément être favorables à hublot. le skipper suisse et charlie dalin évoquent ensuite les nouveaux bateaux attendus cette année, qu’ils ont hâte de voir naviguer. “je pense qu’il y aura des différences assez importantes, notamment au niveau des formes de carènes, plus que des foils”, indique le deuxième du dernier vendée globe qui, pour apivia 2 (mis à l’eau au printemps 2023), évoque des gains de performance pouvant aller jusqu'à six jours dans certaines conditions par rapport à son actuel imoca à l’échelle d’un vendée globe. un vendée globe auquel nicolas lunven espère encore participer en 2024, le double vainqueur de la solitaire cherchant actuellement des partenaires pour l’accompagner.  diffusé le 3 mai 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-05-2022
1:01:11
ce 72e épisode est consacré au pro sailing tour, dont la saison 2 débute le mercredi 11 mai par le premier épisode à bonifacio. nos deux invités sont l’organisateur du circuit dédié à la classe ocean fifty, julien mauriat, et sébastien rogues, skipper de primonial, vainqueur l’année dernière de la transat jacques vabre avec matthieu souben. ce dernier commence par nous faire une petite carte postale de bonifacio où les conditions s’annoncent idéales pour ce premier épisode jusqu’à dimanche, les deux invités revenant par ailleurs sur la saison 1 dont ils tirent chacun un bilan positif, notamment sébastien rogues qui apprécie le format, mélange entre grand prix à cinq équipiers et course de 24 heures à trois. une saison 1 nettement dominée par leyton (sam goodchild), qui, selon le baulois, “avait clairement axé sa préparation sur le pro sailing tour”, là où lui avait surtout mis l’accent sur celle de la transat jacques vabre en fin d’année, qu’il a remportée. cette saison, le skipper de primonial a clairement des ambitions à la hausse sur le pro sailing tour qu’il considère comme “un grand rendez-vous”. nous évoquons ensuite la série ocean fifty, dont la diffusion des quatre épisodes, consacrés à la saison 1, vient de débuter sur les antennes du groupe canal +. une série qui, selon julien mauriat, aura nécessité près de huit mois de travail entre le dernier tournage, le 10 août 2021, et la livraison des quatre épisodes, le 19 avril, pour trier, monter, étalonner, mixer les 380 heures de rush. satisfait du résultat, sébastien rogues estime que cette série “permet de montrer une autre facette de la course au large” et confie ressentir “encore des frissons” quand il revoit l’épisode de son démâtage à brest. julien mauriat présente ensuite le programme de la saison 2 qui, après bonifacio, passera par brest, la baie de saint-brieuc, cowes et roscoff, avec un format d’épreuves inversé, puisque chaque épisode débutera par les courses inshore ou côtières, avant de s’achever par le défi 24 heures. sébastien rogues présente quant à lui son équipage, composé, comme l’année dernière de matthieu souben et jean-baptiste gellée, mais également de matthieu salomon et de pierre quiroga, à charge pour le vainqueur de la solitaire du figaro d’apporter sa science de la stratégie, notamment sur le tour de corse qui constituera le défi 24 heures de l’épisode de bonifacio. pour finir, le skipper de primonial évoque son programme de la suite de la saison, avec la drheam-cup en juillet, puis des entraînements en vue de la route du rhum, tandis que julien mauriat promet “quelques surprises” pour la saison 3, sur laquelle il travaille actuellement, qui, comme cette année, débutera en méditerranée avant de se rendre en atlantique.  diffusé le 10 mai 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-05-2022
1:01:08
ce 73e épisode est consacré à la deuxième saison du tf35 trophy, qui s’ouvre cette semaine sur le lac léman avec la realstone cup for léman hope. nos trois invités sont l’organisateur du circuit, le suisse bertrand favre, et deux marins français qui participent au circuit cette saison, loïck peyron, tacticien au sein de l’équipage tricolore de team sailfever, et sébastien col, qui fait partie de l’équipe suisse de realteam sailing. bertrand favre commence par expliquer pourquoi le circuit lémanique est passé du d35 au tf35, doté de foils, il y a deux ans : “le d35 arrivait en fin de cycle après quinze ans de bons et loyaux services, il y avait la volonté de renouveler la plateforme et de rendre accessible le foil aux propriétaires”, explique le class manager. qui ajoute que le cahier des charges du tf35 était de “voler tôt et au près” et d’avoir un bateau “moins typé lac”, l’objectif de l’organisateur étant que le circuit sorte des frontières suisses et que le bateau puisse naviguer sur des plans d’eau maritimes. loïck peyron et sébastien col, qui ont participé à la première saison du tf35 trophy l’an dernier, font part de leurs impressions, le baulois commentant notamment : “le bateau répond parfaitement au cahier des charges, c’est génial de voler sur un miroir”. sébastien col loue de son côté “la capacité du tf35 à bien voler au près” avant d’expliquer que le catamaran est particulièrement physique car très toilé. d’où, selon bertrand favre, des formats de régates courts (1,2 mille, 20-25 minutes), sur les épreuves de type grand prix, à raison de quatre manches par jour. les deux marins présentent ensuite leurs équipes respectives : team sailfever, celle de loïck peyron, est la seule menée par un propriétaire français, frédéric jousset, composée par ailleurs de valentin sipan, devan le bihan, arnaud jarlegan, mais également de marins suisses : yvan ravussin et son fils matthieu, lauranne mettraux. realteam sailing, l’équipe de sébastien col, est quant à elle menée par un armateur suisse, esteban garcia, avec un skipper également helvète, jérôme clerc, et plusieurs marins français : gurvan bontemps, benjamin amiot, françois morvan. bertrand favre explique pourquoi le d35 d’abord puis le tf35 ont toujours attiré des marins français, entre “une voile suisse très peu professionnalisée au début du d35 donc un manque d’équipiers, et la concordance de la fin du circuit orma”, qui a d’ailleurs poussé certains sponsors de l’époque, comme foncia ou banque populaire, à s’intéresser au circuit. il dresse ensuite le profil type des propriétaires de tf35, “des passionnés de voile et de vitesse qui aiment le côté extrême, la plupart barreurs de leur bateau”, ce qui n’est pas obligatoire sur le tf35 trophy. interrogé sur ses autres navigations prévues cette année, loïck peyron répond qu’il continue à naviguer en mod70, avec powerplay en début d’année, et désormais avec un nouveau projet aux côtés du français erik maris, fondateur de l’équipe zoulou, qui vient justement d’arrêter le tf35 pour acheter lui aussi un mod 70. quant à bertrand favre, il évoque l’autre circuit de propriétaires dont il s’occupe, la 44cup, courue à bord des rc44, monocoques monotypes qui, en quinze ans, n’ont cessé d’être optimisés, d’où leur longévité. loïck peyron commente pour finir le litige qui oppose l’équipe de françois gabart à la classe ultim 32/23 à propos de la conformité du trimaran svr lazartigue aux règles de jauge, évoquant “un très mauvais message envoyé au grand public.”  diffusé le 17 mai 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-05-2022
58:07
ce 74e épisode est consacré à la 21e édition du grand prix de l’ecole navale (gpen) qui se déroule du 26 au 28 mai entre brest et la presqu’île de crozon. nos invités : celui qui en a longtemps été le commissaire général et reste encore très impliqué dans l’organisation, alain daoulas, le directeur de course christophe gaumont et pierre leboucher, qui va participer au gpen sur une série nouvellement acceptée, les waszp. alain daoulas commence par raconter comment est né, en 2001, le grand prix de l’ecole navale, tourné dès l’origine vers la monotypie et qui a vécu en deux décennies plusieurs tournants, avec l’accueil des premiers sportboats dès 2003, la “jolie aventure” des j80, support de formation choisi par la marine nationale, le label de championnat de france des monotypes habitables reçu en 2010, l’arrivée des diam 24 od… si, en cette année de relance - l’édition 2020 n’a pas eu lieu, celle de 2021 n’a concerné que les supports individuels -, plus d’une centaine de bateaux sont attendus, ils ont été jusqu’à 225 au milieu des années 2010. avec une volonté de la part des organisateurs de “s’ouvrir aux nouvelles pratiques, notamment individuelles”, d’où l’accueil, l’an dernier, des windsurfers et wing foils, cette année des waszp. christophe gaumont, qui fait partie de l’équipe d’organisation depuis 2010, d’abord en tant qu’arbitre, puis en qualité de directeur de course, revient lui aussi sur l’évolution de l’épreuve et sur sa singularité, celle de se disputer sur quatre sites différents, de lanvéoc, où est installée l’ecole navale, à brest, en passant par crozon-morgat et roscanvel. d’où une équipe de direction de course mobile, capable de passer d’un site à l’autre par voie maritime ou terrestre. et une organisation qui est de son côté répartie sur les quatre sites, assurée par de nombreux bénévoles issus des clubs de la rade et des villes partenaires, mais aussi des élèves de l’ecole navale. pierre leboucher revient sur ses précédentes participations en diam 24, qui lui ont laissé de bons souvenirs sur un plan d’eau protégé, donc adapté à la glisse, le nantais explique ensuite les caractéristiques du waszp, dériveur à foils qui rencontre un grand succès à travers le monde (environ 1 400 exemplaires vendus), notamment en raison de son prix (13 000 euros), plus accessible que celui de son “grand frère”, le moth à foil (de 40 à 50 000 euros). environ 200 concurrents sont ainsi attendus sur le prochain mondial en italie, ils seront 25 sur le grand prix de l’ecole navale, avec des niveaux et des âges assez disparates. “c’est un support complémentaire pour beaucoup de coureurs au large”, précise christophe gaumont à propos du waszp, le directeur de course du grand prix de l’ecole navale se montrant par ailleurs attentif à d’autres séries volantes que pourrait accueillir à terme l’épreuve, comme les gc32, les etf26 ou les 69f. pour finir, pierre leboucher évoque ses autres navigations actuelles, à bord de sail of change, l’ex spindrift 2 de yann guichard, avec un objectif de trophée jules verne à la fin de l’année, mais également en figaro aux côtés de maël garnier sur la sardinha cup. il parle aussi de la fin de son partenariat en 2021 avec guyot environnement, désormais sponsor de benjamin dutreux, et de son envie de s’aligner sur le prochain vendée globe, projet sur lequel il travaille en ce moment.  diffusé le 24 mai 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-05-2022
53:43
ce 75e épisode est consacré au circuit mini 6.50, à deux jours du départ de douarnenez du trophée marie-agnès péron en solitaire, qui sera suivi, dix jours plus tard, le 12 juin, du mini fastnet, aller-retour de 600 milles, cette fois en double, entre cette même ville de douarnenez et le fastnet. nos invités sont le directeur de course de ces deux épreuves, denis hugues, et deux navigatrices qui seront au départ du trophée marie-agnès péron, la première en série, julie simon, la seconde en proto, caroline boule, cette dernière venant de mettre à l’eau un nouveau proto signé sam manuard, nicomatic. denis hugues commence par évoquer cette édition 2022 du trophée marie-agnès péron qui se présente bien avec 82 solitaires au départ, tandis que julie simon et caroline boule racontent leurs parcours respectifs : la première, analyste financière, s’est lancée sur le circuit mini en 2020 avec dans le viseur la mini transat 2021 dont elle a pris la 33e place en série sur le 963 dynamips, maxi 650 ; la seconde, âgée de 24 ans, a vécu jusqu’à ses 18 ans en pologne, où elle s’est initiée à la voile légère, avant de suivre des études d’ingénieure à londres, puis d’arriver il y a deux ans en france, où elle effectue une thèse à l’école polytechnique. elle s’est d’abord tournée vers le moth à foil, avant, grâce au soutien de son sponsor, nicomatic, de se lancer sur un projet mini en proto, avec à la clé un nouveau plan manuard, construit en quatre mois et demi et mis à l’eau le 13 mai dernier, et la mini transat 2023 pour objectif. si julie simon explique avoir choisi de naviguer en série parce que surtout attirée par la confrontation directe avec des bateaux proches en performance, caroline boule, de par son profil d’ingénieure, s’est tournée vers le proto, participant à la conception, avec l’architecte et benoît marie, mais également à la construction de son mini. un bateau sur lequel l’aérodynamisme a été particulièrement travaillé, et qui, entre plans porteurs sur les safrans et foils prochainement installés, qu’elle annonce différents de ce qui s’est déjà vu, a pour ambition de “voler vraiment au large.” ce qui rend sceptique denis hugues, pas encore convaincu par la pertinence des foils sur des bateaux aussi petits. julie simon se montre quant à elle très satisfaite de son maxi 650 maintenant que ses problèmes de jeunesse sont derrière lui : “il est plutôt confortable, mouille peu et il y a plein d’allures où on peut mettre le pilote et il marche très bien, il est vraiment abouti.” un bateau qu’elle avait acheté d’occasion 114 000 euros ttc il y a deux ans et qu’elle revendra plus cher en septembre, tant la demande est forte ! encore loin du prix d’un proto qui, aujourd’hui, selon denis hugues, dépasse les 300 000 euros. les deux navigatrices finissent par évoquer leurs ambitions sur le trophée marie-agnès péron, un sprint de 220 milles et d’un peu plus de 24 heures, puis leur participation au mini fastnet, avec benoît marie pour caroline boule, hugo picard pour julie simon qui reste cependant encore sur liste d’attente. diffusé le 31 mai 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-05-2022
1:00:27
ce 76e épisode de pos. report est consacré à la vendée arctique-les sables d'olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du vendée globe. nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux imoca : thomas ruyant, romain attanasio et benjamin ferré. nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du vendée globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux sables d'olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du vendée plus d'un an après l'arrivée, benjamin ferré, bizuth en imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon ! place, ensuite à l'analyse de la première épreuve imoca de la saison, la guyader bermudes 1000 race : confirmation que les costauds, comme jérémie beyou, thomas ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et charlie dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, thomas ruyant confiant que le skipper d'apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. et confirmation, côté benjamin ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière mini transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'imoca, cornaqué par jean le cam. quant à romain attanasio, accaparé par des opérations de rp entre angleterre et portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois. nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette vendée arctique, avec cette route plein nord ou presque, le tour de l'islande, avec le groënland à proximité. tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la route du rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la vendée artcique est le très gros morceau de la saison", selon thomas ruyant, romain attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo". de quoi rendre prudent benjamin ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles...  thomas ruyant, depuis qu'il a gagné la transat jacques vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "on ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. quant à benjamin ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit imoca d'ici le départ du vendée globe. nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan koch-finot/conq - mis à l'eau début 2023 pour thomas ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté romain attanasio, qui continue la prise en main de l'ex malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex sma de benjamin ferré. diffusé le 7 juin 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-06-2022
1:06:23
ce 77e épisode de pos. report est dédié à la météo, la tactique et la stratégie, puisque nous analysons en compagnie de nos invités les courses en cours : vendée arctique-les sables d'olonne, sardinha cup et mini fastnet. pour y voir clair, nous avons demandé à christian dumard, spécialiste du routage et de la météo, en charge notamment de la vendée arctique-les sables d'olonne ainsi que de nombreux coureurs du pôle de lorient, et à l'entraîneur lorientais tanguy leglatin, d'éclairer nos lanternes.  pour ce qui est de la vendée arctique, la flotte, ce mardi midi, était en pleine traversée de dorsale avec des stratégies différentes : au sud de la flotte pour les imoca à foils et plus au nord pour les bateaux à dérives, charlie dalin menant les premiers, les seconds étant emmenés par benjamin ferré. les prochaines heures s'annoncent tout aussi stratégiques, avec un passage de front au programme demain. : "une journée très tactique, souligne christian dumard, il faudra bien estimer sa vitesse, pour ne pas tomber dans les calmes qui suivent le passage de front." la suite s'annonce variée, avec de nouveau une dorsale à traverser. côté sardinha cup, c'est, là aussi, une journée complexe qui s'annonce au départ de figueira da foz, avec pas mal d'orages au programme, peu de vent dans la première partie de course, un peu de brouillard, puis une traversée du golfe de gascogne vers saint-gilles croix de vie qui s'annonce piégeuse. "une partie aléatoire, avec pas de schéma écrit, pas de grib, ce sera à ceux qui comprennent le mieux les systèmes", résume tanguy leglatin. enfin, les coureurs du mini fastnet, qui ont quitté douarnenez dimanche, sont partis pour une longue course, marquée par des conditions très légères, avec une dorsale à traverser, peut-être, à l'aller, comme au retour ! "ils ne seront pas là pour la fête du vendredi soir, ça va être encore plus long que prévu", s'amuse tanguy leglatin. "vu l'incertitude, il faut privilégier la route directe", juge christian dumard, d'autant qu'en plus de cette incertitude, s'ajoutent le peu d'informations dont disposent les minis en course. en bonus, christian dumard et tanguy leglatin évoquent la grande course du mondial class40, partie cet après-midi de la rochelle pour virer une bouée devant les sables d'olonne, avant un retour par rochebonne. toutes ces courses sont évidemment à suivre sur notre page direct courses !  diffusé le 14 juin 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-06-2022
55:47
ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la sardinha cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de maël garnier et pierre leboucher (ageas-team baie de saint-brieuc), avec deux invités qui y ont participé, benjamin schwartz, co-skipper de gaston morvan sur région bretagne-cmb espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et corentin horeau (mutuelle bleue), 11e au classement final. les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le portugal et la vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “c’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente corentin horeau. qui, avec son co-skipper julien villion, que ce soit à l’aller vers figueira da foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il. cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une solitaire du figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à benjamin schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. il parle ensuite de gaston morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.” corentin horeau évoque de son côté le vainqueur maël garnier, 21 ans, qu’il a connu en waszp : “ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme macif et bretagne cmb, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de mutuelle bleue soulignant également “l’apport énorme” de pierre leboucher dans cette victoire. il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la solitaire, dont le favori, selon lui, sera tom laperche, qui est de “la caste des cammas et autres lagravière.” ce qui n’empêche pas corentin horeau d’afficher ses ambitions : “mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette solitaire.” nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, sails of change (ex spindrift) pour benjamin schwartz - “mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le trophée jules verne en vue à partir d’octobre prochain, sodebo ultim 3 pour corentin horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.”  diffusé le 21 juin 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-06-2022
55:01
ce 79e épisode est consacré au pro sailing tour avec deux marins qui ont participé du 22 au 26 juin au deuxième épisode de la saison 2 à brest : vincent riou, embarqué à bord de solidaires en peloton-arsep, et morgan lagravière, qui a remplacé sam goodchild à la barre de leyton, avec la victoire à la clé. ce dernier raconte comment il est passé sans transition de la sardinha cup (courue avec tom laperche), usante, notamment lors d’une deuxième étape au cours de laquelle les deux marins ont effectué “200 changements de voiles”, à l’ocean fifty, support qu’il découvrait pour l’occasion. le fait d’avoir à ses côtés un équipage rodé et entraîné - aymeric chappellier, pierre pennec, devan le bihan et laurane mettraux - l’a aidé à prendre en main le bateau, ce qui explique la domination de leyton, vainqueur de quatre côtiers sur six et du défi des 24 heures. sur solidaires en peloton-arsep, les résultats - quatrième place à égalité de points avec le troisième, arkema - sont jugés satisfaisants par vincent riou, compte tenu du fait qu’une partie de l’équipage se découvrait. “le bateau demande un peu d’organisation, l’objectif de la saison est de faire progresser l’équipage”, explique celui qui avait à bord un rôle, entre autres, de navigateur, aux côtés du skipper thibaut vauchel-camus, d’hugo dhallenne, d’antoine joubert et d’aloïs kerduel. vincent riou confie en tout cas son plaisir de participer à un circuit en équipage, dans un univers franco-français de la course au large qui privilégie le solitaire et le double, tandis que morgan lagravière estime que le pro sailing tour “coche toutes les cases”, avec notamment “la valeur ajoutée exceptionnelle" que représente le fait d’embarquer des invités sur les parcours côtiers. l’un comme l’autre racontent ensuite l’épisode brestois, avec notamment un défi des 24 heures couru dans des conditions soutenues, ce qui fait dire à morgan lagravière que “le niveau d’engagement en ocean fifty est beaucoup plus élevé qu’en ultim.” nous évoquons pour finir la suite de la saison des deux marins : vincent riou, qui a également navigué en class40 au printemps, va continuer dès cette semaine sur le pro sailing tour en baie de saint-brieuc, avant de s’occuper du routage de thibaut vauchel-camus sur la route du rhum-destination guadeloupe. il effectue aussi des missions de coaching pour le pôle finistère course au large de port-la-forêt, pour des skippers imoca et pour damien guillou en vue de la golden globe race. morgan lagravière change quant à lui de nouveau de support dès cette semaine puisqu’il retrouve l’équipage du maxi edmond de rothschild sur la finistère atlantique-challenge action enfance, un projet qui va l’occuper jusqu’à la fin de l’année. il est en effet skipper remplaçant de charles caudrelier sur la route du rhum - il va devoir pour cela faire une qualification en solitaire de 1 500 milles - et le bateau s’élancera dans la foulée du rhum sur le trophée jules verne. ce 78e épisode revient sur la troisième édition de la sardinha cup qui s’est terminée dimanche par la victoire de maël garnier et pierre leboucher (ageas-team baie de saint-brieuc), avec deux invités qui y ont participé, benjamin schwartz, co-skipper de gaston morvan sur région bretagne-cmb espoir), le duo ayant remporté la deuxième étape (6e au général), et corentin horeau (mutuelle bleue), 11e au classement final. les deux marins commencent par revenir sur la deuxième étape entre le portugal et la vendée marquée par une situation météo particulièrement incertaine et orageuse dans le golfe de gascogne, conduisant les skippers, qui ne disposent plus d’infos météo une fois en mer, à jouer la carte du bord rapprochant. “c’était une étape bizarre, on ne savait pas où donner, je n'ai jamais vu autant d’orages, c’était même un peu angoissant”, commente corentin horeau. qui, avec son co-skipper julien villion, que ce soit à l’aller vers figueira da foz ou au retour, a beaucoup osé d’un point de vue stratégique, sans doute trop, reconnaît-il. cette absence d’infos météo, renforcée par le fait que, contrairement à une solitaire du figaro, les marins ne reçoivent pas de bulletins météo ni de classements de la part de la direction de course, ne plaît que modérément à benjamin schwartz, parce que “ça apporte un côté un peu aléatoire qui enlève une partie de la stratégie météo que je trouve intéressante”. il parle ensuite de gaston morvan, qu’il a appris à découvrir sur cette course : “ce qui m’a impressionné chez lui, c’est sa linéarité d’émotions à bord du bateau, il arrive à les réguler, ce qui est une vraie force quand tu fais du solo, parce que ça permet de ne pas perdre d’énergie et de rester concentré sur la course.” corentin horeau évoque de son côté le vainqueur maël garnier, 21 ans, qu’il a connu en waszp : “ce qui est admirable chez lui, c’est que comme il n’est pas dans une filière comme macif et bretagne cmb, il arrive en plus à gérer son projet lui-même”, le skipper de mutuelle bleue soulignant également “l’apport énorme” de pierre leboucher dans cette victoire. il confie au passage "avoir pas mal bossé pour identifier les points faibles et les points forts” de ses concurrents en vue de la solitaire, dont le favori, selon lui, sera tom laperche, qui est de “la caste des cammas et autres lagravière.” ce qui n’empêche pas corentin horeau d’afficher ses ambitions : “mon rêve depuis que je suis tout petit, c’est d’aller chercher cette solitaire.” nos deux invités parlent enfin de leurs autres projets, sails of change (ex spindrift) pour benjamin schwartz - “mes meilleurs souvenirs de navigation à date sont sur ce bateau”, explique-t-il - avec une nouvelle tentative sur le trophée jules verne en vue à partir d’octobre prochain, sodebo ultim 3 pour corentin horeau qui a à peine eu le temps de rentrer de la sardinha qu’il est de nouveau sur l’eau ce mardi, “avec une nouvelle paire de foils à tester.”  diffusé le 28 juin 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno
28-06-2022
59:57
ce 80e épisode est consacré à la voile olympique et plus particulièrement aux championnats d’europe de 49er et de 49er fx qui, en même temps que ceux de nacra 17, débutent ce mardi 5 juillet à aarhus, au danemark, jusqu’à dimanche. nos deux invités y participent, la première, amélie riou, en 49er fx aux côtés de lara granier, le second, emile amoros, en 49er avec lucas rual. ils commencent par raconter leurs parcours respectifs : amélie riou a débuté par le laser radial avant de passer en nacra 17 et de décider, pour l’olympiade menant aux jeux de paris 2024, de se lancer en 49er fx, tandis qu’emile amoros, après avoir débuté la voile à pornic puis fait un sport étude à la baule, a été champion du monde jeune de 29er en 2013 avec lucas rual, avant de se lancer en 49er, discipline dans laquelle ils sont parvenus à se qualifier pour les jeux de tokyo, terminés à la 15e place. “ce n’est clairement pas le résultat qu’on voulait faire, mais ça nous a vraiment donné envie d’y retourner.” tous les deux équipiers, ils expliquent ensuite les spécificités du support (le fx, support féminin, est un peu moins toilé que le 49er), dériveur skiff “hyper instable avec une dimension technique vraiment importante” selon amélie riou, emile amoros ajoutant, pour appuyer ces propos : “sur la medal race des jo de pékin, tous les concurrents ont dessalé !” a bord, les fonctionnements peuvent différer, amélie riou a ainsi souhaité prendre en charge une partie de la tactique, au près, tandis qu'emile amoros se concentre plus sur le fait de "faire avancer le bateau". la bretonne, qui ne fait pas partie de l’équipe de france - le duo aujourd’hui sélectionné est celui formé par charline picon et sarah steyaert -, mais du groupe france, explique les critères et ce que cela implique, notamment moins d’aides de la part de la ffvoile, une saison complète revenant à environ 60 000 euros. elle évoque ensuite la sélection interne, estimant : “il ne faut pas se tromper de combat, plus on a de la concurrence et de l'émulation, meilleure ça nous rendra, l’ambiance est très respectueuse entre nous, même si on sait qu’à l’approche des objectifs, tout le monde se renferme un peu.” pour emile amoros, la concurrence avec les duos erwan fischer/clément pequin et kévin fischer/yann jauvin se passe très bien, parce qu’ils se connaissent depuis plus de dix ans et “parce qu’on a la volonté d’utiliser le collectif pour monter notre niveau.” nos invités parlent de leurs objectifs sur ces championnats d’europe, véritable répétition avant les mondiaux d’halifax fin août, d’autant que tous les meilleurs, même non européens, seront là, et de la concurrence, qui, tant chez les filles que chez les garçons, est particulièrement relevée, avec notamment les stars que sont les brésiliennes martine grael/kahena kunze ou les néo-zélandais peter burling/blair tuke. ils évoquent également le plan d’eau danois, avec beaucoup de vent annoncé pour les trois premiers jours de compétition, donc des régates physiquement engagées, mais également celui des prochains jeux, à marseille, où emile amoros passe le maximum de temps quand il n’est pas en régate, soit environ 80 jours par an, amélie riou s’étant quant à elle installée sur place. cette dernière finit par raconter son expérience au sein de l’équipe française de sailgp, avec une première navigation l’an dernier au cours de laquelle elle a eu l’impression “d’être dans un manège”, confiant se sentir “vraiment épanouie dans ce double projet.” “Ça donne envie”, commente emile amoros qui, à terme, se verrait bien tenter sa chance en sailgp ou sur un projet de coupe de l’america.  diffusé le 5 juillet 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno
05-07-2022
55:07
ce 81e épisode est consacré à la drheam cup, qui fête cette année sa quatrième édition, et plus particulièrement à la classe qui, avec plus de 35 bateaux, sera la plus représentée le dimanche 17 juillet sur la ligne de départ, la class40, en compagnie de trois marins qui vont participer à la course, antoine carpentier, skipper de redman, luke berry, qui a mis à l’eau le 1er juin son nouveau mach 40.5, lamotte-module création, et matthieu perraut, 3e de la dernière normandy channel race à bord de son plan raison, inter invest. nos invités commencent par présenter leurs projets et bateaux respectifs, avec un mach 40.4 signé sam manuard et mis à l’eau il y a presque deux ans pour antoine carpentier, un bateau “aux formes très tendues” assez inconfortable quand il y a de la mer mais qui a prouvé son potentiel, puisque le skipper, associé à pablo santurde, a notamment remporté la dernière transat jacques vabre. luke berry, qui disposait précédemment d’un mach 40.3 dont il avait modifié l’étrave l’année dernière, a, lui, souhaité continuer avec le tandem sam manuard/jps production, mais, plutôt que d’acquérir le dernier exemplaire des mach 40.4, il les a convaincus d’en faire évoluer le design, avec une carène plus “rockée” pour mieux passer dans la mer et un cockpit protégé sur les côtés par des parois latérales. quant à matthieu perraut, il commence par raconter comment il a décidé de changer de vie, passant du métier d’architecte (pas naval) à celui de coureur au large, avec une participation à la mini transat 2019 puis ce projet de class40 qu’il a mis deux ans à monter, avec, à la clé un bateau neuf et un partenaire, inter invest. lui a d’abord fait le choix du chantier, jps, avant d’opter pour un plan david raison, “plus polyvalent et peut-être plus facile à faire marcher.” ce qu’il a prouvé en terminant en mai troisième de la normandy channel race, “un résultat au-delà de ce que j'imaginais." nos trois invités évoquent ensuite le parcours de la drheam-cup, proche de celui du fastnet ou de la normandy channel race, et leurs objectifs. plus que la qualification pour la route du rhum “pas centrale” à ses yeux, mathieu perraut, qui n’a plus navigué en solo depuis sa mini transat, vient “valider les aménagements à bord”, en particulier d’ergonomie, le skipper d’inter invest insistant notamment sur l’aspect sécurité sur des bateaux de plus en plus violents. ce que confirme antoine carpentier : “depuis un ou deux ans, il n’y a pas une course où quelqu’un ne s’est pas blessé.” pour luke berry, qui n’a plus couru en solitaire depuis la route du rhum 2018 - tout comme antoine carpentier, les deux hommes ayant respectivement terminé 6e et 7e -, l’objectif est de continuer à découvrir son bateau et de se remettre “dans une phase où on passe du temps en mer et où on a des galères !” tous estiment que le plateau est de plus en plus relevé en class40, matthieu perraut expliquant : “je suis hyper impressionné et fier de me retrouver avec des coureurs que je suis depuis plusieurs années.” les marins parlent également de leurs objectifs respectifs sur la route du rhum-destination guadeloupe avant de se projeter sur la suite : antoine carpentier tente toujours de monter un projet en imoca pour the ocean race, luke berry, qui a encore deux ans de contrat après 2022 avec ses partenaires, a pour ambition à plus long terme de courir le vendée globe 2028, matthieu perraut, qui courra en 2023 la transat jacques vabre n’a “pas d’objectif précis”, en dehors de vivre de son métier de marin. pos. report prend ses quartiers estivaux et sera de retour le mardi 16 août pour la solitaire du figaro !  diffusé le 12 juillet 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio juno
12-07-2022
1:00:27
ce 82e épisode de pos. report, de retour après une pause estivale, est consacré à la 53e édition de la solitaire du figaro dont le départ de la première étape sera donné dimanche de nantes. nos trois invités sont le nouveau directeur de course, yann chateau, le normand alexis loison qui, après 16 participations consécutives, a décidé de faire une pause cette année, et l’irlandais marcus hutchinson, qui fait partie du conseil d’administration et de la commission courses de la classe figaro beneteau, et a notamment été à l’initiative du vivi trophy qui récompense le premier étranger de la solitaire. yann chateau commence par raconter comment se concocte le parcours de la solitaire, entre nécessité de visiter différents plans d’eau et souhait des marins d’avoir des étapes comportant des difficultés techniques. cette année, il y aura trois étapes, contre quatre les précédentes, mais, pour reprendre l’expression d’alexis loison “que de la montagne”, le cherbourgeois confiant sa préférence pour la seconde (port-la-forêt-royan via le sud de l'angleterre et les îles anglo-normandes), car proche de son terrain de jeu habituel. nous évoquons ensuite le plateau de cette 53e solitaire, avec 34 marins, comme en 2021, et un grand favori, tom laperche, alexis loison rappelant que le skipper de bretagne-cmb performance “a gagné toutes les régates d’avant-saison en solitaire.” marcus hutchinson estime de son côté que l’expérience est un précieux atout sur la solitaire, notamment au niveau de la gestion de la durée et des escales, primordiale à ses yeux, il miserait bien pour cela sur corentin horeau “qui a plus de maturité.” parmi les prétendants à la victoire, nos invités citent également frédéric duthil, qu’alexis loison connaît bien puisqu’il travaille pour la voilerie dirigée par l’intéressé, technique voile - “un teigneux qui a un toucher de barre que je n’ai jamais vu chez quelqu’un d’autre” -, les deux skippers macif (erwan le draoulec et loïs berrehar), mais également guillaume pirouelle, successeur d’alexis loison à bord du figaro région normandie qui fait office de favori au classement des bizuths (ils sont 9 sur cette solitaire). pour ce qui est du vivi trophy, marcus hutchinson se félicite de la présence de 10 étrangers sur cette 53e, dont certains, comme alan roberts, tom dolan et nils palmieri, ont aussi leur mot à dire au classement général. ce qui est également le cas de certaines femmes (elles sont 5 au départ cette année), notamment elodie bonafous, “en progrès constants” selon alexis loison qui a aussi “été assez bluffé par la façon de barrer de charlotte yven” et estime que violette dorange "navigue sans complexes.” nos trois invités racontent ensuite comment se vivent les quelques jours précédant le départ d’une solitaire et finissent par se mouiller (enfin presque) au moment où leur est demandé leur pronostic quant au podium final de cette solitaire. diffusé le 16 août 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-08-2022
58:36
ce 83e épisode de pos. report est consacré à sailgp juste après la quatrième épreuve de la saison 3 qui a eu lieu le week-end dernier, le grand prix du danemark à copenhague. nos trois invités sont quentin delapierre, skipper de l’équipe française de sailgp, manon audinet, qui officiait à la tactique, et thierry douillard, coach de l’équipe. nous commençons par revenir sur ce grand prix du danemark avec à la clé une deuxième place pour les français, soit leur meilleur résultat sur le circuit depuis leurs débuts en 2019. un résultat qui “récompense le travail et la méthode” de l’équipe, selon thierry douillard, qui rappelle que celle-ci est encore jeune, entre quentin delapierre qui a débuté en sailgp en octobre dernier à la place de billy besson et kevin peponnet, nouveau régleur d’aile cette année. quentin delapierre commente par ailleurs les résultats des néo-zélandais de peter burling, vainqueurs successivement à plymouth et copenhague, après avoir été mis sous pression par l’organisateur du circuit, russell coutts, en raison de résultats jusqu’ici décevants. “russell n’épargne personne, note le skipper du f50 français. en conférence de presse, tu sais exactement où tu te situes dans son esprit.” manon audinet raconte ensuite ses débuts en sailgp lors de la première épreuve de la saison 3 aux bermudes, à la fois impressionnée par “l’ampleur du village”, “l’incroyable densité sur l’eau”, et “la vitesse du bateau dans les virages”, qui nécessite une grande concentration à bord. thierry douillard note quant à lui que le circuit devient de plus en plus homogène, notamment parce que les datas de tous les bateaux sont partagées, ce qui “tire tout le monde vers le haut.” quentin delapierre revient lui aussi sur ses débuts sur le f50 fin 2021, entre “des sensations que tu ne connais nulle part ailleurs” et le fait de côtoyer certaines de ses idoles de jeunesse, comme le skipper de l’équipe britannique, ben ainslie, même s’il confie ne pas faire de complexes sur l’eau : “c’est un moteur pour moi de vouloir les manger.” nous évoquons ensuite le prochain rendez-vous, grand prix de france à saint-tropez, les 10 et 11 septembre, thierry douillard estimant que l’équipe française ne doit pas se mettre plus de pression sous prétexte d’évoluer à domicile, même si quentin delapierre souhaite que ce rendez-vous soit "un succès en terme d’événement”, vis-à-vis du public et des partenaires. interrogé sur le sujet, ce dernier évoque enfin le projet français de coupe de l’america, qui s’appuierait sur l’équipe actuelle de sailgp, confiant : “ce serait magnifique pour la voile française de retrouver un projet coupe de l'america. sailgp est une super plateforme pour y adosser un projet coupe de l'america, mais aujourd’hui, notre projet est de gagner sailgp.”  diffusé le 23 août 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-08-2022
1:05:17
ce 84e épisode de pos. report reçoit deux marins, qui, en 2023, disputeront ensemble the ocean race à bord de l’imoca biotherm, dont la mise à l’eau est prévue mercredi 31 août en fin de journée à lorient : son skipper, paul meilhat, et anthony marchand, qui fera partie de l’équipage dévoilé la semaine dernière. avant de parler de cette actualité, les deux marins, qui ont fait leurs armes sur le circuit figaro beneteau, évoquent la 53e édition en cours, anthony marchand estimant que tom laperche, le plus rapide de la flotte, mériterait de l’emporter au vu de sa régularité sur le support depuis maintenant deux ans. celui qui a participé à dix reprises à la solitaire (deux podiums) confie qu’il reviendra un jour, mais seulement s’il peut disputer tout le programme d’avant-saison, indispensable selon lui pour performer. paul meilhat raconte ensuite comment il se sent à la veille de mettre à l’eau son imoca biotherm, une première construction pour le vainqueur de la route du rhum qui, pour des questions de timing et de coût mais aussi de design, a choisi un sistership de l’actuel linkedout de thomas ruyant. en version  “upgradée”, cependant, avec “une étrave de dernière génération, des foils, des systèmes de safrans et une casquette différents.” débuté en décembre, le chantier a duré jusqu'en août chez persico, en italie, où le skipper et sa petite équipe (qui compte notamment baptiste chardon et marc liardet) ont passé tout l’été, d’où une certaine fatigue, mais “beaucoup d’enthousiasme au moment de mettre à l’eau.” les deux marins donnent par ailleurs leur avis sur les nouveaux 60 pieds sortis de chantier cet été, entre “faux bateaux neufs”, selon l'expression de paul meilhat, car construits dans les moules d’imoca existants, et bateaux vraiment différents, comme malizia et charal qui ont fait l’objet de “beaucoup de développement.” le skipper de biotherm confie ensuite pourquoi il a absolument voulu participer à the ocean race, un désir qui remonte à ses années figaro, et, selon lui, “la meilleure manière de préparer le vendée globe.” l’occasion pour anthony marchand de raconter les souvenirs de sa participation avec l’équipage espagnol de mapfre en 2014-2015, “une expérience hyper enrichissante qui m’avait permis de progresser.” paul meilhat explique ensuite son choix d’équipage pour the ocean race, entre nécessité d’avoir des marins aguerris sur ce type de support (anthony marchand, damien seguin) et désir de s’ouvrir à d’autres expériences - “je ne veux pas que ce soit une balade autour du monde entre bretons” - d’où la présence de la portugaise mariana lobato, de l’italien giulio bertelli - rencontré chez persico - et d’amélie grassi. il finit par détailler son planning d’ici le départ de the ocean race - tests de jauge, premières navigations, défi azimut, route du rhum, retour vers alicante, chantier. anthony marchand a de son côté prévu de se partager d’ici la fin de l’année, puis en 2023, entre le projet biotherm et le team actual, puisqu’il est skipper remplaçant d’yves le blevec sur le trimaran ultim, “un projet dans lequel je me sens à l’aise sur un bateau fabuleux.” diffusé le 30 août 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-08-2022
48:57
ce 85e épisode de pos. report revient sur la saison de mini 6.50 2022 qui est sur le point de s’achever, avec deux vainqueurs de la mini transat en proto, françois jambou, lauréat de l’édition 2019, qui entraîne le pôle mini de concarneau, et son successeur au palmarès, pierre le roy, ainsi que la secrétaire de la classe mini depuis... 21 ans, annabelle moreau. cette dernière commence par expliquer comment elle a découvert la classe mini - “à l'occasion d’un job d’été sur la transgascogne 1995, j’ai aussitôt craqué sur l’ambiance générale alors que je n’étais jamais montée sur un bateau” - et en quoi consiste son rôle, assumant pleinement un statut de “maman” des ministes. pierre le roy évoque le “soutien énorme” qu’elle apporte à celles et ceux qui débarquent sur le circuit. françois jambou raconte de son côté la naissance du pôle mini de concarneau en 2013 qui, depuis, à l'instar des autres centres d’entraînement, “n’a fait que grossir”, pour accueillir aujourd’hui “entre 15 et 20 bateaux qui s’entraînent tous les week-ends”. annabelle moreau complète son propos en faisant un état des lieux de ces différents centres qui essaiment tout le territoire national, à l’exception notable des côtes de la méditerranée, où l’offre d’entraînement “est plus difficile à structurer.” place, ensuite, au bilan de la saison de mini 6.50, marquée en proto par la nette domination de pierre le roy, 2e de la plastimo lorient mini, vainqueur de la mini en mai et des sables-les açores-les sables. une domination que le skipper de teamwork explique en partie par le fait que le circuit s’est renouvelé, comme après chaque édition de la mini transat. pour l’année prochaine, françois jambou annonce “un gros match en proto”, avec beaucoup de nouveaux bateaux annoncés, notamment à foils. ce qui réjouit aussi annabelle moreau, la classe mini ayant souhaité redynamiser la catégorie protos, moins prisée des skippers ces dernières années, même si n’y en a eu que 12 (sur 72 participants) au départ des sables-les açores-les sables. une épreuve, qui, regrette-t-elle “n’est pas encore reconnue comme une course majeure au même titre que la mini transat qui reste le graal.” pierre le roy revient justement sur sa victoire sur cette épreuve qui lui tient vraiment à cœur, notamment “parce qu’il y a toujours du jeu météo”, ce qui a encore été cet été. en particulier lors de la deuxième étape, avec des options tranchées, notamment de la part de deux marins qui lui ont donné du fil à retordre cette saison, jacques delcroix et uros krasevac. nous évoquons ensuite le bilan en bateau de série, avec, selon annabelle moreau, “beaucoup de nouvelles têtes” cette saison, mais aussi beaucoup de vainqueurs différents : seul léo bothorel a remporté deux courses, la plastimo lorient mini et les sables-les açores-les sables. pas de quoi, selon nos invités, tirer de conclusions en vue de la prochaine édition de la mini transat, dans un an. nous finissons par évoquer l’avenir de nos invités : pierre le roy, ingénieur chez météo france à lille, “souhaite continuer la course au large, plutôt en monocoque” et, à terme, disputer le vendée globe ou la route du rhum en imoca ; françois jambou prépare quant à lui la route du rhum sur un class40 un peu daté, avec l’objectif de “faire une belle trajectoire”. il disposera en revanche l’année prochaine d’un mach 40.5 flambant neuf sur lequel il envisage de courir la transat tacques vabre avec un autre ancien ministe contre lequel il a bataillé en proto, erwan le méné. diffusé le 6 septembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-09-2022
56:15
ce 86e épisode de pos. report est consacré à la 12e édition du défi azimut qui réunit du mercredi 14 au dimanche 18 septembre à lorient 28 équipes imoca, dont celles de nos trois invités qui étrenneront en compétition leurs bateaux respectifs, à savoir sam davies, skipper du nouveau plan manuard initiatives coeur, maxime sorel, qui a mis à l’eau fin juin son plan verdier v and b-monbana-mayenne, et justine mettraux, à la barre de teamwork, l’ex charal 1 de jérémie beyou (plan vplp).  nos trois invités commencent par expliquer ce qu’ils attendent de leur participation à ce défi azimut, l’une des toutes premières navigations sur son nouveau bateau pour sam davies, qui enchaînera ensuite sur sa qualification pour la route du rhum-destination guadeloupe. pour eux, ce rendez-vous lorientais est à la fois une première et dernière confrontation avec la concurrence à moins de deux mois du départ de la transat en solitaire, et un événement festif qui permet notamment de faire naviguer les partenaires. chacun leur tour, ils détaillent ensuite leurs projets respectifs : justine mettraux raconte comment, grâce au soutien de son partenaire teamwork, elle a réussi à se lancer dans une première campagne de vendée globe, avec l’appui technique et sportif de beyou racing, l’équipe de jérémie beyou, à laquelle a été racheté l’ex charal 1. sam davies explique comment la construction d’initiatives coeur (dans les moules de l’occitane, l’ancien bateau d’armel tripon) a pris pas mal de retard sur le planning initialement prévu, parce qu’il a fallu renforcer le fond de coque. elle raconte ensuite ses premières sensations à bord d’un bateau qui ne demande qu’à décoller, très différentes de celles vécues sur son précédent 60 pieds.  même changement radical pour maxime sorel, passé d’un imoca à dérives à un bateau à foils, sistership d’apivia, le bateau actuel de charlie dalin. nos trois invités évoquent leurs objectifs sur la route du rhum, avec la même priorité : terminer afin de valider leur qualification pour le vendée globe 2024. pour eux, les grands favoris de la 12e édition de la transat en imoca sont charlie dalin et thomas ruyant, avec louis burton en embuscade. justine mettraux enchaînera dans la foulée avec the ocean race, à bord de 11th hour racing team, une course autour du monde à laquelle devrait également participer sam davies, mais pas sur son bateau…  diffusé le 13 septembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-09-2022
55:46
ce 87e épisode de pos. report est consacré aux etf26 series, circuit de catamarans à foils dont la dernière étape de la saison, le grand pavois foiling event, a lieu du 27 septembre au 1er octobre dans le cadre du grand pavois de la rochelle. deux de nos invités y participent, jean-christophe mourniac, grand spécialiste français du multicoque et skipper de team pro, qui a remporté toutes les courses de la saison jusqu’ici, et matthieu salomon, à la barre d'entreprises du morbihan. et nous recevons également celui qui a repris, en début d'année, toute la partie construction et maintenance des etf26, pierre picot. ce dernier, novice dans la voile de compétition, explique pourquoi il a investi dans cet univers et en particulier dans les etf26 qui représentent pour lui “la voile de nouvelle génération.” ce que confirme jean-christophe mourniac pour qui ce circuit, qu’il côtoie depuis 2019, a constitué “une énorme bouffée d’oxygène” : un bateau archimédien au-dessous de 8 nœuds, mais capable de dépasser les 30 nœuds au reaching, matthieu salomon évoquant de son côté “un bateau volant qui reste accessible”. les deux marins détaillent les contours de leurs projets respectifs, dont le dénominateur commun est jean-pierre dick, qui a lancé les bateaux et le circuit en 2018, tous deux volant désormais de leurs propres ailes. jean-christophe mourniac, qui navigue notamment avec son fils tim, évoque un budget annuel de 150 000 euros pour un projet entièrement professionnel ; un budget que matthieu salomon, “en année de transition”, espère réunir la saison prochaine, lui qui est parvenu à constituer un équipage de spécialistes, avec valentin bellet, gurvan bontemps et franck cammas, arrivé en cours de saison. pierre picot parle ensuite de l’intérêt croissant des étrangers pour le circuit (cinq teams sur neuf cette saison), notamment de la part d’équipes impliquées dans la coupe de l’america et dans sailgp. peter burling et blair tuke sont ainsi derrière l’équipe live ocean racing de liv mackay, ben ainslie et hannah mills viennent de lancer le team athena pathway qui sera présent à la rochelle, tandis que les équipes espagnole et canadienne de sailgp pourraient intégrer en 2023 un circuit qui accueillera également des finlandais. les etf26 series s'enrichiront par ailleurs dès l’année prochaine d'une v2 du catamaran à foil autorisant le réglage de l’incidence des appendices, tandis que la construction de nouveaux bateaux devrait être rapidement lancée. désireux de continuer à développer et de faire davantage connaître le circuit, pierre picot, qui compte se consacrer à 100% à cette activité l’année prochaine, recherche un partenaire titre à hauteur d’une centaine de milliers d’euros. jean-christophe mourniac et matthieu salomon se réjouissent de voir ce circuit s’internationaliser et s’ouvrir aux femmes : le premier, avec ses partenaires, a lancé cette saison lady team pro, équipage 100% féminin mené par mathilde geron et composé notamment de… sa fille lou. ils évoquent ensuite la domination cette saison de team pro, qui tentera, à la rochelle, de terminer la saison invaincu. les deux marins finissent par parler de leurs autres projets : jean-christophe mourniac est barreur et coach au sein de l’équipe zoulou d’erik maris en gc32, il a également pris beaucoup de plaisir cet été à donner des cours de wing foil en école de voile ; matthieu salomon a fait de son côté partie de l’équipage de l’ocean fifty primonial avec sébastien rogues. quant à pierre picot, qui a mordu à l’univers de la voile de compétition, il se verrait bien, en plus des etf26 series, s’impliquer dans le management d’autres projets. diffusé le 20 septembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain
20-09-2022
1:00:03
ce 88e épisode de pos. report revient sur les deux derniers grands prix de sailgp de france et d’espagne, avec deux invités qui, avec leurs équipes respectives, ont remporté à l’occasion leur toute première victoire sur le circuit : philippe presti, coach de sail gp us team, vainqueur à saint-tropez, et matthieu vandame, grinder de l’équipe de france qui, dimanche dernier, s’est imposée à cadix. nous commençons par un retour sur le grand prix de france, avec une victoire des etats-unis de james spithill qui arrivaient à saint-tropez “dans le doute” après un début de saison dont l’équipe n’était “pas du tout satisfaite” aux dires de philippe presti. d’où la grande joie de s’imposer, qui plus est, selon ce dernier, avec une française à bord, amélie riou, qui a remplacé au pied levé l’équipière américaine, blessée à la cheville. de son côté, matthieu vandame estime que la france est sortie plutôt confortée de ce rendez-vous terminé au 4e rang, qui venait après une 2e place à copenhague. entre saint-tropez et le rendez-vous de cadix le week-end dernier, les équipes ont beaucoup débriefé. philippe presti a détaillé son travail d’analyse des datas, en libre accès : “comme on dispose de toutes les datas, des vidéos et des audios de toutes les équipes, on peut vraiment rentrer dans la tête des autres, mais on peut aussi se noyer dans toutes ces infos, il faut donc arriver à se focaliser sur certains points.” nous refaisons ensuite le match du grand prix d’espagne, avec une bonne première journée française (2e place), moins bonne pour les américains (5e) qui, dans des conditions de mer pas faciles, ont navigué “trop safe” selon leur coach, mais ont su arracher le dimanche matin leur qualification pour la finale à trois (avec la france et l’australie). une finale dans une configuration à quatre équipiers, annoncée à cinq minutes du départ, qui a un peu désarçonné les français, raconte matthieu vandame, moins les américains, philippe presti expliquant que le barreur endosse alors aussi le rôle de contrôleur de vol, un domaine que james spithill, de par sa longue expérience de la navigation sur foils, maîtrise mieux. “malheureusement, on n’a pas su exploiter cet avantage”, regrette l’entraîneur, la faute à un planté après la bouée sous le vent qui a permis aux français de passer en tête, avant de résister au retour américain en fin de manche. a l’arrivée, un grand bonheur qui vient récompenser la progression de l’équipe menée par quentin delapierre, dont matthieu vandame dit : “c’est quelqu’un qui sait où il va, il a reconstruit une équipe pour atteindre ses objectifs, c’est vraiment un gros bosseur et un meneur.” reste à confirmer pour la france, 3e au général, le prochain grand prix étant prévu les 12 et 13 novembre à dubaï. nos invités finissent par évoquer leurs autres activités, principalement du tf35 pour matthieu vandame avec l’équipe suisse de ylliam-comptoir immobilier, de la coupe de l’america pour philippe presti qui annonce avoir resigné avec les italiens de luna rossa en vue de la 37e édition. d’où son installation récente à barcelone, où il pratique sa nouvelle passion, le wing foil, au grand désarroi de sa femme… diffusé le 27 septembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-09-2022
1:04:15
ce 89e épisode de pos. report est consacré au circuit figaro beneteau dont la saison se clôture en fin de semaine avec le national équipages, qui réunira une quinzaine de bateaux à lorient de vendredi à dimanche. nos trois invités seront de la partie : gaston morvan, skipper de région bretagne-crédit mutuel de bretagne espoir, l’irlandais tom dolan (smurfit-kappa) et erwan le draoulec, dont ce sera la dernière épreuve sous les couleurs de la macif. nous commençons par évoquer ce national équipages qui, pour erwan le draoulec, est “l’occasion de remercier tous ceux qui m’ont entouré” pendant ses trois saisons dans le dispositif skipper macif, il sera entouré de pierre quiroga, qui était son coéquipier en 2020 et 2021, de hans roger, directeur des activités mer de la macif, et des deux préparateurs des figaro 3 armés par la mutuelle. tom dolan a quant à lui constitué un équipage de choc avec gildas mahé, son entraîneur bertrand pacé et benoît hantzperg, tandis que gaston morvan sera accompagné de son frère paul, qui va tenter cette année de lui succéder au sein du dispositif bretagne-cmb espoir, de l’espagnol pep costa et d’une spécialiste du 470, paola amar. nous revenons ensuite sur la solitaire du figaro 2022, nos invités tirant leur bilan de la 53e édition : 4e au général, erwan le draoulec voit dans ce résultat “un réel aboutissement” sur “la course la plus dure que j’aie jamais faite.” 5e, seulement 50 secondes derrière le skipper macif 2020, gaston morvan se montre “hyper content” de ce résultat, doublé d’une 3e place finale au championnat de france elite de course au large, d’autant que, “après avoir été un peu au fond du trou à royan” (après les deux premières étapes), il a “réussi à rebondir” pour finir deuxième de la troisième. “Ça montre mon mental de sportif de haut niveau.” quant à tom dolan, 7e alors qu’il était proche du podium au départ de royan, il regrette sa "grosse bêtise” de la dernière étape, quand il n’a pas respecté son plan de jeu, ce qui lui a coûté cher, même si une 7e place reste pour l’irlandais un résultat satisfaisant. les trois marins expliquent ensuite ce que leur apporte leur cadre d’entraînement, le pôle de port-la-forêt pour erwan le draoulec et gaston morvan qui essaient d’ajouter une petite touche personnelle en faisant appel à des compétences extérieures, le groupe de lorient pour tom dolan qui “a bien accroché” avec l’entraîneur bertrand pacé. ils commentent ensuite le podium final de la solitaire - tom laperche devant guillaume pirouelle et achille nebout -, gaston morvan évoquant notamment le cas tom laperche, son coéquipier au sein du dispositif bretagne-cmb, qu’il n’hésite pas à comparer à franck cammas, françois gabart ou charles caudrelier : “il m’a tiré vers le haut, c’est une belle source d’inspiration.” tous finissent par parler d’avenir avec encore deux années en figaro pour tom dolan, qui a enfin les moyens de ne penser qu’au sport et dont “le rêve ultime est de gagner la solitaire”, et pour gaston morvan, qui a également navigué cette saison en ultim sur actual et en ocean fifty sur komilfo d’eric péron, dont il fera partie de la cellule de routage lors de la route du rhum. le circuit ocean fifty est justement le prochain objectif d’erwan le draoulec qui explique qu’il a “beaucoup de chances d’être au départ du pro sailing tour en 2023.” diffusé le 4 octobre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-10-2022
59:37
ce 90e épisode de pos. report reçoit yann guichard, cofondateur et président de l’écurie spindrift racing, également skipper du maxi sails of change (ex spindrift 2) et du tf35 de l’équipe, et christopher pratt, nouvel équipier du même sails of change, en stand-by à partir du 24 octobre pour s’attaquer au trophée jules verne. nous commençons par évoquer l’actualité récente de nos deux invités, en premier lieu le dernier grand prix du tf35 tour auquel a participé spindrift du 6 au 9 octobre à scarlino (toscane). yann guichard dresse un bilan très satisfaisant de cette épreuve, dont l’équipe a pris la deuxième place, et plus globalement de la saison, avec une équipe jeune qui a beaucoup progressé, selon lui, au point de signer son premier succès à malcesine et de se rapprocher des deux teams qui ont dominé les deux premières saisons du tf35 tour, alinghi et realteam. de son côté, christopher pratt a participé aux voiles de saint-tropez à bord de lady first, un mylius 60, sur lequel il navigue une partie de l’année, entre courses inshore et offshore. s’il regrette que l’événement soit désormais divisé en deux - la première semaine consacrée aux classiques et modernes de moins de 60 pieds, la seconde aux maxis et multicoques - le marseillais a apprécié les bons moments partagés notamment à bord avec xavier macaire et ronan treussart. nous ouvrons ensuite une large page trophée jules verne. yann guichard présente son équipage pour la nouvelle tentative dont le stand-by débutera le 24 octobre : à ses côtés seront présents plusieurs fidèles - son frère jacques, xavier revil, thierry chabagny, grégory gendron, julien villion, benjamin schwartz - sa compagne et cofondatrice de spindrift, dona bertarelli, qui tiendra le rôle de reporter embarquée, tandis que trois nouveaux font leur apparition : pierre leboucher, clément giraud et christopher pratt. ce dernier raconte comment il a été recruté, un peu par hasard, et son bonheur d’avoir été intégré à un équipage “de gentils”, lui qui “rêve de faire le tour du monde”, qui plus est sur “un bateau incroyable, capable d’atteindre des vitesses hyper élevées, tout en étant très sécurisant, même s’il est un peu plus volage que je ne le pensais.” yann guichard présente justement ce bateau, raccourci il y a deux ans (la coque centrale a été rabotée de 3 mètres pour être à la taille des flotteurs, 37 mètres), un gros travail ayant été fait sur l’énergie à bord, puisque sails of change s’élancera sur le tour du monde sans moteur ni générateur, “un vrai défi dans le défi”. le skipper évoque ensuite le temps à battre, 40 jours et 23 heures par idec sport, et les atouts de sails of change qui, par rapport aux ultims qui vont aussi s’attaquer au jules verne cet hiver (maxi edmond de rothschild, peut-être sodebo ultim 3), est plus performant dans du vent fort, moins dans le petit temps ou le médium car beaucoup plus lourd (22 tonnes, contre 13-14). nous finissons par évoquer la route du rhum, christopher pratt ayant travaillé cette année aux côtés de maxime sorel pour l’aider à prendre en main son nouvel imoca v and b-monbana-mayenne, tandis que yann guichard confie suivre avec toujours beaucoup d’intérêt cette transat à laquelle il a participé la dernière fois en 2014 sur spindrift 2, deuxième derrière loïck peyron sur banque populaire vii. diffusé le 11 octobre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-10-2022
1:03:23
ce 91e épisode de pos. report est consacré au championnat du monde de 470 qui débute le samedi 22 octobre dans le nord d’israël, à sdot yam, et se dispute pour la première fois dans la nouvelle configuration olympique, en équipage mixte. notre première invitée est camille lecointre, double médaillée de bronze olympique (avec hélène defrance à rio puis avec aloïse retornaz à tokyo), qui, après avoir donné naissance en mai à une petite fille, son deuxième enfant, dispute sa première grande compétition de l'année avec jérémie mion. les deux autres invités sont hippolyte machetti, qui fait de son côté équipe avec aloïse retornaz, et gildas philippe, coach de l’équipe de france de 470, série dont il a lui-même été sacré champion du monde en 1998. nous commençons par un retour en arrière : camille lecointre explique pourquoi, après trois olympiades consécutives - elle avait terminé quatrième à londres en 2012 -, elle a décidé de repartir pour une “po” (préparation olympique), une décision liée à la “petite frustration” de ne pas avoir fait mieux que troisième à tokyo, mais aussi au fait que les jeux se disputent en france, “une motivation supplémentaire.” elle s’est assez vite entendue pour faire équipe avec jérémie mion, avec cependant “une condition prioritaire” pour elle, celle de s’accorder une pause pour un deuxième enfant, ce que ce dernier “a très bien compris”. hippolyte machetti raconte quant à lui comment il a remplacé kevin peponnet, dont le recrutement au sein de l’équipe de france de sailgp devenait incompatible avec une “po”, avec, à la clé, des débuts en fanfare pour le duo qu'il forme avec aloïse retornaz, deuxième de sa première compétition, la semaine olympique française d’hyères en avril dernier. nos trois invités évoquent les avantages et inconvénients des configurations différentes - barreuse/équipier pour le tandem lecointre/mion, barreur/équipière pour machetti/retornaz - aucune ne semblant avoir pris le pas jusqu’à présent au niveau international. camille lecointre explique son programme de reprise, avec une installation à marseille, un retour à la navigation en septembre, et ce championnat du monde en israël pour lequel elle ne se fixe pas d’objectifs sportifs précis. hippolyte machetti revient de son côté sur sa saison, marquée par une quatrième place au championnat d'europe en turquie en septembre - “on voulait le podium”, commente-t-il. nos trois invités évoquent ensuite la concurrence interne en équipe de france, qui, selon gildas philippe se passe en bonne intelligence. les enjeux seront cependant plus forts en 2023 avec les championnats du monde world sailing à la haye et le test event de marseille qui pourraient être décisifs pour le choix du duo tricolore pour les jeux de paris 2024, même si les critères et les dates de la sélection ne sont pas encore définis. le coach tricolore détaille la concurrence internationale, avec jusqu’à présent une domination des suédois et des espagnols, tandis que camille lecointre explique qu’elle a tiré un trait sur l’équipe de france de sailgp, dont elle devait à l’origine faire partie sur quelques grands prix : “je n’aime pas me lancer dans un projet sur lequel je ne peux pas me concentrer à fond.”  diffusé le 18 octobre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-10-2022
54:18
ce 92e épisode de pos. report reçoit trois skippers qui, le 6 novembre, prendront le départ de la route du rhum-destination guadeloupe en class40 : kito de pavant (hbf-reforest’action), dont ce sera la quatrième participation consécutive, la troisième en class40, ian lipinski (crédit mutuel) et aurélien ducroz (crosscall), qui disputeront de leur côté la transat en solitaire pour la première fois. tous, arrivés récemment à saint-malo, commencent par raconter leur convoyage, depuis lorient pour les deux derniers, port-camargue pour kito de pavant, soit près de 2 000 milles, une navigation “parfaite pour prendre confiance.” le languedocien évoque ensuite le “vrai mythe” que constitue à ses yeux la route du rhum, une course dont la première édition a été “un vrai déclencheur” pour lui qui avait alors 17 ans. s’il se dit sensible au mythe, ian lipinsi explique qu’il essaie de “minimiser la chose”, de peur de se faire dépasser par ses émotions, tandis qu’aurélien ducroz, qui a eu une première vie de skieur freeride avant de découvrir la course au large, mesure sa “chance incroyable d’être là.” kito de pavant évoque ensuite ses trois précédentes participations au rhum qui lui laissent toutes “un peu de frustration”, entre abandon en 2010 en imoca alors qu’il y allait “pour gagner”, troisième place en class40 en 2014 - “je visais autre chose” -, cinquième en 2018. nos trois invités parlent de leur programme pendant les dix jours précédant le départ et de la manière dont ils vont préparer la météo, préparation solitaire pour kito de pavant, collective avec lorient grand large pour ian lipinski et aurélien ducroz. chacun présente les forces de son bateau, entre la puissance au près et au reaching du plan lombard crosscall, “la capacité à aller vite au portant à partir de 25 noeuds de vent et dans de la mer formée” pour crédit mutuel, et un “bateau très polyvalent” pour hbf-reforest’action qui, n’étant pas un scow, est cependant “moins puissant” que les “nez ronds”. d’où des objectifs mesurés pour kito de pavant : “c’est difficile pour moi d’avoir un objectif clair”, explique-t-il, même s’il ajoute qu’un top 10 le comblerait. ce qui est aussi le cas d’aurélien ducroz qui estime avoir le bateau pour performer, mais un peu moins d’expérience que certains concurrents. dont ian lipinski qui va tout faire pour “batailler pour la victoire.” nous finissons par évoquer l’avenir de nos trois invités : il s’écrira encore en class40 pour quatre ans de plus pour ian lipinski, nouveau bateau à la clé (encore un plan raison), c’est aussi l’ambition d’aurélien ducroz qui se plaît sur ce circuit. quant à kito de pavant, il se demande si “le skipper n’arrive pas à la date de péremption” et hésite entre repartir pour quatre ans en class40, en changeant de bateau, ou endosser une casquette d’organisateur, rêvant d’une belle course dans cette méditerranée qui lui est chère.  diffusé le 25 octobre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-10-2022
1:01:03
ce 93e épisode de pos. report, consacré à la route du rhum-destination guadeloupe, reçoit le directeur de course, francis le goff, le vainqueur de l’édition 2010, franck cammas, qui collabore avec le charal sailing team de jérémie beyou et fera partie de la cellule de routage du maxi edmond de rothschild de charles caudrelier (avec stan honey et erwan israel), et lalou roucayrol, qui s’occupe avec sa structure lalou multi des projets ocean fifty de quentin vlamynck (arkema) et class40 de keni piperol (captain alternance). nous commençons par parler de la récente disparition du vainqueur de la première édition, mike birch, “quelqu’un de très humble qui avait le plaisir d’être en mer, pas de se montrer”, selon franck cammas, celui qui a “tout rendu possible” pour francis le goff. ce dernier détaille ensuite son état d’esprit à cinq jours du départ de la 12e édition, “serein car entouré d’une très belle équipe”, mais aussi parce que les conditions météo du départ s’annoncent plus clémentes que prévu, même si, pour la flotte, elles vont rapidement devenir engagées, avec du près au programme des premiers jours. ce que confirme franck cammas, qui évoque “du près musclé jusqu’aux açores”, des conditions dans lesquelles les derniers ultims vont “juste un peu moins vite qu’au portant’”, à savoir 28-30 nœuds ! de son côté, lalou roucayrol qui routera quentin vlamynck avec alex pella et eric mas, parle de “petite vigilance” concernant l’état de la mer à la pointe de la bretagne, notamment pour les ocean fifty, et ajoute : “pour les class40, vu qu’ils n’ont pas de foils pour amortir et que les carènes sont très plates, ça va être l’enfer au près.” les deux marins racontent au passage leurs souvenirs de départ de rhum, notamment le bord entre la ligne et fréhel, “un moment de fête, le seul où on voit tout le reste de la flotte” pour franck cammas, une sorte de “sas” pour lalou roucayrol entre vie de terrien et de marin. nous passons ensuite en revue le plateau de ce rhum 2022, francis le goff estimant que “toutes les flottes sont homogènes”, avec une “bagarre incroyable” dans toutes les catégories. en ultim, franck cammas explique que le maxi edmond de rothschild, avec ses nouveaux foils, a encore gagné en performance, voyant en svr lazartigue (françois gabart) et banque populaire xi (armel le cléac’h) ses principaux rivaux. en ocean fifty, lalou roucayrol estime que les conditions de près annoncées dans les premiers jours peuvent être favorables à quentin vlamynck, mais que thibaut vauchel-camus, qui “connaît très bien son bateau et ses limites”, sam goodchild, erwan le roux et sébastien rogues sont autant de candidats à la victoire. en class40, francis le goff pense que les anciens figaristes (yoann richomme, corentin douguet, xavier macaire…) auront sans doute un plus dans les conditions engagées du début de course. enfin en imoca, franck cammas présente dans le détail le nouveau charal de jérémie beyou, “plus pensé pour le vendée globe, mais qui s’avère assez complet”, l’aixois ajoutant : “on s’approche des performances incroyables d’apivia.” qui s’annonce comme le grand favori de cette 12e édition, ce que confirme francis le goff qui loue “la rigueur” de charlie dalin.  diffusé le 1er novembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
01-11-2022
50:56
ce 94e épisode de pos. report est une nouvelle fois consacré à la route du rhum-destination guadeloupe, dont le départ a été reporté du dimanche 6 au mercredi 9 novembre à 14h15, un report que nous évoquons avec nos deux invités, jacques caraës, qui officiait en tant que directeur de course sur l’édition 2018, et vincent riou, qui s’occupe du routage cette année de thibaut vauchel-camus, engagé en ocean fifty. pour nos deux invités, la décision de report était la bonne, car “les conditions étaient vraiment complexes”, selon vincent riou, qui ajoute : “un petit pourcentage de la flotte était capable de passer, mais la route du rhum n’est pas une course juste pour les meilleurs.” jacques caraës évoque de son côté “un cas d’école” pour un directeur de course, racontant comment est prise une telle décision de report, entre nécessité de préserver les marins et contraintes de l’organisation. “la pression de l’organisateur est toujours importante car un report a des conséquences assez importantes, notamment pour les sponsors, mais c’est le sport qui doit primer.” il explique ensuite comment est fixée la date du deuxième départ, souvent au moins 48 heures plus tard, pour laisser passer la dépression, mais aussi parce qu’il faut du temps pour faire sortir tous les bateaux des bassins. vincent riou détaille quant à lui les conditions météo du départ de mercredi, avec du vent de face entre la ligne et la porte du cap fréhel, ce qui promet pas mal de virements et une progression plutôt lente vers la marque de passage. il voit ainsi les ultims passer fréhel en une heure, les ocean fifty en 90 minutes, les class40 “pas avant 17h”. jacques caraës estime qu’entre les contre-bords et croisements, ce premier tronçon s’annonce “stressant” pour les marins. la suite du programme ? “deux fronts à passer avant de glisser sous l’anticyclone des açores et rejoindre les alizés”, selon vincent riou qui ne voit pas de route sud possible et pronostique une transat très rapide, puisqu’il estime que les ultims pourraient mettre moins de 6 jours, les ocean fifty moins de 9 ! nos deux invités font ensuite un état des lieux des forces en présence, des ocean fifty aux ultims en passant par les imoca et class40, vincent riou ayant navigué cette année avec plusieurs marins au départ : thibaut vauchel-camus en ocean fifty, jean galfione, aurélien ducroz et martin le pape en class40. nous terminons en évoquant l’avenir : jacques caraës confie qu’il a pensé à disputer son premier rhum cette année sur l’ancien happy de loïck peyron, finalement pas disponible, il continuera en 2023 à diriger une flotte de classiques et devrait se positionner quand l’appel d’offres de la direction de course du vendée globe 2024 sera lancé. vincent riou, qui se verrait bien courir le rhum en 2026, “pourquoi pas en class40”, va quant à lui continuer à entraîner les imoca au pôle finistère de port-la-forêt, accompagner des projets, mais aussi disputer la transat jacques vabre, sans préciser avec qui…  diffusé le 8 novembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-11-2022
1:01:12
ce 95e épisode de pos. report est une nouvelle fois consacré à la route du rhum-destination guadeloupe, dont l’épilogue, pour les ultims, est attendu tôt mercredi matin du côté de pointe-à-pitre. nos deux invités sont sébastien josse, qui fait partie de l’équipe banque populaire aux côtés d’armel le cléac’h, dont il était le skipper remplaçant sur cette 12e édition, et yann eliès, qui travaille au sein de la cellule de routage de l’ocean fifty koesio d’erwan le roux. nous commençons par évoquer avec eux les conditions difficiles de cette 12e édition, “pas tout à fait classiques” d’une route du rhum, selon yann eliès, dans la mesure où “il n’y avait pas de route sud possible pour aller chercher les alizés”, ce qui a obligé toute la flotte à aller traverser plusieurs fronts, d’où une transat “éprouvante qui va laisser des traces.” “Ça ressemble à une transat anglaise”, ajoute sébastien josse qui estime que ces conditions mettent en avant le “côté courageux” des solitaires, tout en étant un vrai test pour les bateaux. les deux marins racontent au passage comment on traverse de telles conditions en course, sébastien josse estimant que “ça se joue au mental.” yann eliès revient ensuite sur l’incendie survenue à bord de nexans-art & fenêtres, l’imoca de fabrice amedeo qui a perdu son bateau et a été secouru par un cargo. “le feu à bord, c’est ce qu’il y a de pire, le carbone, ça crame en très peu de temps”, explique le triple vainqueur de la solitaire du figaro qui estime qu’il va falloir tirer les enseignements de cet incendie. “Ça glace le sang”, ajoute sébastien josse à l’évocation du récit fait de l’accident par fabrice amedeo. nos deux invités commentent ensuite la course flotte par flotte : en ultim, yann eliès retient que “les trois bateaux de devant ont super bien navigué” et que rien n’est encore joué, d’autant que le tour de la guadeloupe, décisif il y a quatre ans, “est une épreuve en soi, peut-être plus difficile que la sortie de manche.” ce que confirme sébastien josse qui insiste sur la nécessité de l’aborder avec un minimum de fraîcheur. en ocean fifty, nos deux invités s’avouent impressionnés par quentin vlamynck, l’actuel leader, yann eliès regrettant au passage de “ne pas avoir plus poussé” erwan le roux dont il assure le routage, avant de confier suivre “la bonne performance” d’eric péron qui a fait “un investissement lourd" au sud potentiellement payant. en imoca, les deux marins saluent la maîtrise de charlie dalin, même si, selon eux, rien n’est encore joué, et évoquent leurs coups de coeur pour paul meilhat, sur un bateau tout juste mis à l’eau, et surtout justine mettraux. en class40, yann eliès souligne “le formidable comeback de yoann richomme”, obligé en début de course de s’arrêter quatre heures pour avoir volé le départ, ce qui ne manque pas d’étonner nos deux invités. enfin en catégorie rhum, leur coup de coeur se nomme gilles buekenhout en tête devant les marins expérimentés que sont roland jourdain, marc guillemot ou halvard mabire. nos deux invités finissent par parler de leur avenir, avec une saison 2023 qui s’annonce chargée pour eux.  diffusé le 15 novembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-11-2022
59:54
ce 96e épisode de pos. report refait le match de la 12e édition de la route du rhum-destination guadeloupe en ocean fifty avec les deux marins qui ont terminé aux deux premières places, erwan le roux (koesio) et quentin vlamynck (arkema 4). avec eux, nous revenons un peu plus de deux semaines en arrière, au moment où la direction de course annonce le report du départ, “une bonne décision” pour erwan le roux qui, dès le mercredi précédant le départ, avait alerté la direction de course sur le sujet. départ finalement donné le mercredi 9 novembre et marqué par l’abandon, avant même le passage de la ligne, de sam goodchild, pour qui erwan le roux, sur le coup, a eu très peur, pensant même “sa vie menacée.” quentin vlamynck passe la bouée de fréhel en tête puis “plonge dans le four” avec thibaut vauchel-camus, au contraire d’erwan le roux qui reconnaît une petite erreur : “c’est un premier but marqué par les concurrents.” la suite ? une descente en escalier dans le golfe de gascogne, favorable à arkema 4 - “ce n’est pas un secret de dire que dès qu’il y a un peu de vent au près, le bateau va vite”, explique son skipper -, avant deux passages de front, le second, plus violent, fatal à thibaut vauchel-camus qui chavire alors qu’il venait de prendre la tête. “thibaut a une trajectoire très engagée, on sent qu’il veut gagner, c’est dommage qu’il hypothèque ainsi ses chances, il aurait peut-être dû patienter”, commente erwan le roux qui, de son côté, a préféré miser sur une trajectoire plus sud car moins ventée. quentin vlamynck reprend alors la tête, comptant un moment presque 80 milles d’avance sur ses poursuivants, erwan le roux et sébastien rogues, ce qui fait dire au premier : “j’ai eu un peu peur qu’il s’en aille et qu’on ne soit plus dans le même système.” commence alors une course poursuite au portant entre arkema 4, à bord duquel quentin vlamynck explique qu’il n’avait jusqu’ici “jamais fait quatre jours de portant en solitaire”, et koesio, dont erwan le roux dit : “je savais que le bateau avait des qualités dans ces conditions”. ce dernier parvient peu à peu à grappiller son retard, au point de se dire persuadé à un moment de la victoire, évoquant chez lui “une stabilité mentale assez bluffante.” juste avant l’arrivée en guadeloupe, il s’empare des commandes, les perd un court instant sous le vent de l’île, il reconnaît au passage s’être fait peur, la veille de l’arrivée dans un grain à 37 noeuds lui ne lui laisse pas le temps de réduire la toile, et dans le dernier bord vers la ligne, où il est passé “pas loin de la correctionnelle.” ce n’est qu’à 5 milles de la ligne qu’erwan le roux comprend qu’il avait gagné, il a alors beaucoup pleuré, de joie, tout en se montrant “triste pour quentin qui a navigué taille patron.” ce dernier, qui raconte avoir manqué la ligne d’arrivée, ce qui l'a obligé à la repasser, n’a pas pleuré, mais confie “n’avoir jamais été aussi bien sur l’eau”, avant d’ajouter : “j’ai tout donné, il me manquait la carte de l’expérience qu’avait erwan.”  diffusé le 22 novembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-11-2022
1:07:49
deux sujets au menu de ce 97e épisode de pos. report : la route du rhum-destination guadeloupe, dont le palmarès de la 12e édition est désormais complet, et l’élection du marin de l’année 2022, dont le lauréat sera connu vendredi 2 décembre lors de la soirée des champions organisée à l’olympia par la fédération française de voile. pour en parler, un marin qui a été élu marin de l’année à trois reprises, michel desjoyeaux, par ailleurs vainqueur de la route du rhum en orma en 2002, et le journaliste didier ravon (pour voiles & voiliers et libération entre autres). nous commençons donc par revenir sur la 12e édition de la route du rhum, michel desjoyeaux évoquant “un joli cru”, même s’il se montre un peu "chafouin" quant au report du départ. didier ravon parle de son côté d’une “belle route du rhum, difficile, avec des fronts à passer, beaucoup de suspense et de superbes vainqueurs.” des vainqueurs que nous passons ensuite en revue. didier ravon se montre impressionné par yoann richomme, qui est un peu “le mbappé de la voile”, victorieux pour la deuxième fois de suite en class40, nos deux invités louent le côté “dur au mal” de thomas ruyant, qui s’est imposé en imoca, michel desjoyeaux estime que charles caudrelier, vainqueur en ultim, a navigué à son image, “très propre, jamais dans le paraître”, et qu’erwan le roux a réussi à l’emporter en ocean fifty parce qu’il avait “le cuir un peu plus épais” que son dauphin quentin vlamynck, dont didier ravon tient à souligner la prestation. nous évoquons ensuite l’élection du marin de l’année, titre que michel desjoyeaux a donc remporté à trois reprises, en 2001, 2007 et 2009, confiant sa surprise d’avoir été élu en 2009 - il pensait que la récompense irait à l’équipage de banque populaire v de pascal bidégorry pour son record de l’atlantique -, au point de ne rien avoir préparé avant de monter sur scène. nos deux invités commentent ensuite la liste des six nommés - charles caudrelier, thomas ruyant, jean-baptiste bernaz, marion mortefon, adrien bosson, pauline courtois. didier ravon, qui a fait partie de tous les jurys depuis la première édition en 2001, estime qu’il manque peut-être “tom laperche, yoann richomme et lauriane nolot”, il fait ensuite part de sa préférence, différente de celle de michel desjoyeaux. diffusé le 29 novembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-11-2022
1:00:59
ce 98e épisode de pos. report reçoit celui qui a été élu vendredi 2 décembre marin de l’année 2022, jean-baptiste bernaz, premier champion du monde français de l’histoire en laser (ilca 7, l’appellation officielle), en mai dernier au mexique, et le directeur technique national de la fédération française de voile, guillaume chiellino. ce dernier, qui faisait partie du jury du marin de l’année, explique que les débats ont été intenses, avec un vote serré entre jean-baptiste bernaz, pour “son titre historique”, derrière lequel il courait depuis des années (il avait été vice-champion du monde en 2016), et charles caudrelier, récent vainqueur de la route du rhum, “un exploit remarquable.” finalement, à une voix près, le jury a désigné jean-baptiste bernaz, “une vraie surprise” pour lui dans la mesure où il n’avait pas été prévenu avant, et une récompense dont il se dit très honoré, tant il a à coeur de “marquer son sport”. le marin originaire de sainte-maxime revient ensuite sur son championnat du monde au mexique, confiant : “c’était plus une victoire sur moi-même que sur les autres.” avant de mettre en avant le travail réalisé en amont, mais également pendant la compétition, avec son nouveau coach, nicolas le berre, “la tête froide” du duo qu’ils forment. dans la foulée de son titre, il a été sacré champion du monde militaire match-racing à brest, a remporté les jeux méditerranéens en ilca 7 avant de signer une belle campagne estivale, de nouveau en match-racing, sur quatre épreuves américaines du world match racing tour, ce qui lui vaut d’être invité du 13 au 18 décembre pour la grande finale à sydney. guillaume chiellino explique que la direction technique nationale et le directeur de l’équipe de france, philippe mourniac, encouragent les spécialistes de l’olympisme à s’ouvrir à d’autres supports, ce qui ne peut que les enrichir, à condition dans le même temps de “faire le volume nécessaire” dans leurs séries respectives. il dresse par ailleurs le bilan de l’année olympique, qu’il juge “excellent” avec quatre médailles sur les championnats du monde, pour jean-baptiste bernaz, lauriane nolot (argent, kite), axel mazella (bronze, kite) et le duo camille lecointre/jérémie mion (bronze, 470). le dtn évoque la saison à venir avec une grande priorité, le test-event olympique de marseille sur le plan d’eau des jeux (9-16 juillet). “c’est capital de montrer qu’on est les meilleurs à un an des jeux, il faut que notre équipe de france fasse peur.” jean-baptiste bernaz explique qu’il a organisé sa préparation en fonction de ce rendez-vous, il s’installera ainsi à marseille au retour de sydney, “l’objectif est de se sentir à la maison”, confie-t-il. guillaume chiellino conclut en évoquant l’objectif de paris 2024 : “trois médailles comme à rio et tokyo, c’est déjà vraiment beau, si on peut améliorer un peu ce score, on va le faire, on travaille pour ça, l’objectif est aussi que l’on puisse jouer dans les dix disciplines.” diffusé le 6 décembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-12-2022
58:29
ce 99e épisode de pos. report propose une rétrospective de quelques grands faits marquants de l’année 2022, commentés par trois journalistes spécialisés dans la voile de compétition, jacques guyader (ouest-france), stéfan l’hermitte (l’Équipe) et paul gury (voile magazine). nous commençons par revenir rapidement sur l’élection du marin de l’année, avec un titre pour jean-baptiste bernaz que stéfan l’hermitte juge mérité car il estime qu’une victoire, en l’occurrence au championnat du monde d’ilca 7 (laser) pour le varois, “se mesure à l’adversité”, très forte dans cette discipline olympique. jacques guyader trouve de son côté “que ça n’a pas de sens de mélanger des choux et des carottes” dans cette élection, à savoir marins olympiques et coureurs au large. nous ouvrons ensuite une page imoca, avec une domination sur la saison du trio thomas ruyant-charlie dalin-jérémie beyou, “les plus entraînés, les plus expérimentés, les plus talentueux et ceux qui ont les meilleurs bateaux”, selon jacques guyader. paul gury estime cependant que “le jeu va s’ouvrir” l’an prochain, avec notamment maxime sorel, “qui a fait une course extraordinaire” sur la route du rhum, ou kevin escoffier, tandis que la performance sur le rhum de justine mettraux, 7e, est également soulignée. nous fermons ce chapitre par la prochaine ocean race dont ce sera la première en imoca, “un pari” que jacques guyader, malgré seulement 5 bateaux au départ, voit gagnant dans le temps, persuadé qu’ils seront le double lors de l’édition suivante. place ensuite à la classe ultim, marquée cette année par “l’affaire gabart vs la classe", “une sorte de rupture de digue pour la voile qui était jusqu’ici à l’écart d’une certaine vision du monde”, pour stéfan l’hermitte, tandis que jacques guyader pense que les “prochaines semaines seront décisives” pour la résolution, ou non, du conflit. d’un point de vue sportif, paul gury note que “l’écart se réduit entre le maxi edmond de rothschild et banque populaire et svr lazartigue”, ce qui promet dans la perspective de l’arkea ultim challenge brest, première course autour du monde en solitaire qui s’élancera dans un an. nous enchaînons par le circuit figaro avec la domination sans partage cette saison de tom laperche, vainqueur notamment de la solitaire du figaro, dont l’édition 2022 aura été “celle de la jeunesse” pour paul gury qui, comme nos autres invités, s’interroge sur le devenir d’une classe soumise à une forte concurrence, notamment de la part de la class40 et de la classe mini 6.50, “qui permettent de raconter des histoires”, selon jacques guyader. nos invités commentent ensuite la saison de sailgp, circuit qui ne convainc ni stéfan l’hermitte, qui l’estime “à contre-temps” avec un côté business trop marqué, ni jacques guyader, même s’il reconnaît qu’il est de “très haut niveau avec le gratin mondial”. nous finissons par évoquer la voile olympique et les chances de l’équipe de france de briller dans un an et demi lors des jeux de paris 2024. diffusé le 13 décembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-12-2022
1:02:51
ce 100e épisode de pos. report reçoit charles caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la route du rhum-destination guadeloupe à bord du maxi edmond de rothschild, ainsi que le directeur général du gitana team, cyril dardashti, pour revenir sur la saison en ultim et évoquer le trophée jules verne à venir. après avoir raconté comment ils ont vécu la finale de la coupe du monde de football entre la france et l’argentine, nos deux invités commencent par revenir sur la manière dont ils ont préparé et planifié cette saison 2022. charles caudrelier explique que sa “priorité était d’engranger de l’expérience en solo” car il était “le bizuth des favoris” sur la route du rhum. d’où le choix d’effectuer l’an dernier le retour de la transat jacques vabre en “faux solo”. a côté de ça, il a “mis un gros coup de collier physique” pour répondre au défi de piloter un ultim en solitaire, suivi une préparation mentale avec gilles monnier, tout en parlant de “rencontre décisive” avec l’apnéiste arnaud jerald, avec lequel il a travaillé “la concentration et la respiration”. cyril dardashti revient quant à lui sur le pari d’installer de nouveaux foils sur le maxi edmond de rothschild l’été dernier - “on se devait d’élever le niveau de jeu” - ce qui aurait dû être fait plus en amont, mais l’équipe a mis du temps à trouver la bonne configuration, d’où plusieurs modifications sur ces appendices qui, finalement, ont donné satisfaction à charles caudrelier. arrivé à saint-malo pour le départ de la route du rhum-destination guadeloupe avec l'étiquette de favori, ce dernier explique qu’il a "étonnamment bien vécu” cette pression, qu’il a ressentie davantage à mi-course, quand il était sous la menace de françois gabart : “j’ai fait quelques bêtises à cause de ça”, confesse-t-il. malgré ça, il y a eu la victoire au bout, “une délivrance”, que le skipper reconnaît avoir célébrée sans exubérance, notamment parce qu’il est arrivé de nuit - “j’avais l’impression que personne ne me voyait”. cyril dardashti évoque de son côté “un moment incroyable, la concrétisation de six ans de travail.” interrogé sur son palmarès, un des plus beaux de la voile française, le skipper estime que s’il en est là, c’est parce qu’à un moment, “on m’a donné ma chance”, ajoutant : “ce n’était pas ma quête absolue, mais aujourd’hui, il n’y a que la victoire qui m’intéresse, j’ai besoin de gagner sinon je souffre.” il évoque ensuite l’arkea ultim challenge-brest dans un an (course autour du monde en ultim en solitaire) - “on va être des pionniers, ça me plaît bien” -, expliquant que cette course va le "consoler" de n’avoir jamais fait le vendée globe, un de ses grands objectifs depuis toujours. le directeur général du gitana team raconte ensuite pourquoi l’équipe a décidé de lancer la conception d’un nouvel ultim: “quand nous avons fait ce bateau (le maxi edmond de rothschild), il y a des points de développement que nous n’avons pas poussés.” nous finissons par le trophée jules verne, charles caudrelier annonçant que l’équipe - en plus de lui, franck cammas, erwan israel, morgan lagravière, david boileau, yann riou - sera en stand-by avant la fin de cette semaine, avant d’expliquer que les bonnes fenêtres sont difficiles à trouver car “il faut arriver à l’équateur en moins de six jours puis devant une dépression au large de l’argentine, il faut beaucoup d’enchaînements favorables.” et avoir un bateau fiable, puisque jusqu’ici, les trimarans volants n’ont jamais dépassé 17 jours sur ce record en équipage.  diffusé le 20 décembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain
20-12-2022
50:28
en cette fin d’année tip & shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de pos. report les plus suivis en 2022. votre podcast revient dans son format habituel le 10 janvier, toute l’équipe de tip & shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2023. ce 56e épisode de pos. report reçoit trois invités dont l’objectif est de s’aligner pour la première fois au départ du vendée globe en 2024 : violette dorange, tanguy le turquais et louis duc. tous commencent par faire leur bilan de la saison 2021 : engagée sur le circuit figaro beneteau, violette dorange, parle de « mission accomplie », après sa 19e place sur sa deuxième solitaire ; tanguy le turquais, qui disputait sa cinquième saison en figaro, se réjouit de son côté de sa deuxième place, avec corentin douguet, sur la transat concarneau-saint-barth, « la grande réussite de la saison », de son podium sur la solo guy cotten, mais confie sa « déception » de sa 14e place sur la solitaire en raison d’une étape manquée. quant à louis duc, il raconte son « année de folie », au cours de laquelle il a réussi à remettre sur pied l’ancien imoca de clément giraud (partiellement détruit dans un incendie avant la jacques vabre 2019) avant de s’élancer sur la jacques vabre avec marie tabarly et une 14e place à la clé. « c’était à la fois inimaginable au lancement du projet d’être au départ de la jacques vabre et d’y être compétitif », confie le normand. qui a cependant déchanté, puisque son imoca, mené par une partie son équipe, a démâté lors du convoyage retour, obligeant le skipper à se démener pour faire en sorte qu’il soit ramené à bon port et à trouver un mât de rechange, denrée rare dans un marché sous tension. nos invités détaillent ensuite leurs projets de vendée globe respectifs : violette dorange, qui a prévu de continuer en figaro cette année, compte ensuite louer hubert (ex yes we cam !) à jean le cam, qui va l’accompagner sportivement et techniquement au sein d’un « petit collectif » également composé de benjamin ferré et d'eric bellion. elle vise un budget annuel de 1,5 million d’euros et se dit « quasi sûre que le projet va partir. » tanguy le turquais, qui a choisi de plaquer le circuit figaro pour aller au bout de son rêve de vendée globe, raconte le montage financier qui lui a permis de racheter groupe apicil à damien seguin, « une super aubaine », mais aussi l’impression de « sauter de l’avion sans parachute » dans la mesure où il lui faut désormais trouver des partenaires, avec dans le viseur la route du rhum cette année. cette problématique d’achat d’un bateau d’occasion a également été au centre des préoccupations de louis duc, d’autant qu’il a au départ fait l’acquisition d’une « épave » dont il a financé la reconstruction grâce à un financement participatif de 300 000 euros. lui aussi vise le rhum, pour lequel il s’est inscrit très tôt, comme tanguy le turquais, les places étant limitées (25). nous finissons justement par aborder ces questions de qualification et de course aux milles en vue du vendée globe, qui sont pour nos trois invités de vrais sujets de préoccupation.  première diffusion le 18 janvier 2022 rediffusé le 27 décembre 2022 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoilhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-12-2022
58:50
en cette première semaine de 2023, tip & shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter le 2e épisode de pos. report le plus suivis en 2022. votre podcast revient dans son format habituel la semaine prochaine, le 10 janvier. toute l’équipe de tip & shaft vous souhaite une très bonne année 2023. ce 76e épisode de pos. report est consacré à la vendée arctique-les sables d'olonne, dont le départ sera donné dimanche 12 juin à 17h depuis le port de départ et d'arrivée du vendée globe. nos invités sont trois concurrents parmi les 25 inscrits à cette course en solitaire réservée aux imoca : thomas ruyant, romain attanasio et benjamin ferré. nous commençons cet épisode par l'évocation de la grande parade des skippers du vendée globe, qui s'est déroulée vendredi dernier : un moment sympa, avec "un monde fou", comme toujours aux sables d'olonne, et un moyen aussi de se retrouver entre coureurs du vendée plus d'un an après l'arrivée, benjamin ferré, bizuth en imoca, l'ayant suivi depuis... son balcon ! place, ensuite à l'analyse de la première épreuve imoca de la saison, la guyader bermudes 1000 race : confirmation que les costauds, comme jérémie beyou, thomas ruyant - "déçu" de son abandon mais "dans le match" - et charlie dalin sont au rendez-vous de ce début de saison, thomas ruyant confiant que le skipper d'apivia s'annonçait difficile à prendre dans les courses avec des phases de transition. et confirmation, côté benjamin ferré, qui n'avait pas navigué en solo depuis sa dernière mini transat en 2019, qu'il prenait beaucoup de plaisir à découvrir l'imoca, cornaqué par jean le cam. quant à romain attanasio, accaparé par des opérations de rp entre angleterre et portugal, il n'a pas couru mais a beaucoup navigué sur bateau pendant un mois. nos invités évoquent ensuite le parcours très particulier de cette vendée arctique, avec cette route plein nord ou presque, le tour de l'islande, avec le groënland à proximité. tous s'accordent à dire que l'épreuve, longue de 3 500 milles, s'annonce plus dure que la route du rhum, censée être le point d'orgue de l'année - "la vendée artcique est le très gros morceau de la saison", selon thomas ruyant, romain attanasio rappelant que, contrairement aux habitudes, "les marins seront traversés par les systèmes météo". de quoi rendre prudent benjamin ferré - bien content de ne pas avoir de foils ! -, qui a pour objectif principal de terminer l'épreuve, de "naviguer à mon niveau" et de poursuivre son apprentissage en imoca, ses deux aînés s'attendant à une course très physique, avec beaucoup de changements de voiles...  thomas ruyant, depuis qu'il a gagné la transat jacques vabre, vise désormais le podium et en particulier sa plus haute marche : "on ne va pas se mentir, je veux finir, mais devant". romain, lui, garde en tête les milles à accumuler et la nécessité de ramener le bateau de contrées particulièrement peu hospitalières en cas de soucis. quant à benjamin ferré, s'il est concerné lui aussi par la course aux milles, il cherche à ne pas trop y penser, participant à toutes les courses du circuit imoca d'ici le départ du vendée globe. nos trois invités concluent cet échange par un point sur l'évolution de leurs projets : un bateau neuf - plan koch-finot/conq - mis à l'eau début 2023 pour thomas ruyant ; des évolutions en cours de réflexion côté romain attanasio, qui continue la prise en main de l'ex malizia ; de la fiabilisation avant toute chose et pas de foils pour l'ex sma de benjamin ferré. première diffusion le 7 juin 2022 rediffusé le 3 janvier 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : julien badoil/studio junohébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-01-2023
1:06:23
ce 101e épisode de pos. report est consacré à the ocean race, dont le départ de la première étape est donné le 15 janvier d’alicante à destination du cap vert, en compagnie de kevin escoffier, skipper de l’imoca holcim-prb, et de nicolas lunven, navigateur à bord de malizia-seaexplorer, le bateau de boris herrmann. les deux marins commencent par revenir sur la régate in-port disputée dimanche à alicante dans des conditions instables qui ont souri à malizia-seaxplorer, vainqueur, “une belle récompense pour l’équipe technique” selon nicolas lunven, en référence au travail effectué par cette dernière pendant les fêtes (voir ci-dessous). on effectue ensuite un retour en arrière avec kevin escoffier qui raconte comment the ocean race, initialement non prévue, s’est rajoutée au programme de l’équipe, le nouveau propriétaire de prb, le suisse holcim, y ayant vu l'opportunité de communiquer à l’international. d’où “une grosse charge de travail” pour l’équipe et “une pression technique parce qu’il ne fallait pas qu’on ait des soucis”, notamment sur la route du rhum-destination guadeloupe, dont le malouin a pris la quatrième place. nicolas lunven explique quant à lui comment il a été contacté assez en amont par boris herrmann, qui, depuis le début, avait fait part de son intention de courir the ocean race. les deux marins détaillent ensuite leurs équipages respectifs, la répartition des rôles à bord et une préparation minimale, notamment pour kevin escoffier qui, avant le départ de la première étape dimanche, n’aura navigué que quelques jours avec son équipage. la course contre la montre s’est intensifiée ces derniers mois du fait de la participation des deux bateaux à la route du rhum, avec des contrariétés dans les deux équipes : la blessure de sam goodchild du côté de holcim prb - l’anglais devait faire le convoyage retour des antilles -, la découverte de problèmes sur les deux foils de malizia-seaxplorer pour le team de boris herrmann, qui a réussi à en récupérer deux en fin de construction chez avel robotics, d’où des fêtes très chargées pour l’équipe technique qui a dû les finir, les adapter et les installer. nous évoquons ensuite avec nos deux invités les designs respectifs des deux bateaux, kevin escoffier comparant son bateau à "une voiture de wrc" (rallye), celui de boris herrmann à "un 4x4", puis les enjeux techniques d’une course qui, avec seulement cinq bateaux au départ, ne peut pas trop se permettre d’en perdre en route. interrogés sur le favori de the ocean race, ils citent tous les deux 11th hour racing team, parti le premier, nicolas lunven voyant également holcim-prb “bien placé”. nous finissons par évoquer la première étape vers le cap vert, avec pour enjeu principal la sortie de méditerranée qui fait dire à kevin escoffier que souvent, “le premier qui passe à gibraltar a de bonnes chances de creuser l’écart”.  diffusé le 10 janvier 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-01-2023
1:01:09
ce 102e épisode de pos. report est une nouvelle fois consacré à the ocean race, dont le départ de la première étape entre alicante et le cap vert, a été donné le dimanche 15 janvier, en compagnie de deux navigatrices qui participent à cette 14e édition de la course autour du monde en équipage par étapes, même si elles ne sont pas en mer sur cette étape initiale : justine mettraux (11th hour racing team) et anne-claire le berre (guyot environnement-team europe). toutes les deux commencent par décrire comment elles ont suivi le départ, depuis lorient, après avoir chacune passé plusieurs jours à alicante. anne-claire le berre raconte ensuite comment, après avoir “tapé à la porte” de quasiment toutes les équipes disputant the ocean race, elle a fini par recevoir tardivement un coup de fil de benjamin dutreux et sébastien simon pour intégrer l’équipe franco-allemande en remplacement d’annie lush sur la deuxième étape. elle poursuit en expliquant pourquoi, après huit ans au sein du team initiatives coeur de sam davies, elle a choisi de céder à l’appel de la course et du large, avec pour objectif d’être au départ en 2026 de la route du rhum en class40. une transat retour du brésil en 2019 sur l’ancien imoca de sam davies et une saison en demie en classe mini (5e de la mini transat 2021 en série) l’ont convaincue que c’était le bon moment pour se lancer, justine mettraux estimant que les années transat jacques vabre sont souvent propices pour trouver des opportunités de navigation. cette dernière explique de son côté que son engagement sur the ocean race a un peu changé depuis qu’elle a lancé en juin dernier son propre projet imoca avec teamwork, elle va du coup se partager le tour du monde avec l’italienne francesca clapcich, “un bon équilibre” pour la suissesse qui disputera les étapes 2, 3 et 5. elle revient ensuite sur la préparation de 11th hour racing team, équipe, qui, contrairement aux quatre autres également focalisées sur le vendée globe, d'où leur participation à la route du rhum 2022, a fait de the ocean race son objectif principal. anne-claire le berre raconte ses premiers pas au sein de l’équipe guyot environnement-team europe à l’occasion d’un convoyage entre barcelone et alicante et la découverte d’un bateau que justine mettraux connaît bien, puisqu’il appartenait auparavant à 11th hour racing team et qu’elle a pris le départ à son bord de la dernière transat jacques vabre. après avoir parlé chacune de leurs objectifs respectifs sur la course autour du monde en équipage, les deux navigatrices évoquent leurs projets personnels respectifs : pour justine mettraux, brillante septième de la dernière route du rhum sur teamwork (ex charal 1), ce sera la poursuite du projet vendée globe aux côtés de l’équipe beyou racing, avec au programme de 2023 le fastnet, le défi azimut et la transat jacques vabre. anne-claire le berre, qui a participé l’automne dernier à la sélection skipper macif, remportée par charlotte yven, se dit de son côté “ouverte à différentes opportunités”, espérant notamment prendre le départ de deux transats en 2023 : la transat paprec, mixte, si un co-skipper la contacte, la jacques vabre en fin d’année.  diffusé le 17 janvier 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-01-2023
54:12
ce 103e épisode de pos. report reçoit deux invités, qui ensemble, ont pris la quatrième place de la première étape de the ocean race entre alicante et mindelo, au cap vert, à bord de biotherm, l’imoca de paul meilhat, à savoir anthony marchand et amélie grassi.  cette dernière commence par faire une petite carte postale du cap vert, avec une escale particulière dans le sens où les équipes techniques n’ont pas le droit de monter à bord, charge aux équipages de bricoler ce qui doit l’être, ce qui a été fait à bord de biotherm, avant de se consacrer, à partir de ce mardi, à la préparation météo de la deuxième étape qui part mercredi en fin de journée.  anthony marchand revient ensuite sur la première étape, avec notamment une sortie de méditerranée au près dans 60 nœuds qui a mis à mal les organismes, puis une descente au débridé vers le cap vert, pendant laquelle la vie à bord a encore été “hostile”, ce qui lui fait dire que cette entrée en matière était “engagée”. d’où le choix de l’équipage de ménager la monture “car on ne voulait surtout pas avoir de problème technique ; sur cette course qui est très longue, il faut prendre soin du bateau, encore plus en imoca.” le résultat de l’étape est jugé satisfaisant, l’ancien figariste estimant que les objectifs vont devenir de plus en plus élevés au fur et à mesure de la course, l’équipage découvrant le plan verdier, mis à l’eau fin août dernier.  les deux marins racontent ensuite comment la vie à bord s’est organisée et la difficulté de se faire à manger ou de dormir sur un foiler lancé à pleine vitesse - “c’est très ingrat, ça m’a un peu surpris”, confie anthony marchand -, ce qui a d’ailleurs occasionné quelques brûlures avec de l’eau bouillante sur cette étape initiale pour boris herrmann, skipper de malizia-seaexplorer, et damien seguin à bord de biotherm. ils évoquent ensuite la deuxième étape à venir, 4 600 milles jusqu’au cap, avec un équipage inchangé, mais également leurs programmes respectifs pour la suite de the ocean race, qu’ils ne disputeront pas en intégralité, chacun ayant son propre projet en parallèle.  pour anthony marchand, ce sera l’ultim actual, dont il a récemment été promu skipper à la place d’yves le blevec, ce dernier se concentrant sur la direction du team actual. il explique comment cette transmission s’est effectuée : “après la route du rhum, yves m’a posé la question, j’ai eu le convoyage retour pour y réfléchir, il fallait cocher les cases”. proche de l’équipe actual - elle est la fille de sandrine bertho, directrice de projet et par ailleurs compagne d’yves le blevec -, amélie grassi estime que ce passage de témoin s'est fait “naturellement, avec bienveillance et en harmonie avec l’équipe”. le nouveau skipper d’actual raconte ensuite comment il compte préparer le grand défi à venir, l’arkea ultim challenge-brest (départ le 7 janvier 2024), son objectif étant de “gravir petite colline par petite colline”.  amélie grassi, après avoir dressé le bilan de sa saison 2022 en class40 faite de “hauts et de bas”, dont un démâtage sur la route du rhum, évoque quant à elle la suite de ce projet sous les couleurs de la boulangère bio - jusqu’à fin 2024 -, avec une rentrée prévue sur les sables-horta en juin, puis la préparation de la transat jacques vabre, deux courses qu’elle disputera avec une équipière prochainement annoncée. l’avenir plus lointain ? l’ex étudiante en droit social n’exclut rien, entre ultim, imoca et autres rêves de large… diffusé le 24 janvier 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-01-2023
1:00:10
ce 104e épisode de pos. report reçoit deux invités, qui, après avoir débuté par la voile olympique, tous les deux en 470, se sont ensuite lancés sur le circuit figaro avant d’être embarqués l’un comme l’autre à bord d’un maxi-trimaran chasseur de records : le premier, guillaume pirouelle, sur sodebo ultim 3, le second, pierre leboucher, sur sails of change (ex spindrift 2). ils commencent d’ailleurs par raconter comment ils vivent leurs actuelles périodes de stand-by respectives, qui dure depuis trois mois pour pierre leboucher, puisque sails of change attend toujours une fenêtre météo pour s’élancer à l’assaut du trophée jules verne. le stand-by a d’ailleurs été prolongé d’un mois, jusqu’à début mars. de son côté, sodebo ultim 3 a fait un aller-retour la semaine dernière entre lorient et cadix, d’où l’équipage mené par thomas coville espérait se lancer sur la route de la découverte - record détenu depuis octobre 2013 par spindrift 2 en 6 jours 14 heures 29 minutes et 21 secondes -, la fenêtre météo s’étant finalement refermée. nos deux invités racontent ensuite comment ils ont intégré les équipages des deux trimarans, deux expériences qu’ils apprécient particulièrement. nous ouvrons ensuite une page figaro, au moment où guillaume pirouelle a repris le jour même le chemin de l’entraînement lundi à port-la-forêt sur région normandie, pierre leboucher confiant de son côté qu’il part à la rochelle rejoindre camille bertel, issue de la classe mini, avec laquelle il prendra fin avril le départ de la transat paprec, courue pour la première fois en double mixte. nous revenons ensuite avec guillaume pirouelle sur son choix de se lancer en figaro il y a deux ans, encouragé par son “compatriote” normand alexis loison qui l’a incité à postuler à la sélection lancée par la région, avant de lui transmettre son savoir du figaro beneteau 3. une méthode payante, puisque pour sa première saison seul à la barre du monotype en 2022, le natif de rouen a pris la deuxième place de la solitaire du figaro et du championnat de france elite de course au large. nous finissons par évoquer la saison à venir : guillaume pirouelle, qui hésite encore à disputer la transat paprec, se fixe la solitaire du figaro comme objectif principal, il devrait encore naviguer sur sodebo ultim 3 et annonce qu’il courra la transat jacques vabre en class40 avec “un projet havrais”. pierre leboucher, en plus de la transat paprec et de sails of change, va disputer le tour voile en figaro 3 avec philippe hartz et des jeunes et espère une opportunité sur la transat jacques vabre.  diffusé le 31 janvier 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-01-2023
1:03:03
coupe de l’america, sailgp et voile olympique au programme de ce 105e épisode de pos. report qui reçoit quentin delapierre, skipper de l’équipe de france de sailgp et du futur ac75 du défi français orient express team, présenté le jeudi 2 février à paris, et aloïse retornaz, qui, en plus du circuit sailgp et de sa préparation olympique en 470 pour les jeux de paris 2024, participera en septembre 2024 à barcelone à la toute première women’s america’s cup, également sous les couleurs d’orient express team.  nous commençons par évoquer “l’affaire clarisse crémer”, aloïse retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des jeux de tokyo, camille lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “la fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.”  nous ouvrons ensuite une large page coupe de l’america, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi orient express team, porté par le duo stéphane kandler/bruno dubois. quentin delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher orient express, marque du groupe accor, et explique que bruno dubois lui a confirmé après le grand prix sailgp de dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “les résultats de l’équipe de france de sailgp ont joué en ma faveur.”  aloïse retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, paola amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. l’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’ac40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par benjamin muyl, "chief designer" du défi.  place ensuite à sailgp, quentin delapierre revient sur le dernier grand prix de singapour dont la france a pris la 8e place - “on n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers grands prix de la saison, l’objectif étant pour la france de se qualifier pour la “super finale” à trois de san francisco début mai. aloïse retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec hippolyte machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux canaries et un grand objectif cette année, le test-event de marseille en juillet. diffusé le 07 février 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-02-2023
1:00:55
ce 106e épisode de pos. report revient sur la deuxième étape de the ocean race avec le britannique sam goodchild, vainqueur  à bord d’holcim prb, et anne beaugé, on-board reporter sur biotherm, l’imoca de paul meilhat, deuxième de cette étape de 4 600 milles entre le cap vert et le cap, en afrique du sud. cette dernière commence par raconter comment, après une première carrière dans la mode et la publicité, elle s’est prise de passion pour la mer, au point de se lancer en mini 6.50 puis en class40, avant de revenir à l’image, ce qui lui a valu d'être contactée par paul meilhat pour faire partie des on-board reporters de biotherm sur the ocean race. de son côté, sam goodchild explique que c’est lui qui a postulé auprès de kevin escoffier, skipper d’holcim prb, lui qui confie avoir toujours été attiré par the ocean race, “une course mythique” dans le monde anglo-saxon. nous commençons ensuite à dérouler le fil de la deuxième étape, avec un premier enjeu majeur, le passage de pot-au-noir, qui a vu guyot environnement-team europe prendre le pouvoir grâce à une option à l’est que ses concurrents n’ont pas voulu suivre. “on n’y croyait pas, chapeau à eux”, commente sam goodchild. place ensuite à un premier speed-test lors du bord de reaching vers le brésil, des conditions pas évidentes lorsqu’on doit, comme anne beaugé, tenir une caméra ou un appareil photo, tant les conditions sont parfois bien inconfortables à bord des imoca lancés à haute vitesse. cette dernière décrit au passage sa journée type, rythmée par les envois d’images à l’organisation. sam goodchild raconte ensuite la stratégie du contournement de l’anticyclone de sainte-hélène, puis le dernier tronçon entre l’amérique du sud et le cap, qu’il a fallu négocier par une route très sud, proche de la limite des glaces. la fin de l’étape a totalement redistribué les cartes, en raison d'une dorsale anticyclonique sur la route, nos deux invités racontant comment ils ont vécu les 24 dernières heures, finalement favorables à holcim prb, arrivé avec 16 minutes et 45 secondes d’avance sur biotherm, 25 minutes et 31 secondes sur 11th hour racing. nous finissons par évoquer l’avenir, sam goodchild confirmant qu’il va se lancer sur un projet de vendée globe - bientôt officialisé -, d’où un programme bien chargé cette année, anne beaugé souhaitant quant à elle continuer à collaborer avec des équipes et/ou des courses.  diffusé le 14 février 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-02-2023
1:01:30
ce 107e épisode de pos. report reçoit trois journalistes spécialisés, françois-xavier de crécy, rédacteur en chef de voile magazine, stéfan l’hermitte, grand reporter à l’Équipe, et frédéric pelatan, rédacteur en chef du journal de nautisme, pour revenir sur l’actualité voile de ces dernières semaines, particulièrement riche.  nous commençons par “l’affaire clarisse crémer” qui inspire divers commentaires à nos invités : si frédéric pelatan comprend l’attitude du vendée globe de “défendre un règlement qui a été décidé de manière collégiale” et parle d’une sorte de “crise de croissance de la course au large, un peu victime de son succès”, françois-xavier de crécy évoque “le pire crash de communication dans l’histoire de la voile”, ajoutant ne pas comprendre comment banque populaire n’a pas pu mesurer la portée de sa décision de se séparer de clarisse crémer.  stéfan l’hermitte, après avoir fait remarquer que c’est un “crash” de plus pour la voile après l’affaire gabart l’an dernier, rappelle qu’au départ, l’idée était de donner trois wild cards, au lieu d’une, ce qui aurait pu faciliter les choses, même si, ajoute-t-il, les cas particuliers sont finalement assez nombreux et ne se limitent pas à celui de clarisse crémer.  nous parlons ensuite de la décision de stan thuret d’arrêter la course au large “pour raison écologique”, saluée par frédéric pelatan : “on n’en peut plus du green washing, la voile investit le sujet environnemental depuis quinze ans mais les actes sont inversement proportionnels aux prises de parole.” françois-xavier de crécy évoque de son côté “le côté radical bienvenu” et “un moment de sincérité sympa et précieux”, que stéfan l’hermitte compare à la démarche d’arthur le vaillant sur la dernière route du rhum. et ce dernier d’ajouter : “le grand public ne s’est pas encore aperçu que la voile n’est pas verte, il pourrait y avoir un retour d’affection.”  nos trois invités commentent dans la foulée l’officialisation début février du défi français orient express team pour la 37e coupe de l’america, qui a séduit frédéric pelatan : “ce rendez-vous presse était emprunt de “french intelligence", l’équipe m’a beaucoup plu.” si reconnaît qu’il faut bien “de la folie de temps en temps”, stéfan l’hermitte se demande quant à lui si la coupe, avec ses budgets astronomiques, a encore sa place aujourd’hui. nous finissons par the ocean race, françois-xavier de crécy estimant que “le pari de l’imoca est en train d’être validé”, frédéric pelatan ajoute cependant qu’il faut attendre la longue troisième étape dans le grand sud pour tirer plus de conclusions. diffusé le 21 février 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-02-2023
50:12
imoca au programme de ce 108e épisode en compagnie de deux invités en pleine préparation de la saison 2023 : thomas gavériaux, directeur général de l’équipe tr racing, qui, à partir de cette année, héberge le projet vendée globe de sam goodchild, en plus de celui de thomas ruyant, et le suisse alan roura.  nous commençons cet épisode par l’actualité “chaude” du moment, the ocean race, nos deux invités confiant qu’ils ont songé à y participer, pour finalement faire d’autres choix. “on l’a mis au programme en montant le projet, mais ce n’était franchement pas jouable”, explique alan roura, à la fois financièrement, mais aussi, parce que son projet était “trop jeune” pour se lancer dans une telle aventure. même intérêt du côté de tr racing qui a préféré concentrer tous ses efforts sur le double programme vendée globe de thomas ruyant et sam goodchild.  nos deux invités font ensuite le bilan de la saison 2022, forcément très positif pour l’équipe tr racing, puisque conclu par une victoire de thomas ruyant sur la route du rhum, jugé “satisfaisant” par alan roura car s’il a connu “des hauts et des bas” sur l’ancien hugo boss d’alex thomson (mis à l’eau en 2019), il estime avoir beaucoup appris et donc avoir énormément de pistes d’amélioration pour la saison à venir. d’où un “plan d’action” qu’il détaille, qui passe notamment par des optimisations sur le plan vplp pour le rendre plus polyvalent, un mois et demi d’entraînement au portugal avec l’appel à des compétences extérieures, l’accent mis sur le mental, la nutrition, la préparation physique…  thomas gavériaux explique ensuite comment l’équipe tr racing a choisi d’intégrer sam goodchild, l’objectif prioritaire étant de “préparer les saisons 2023 et 2024 dans une dynamique très axée sur la performance”, d’où ce choix de double projet et du britannique. les détails sur les partenaires et les noms des bateaux seront prochainement dévoilés, l’équipe s’étant quant à elle étoffée, avec aujourd’hui 25 permanents. le directeur général de tr racing évoque dans la foulée le nouveau bateau de thomas ruyant, qui sera mis à l’eau le 16 mars, et notamment le choix de travailler avec un design team inédit, composé notamment d'antoine koch et du cabinet finot-conq.  pour finir, thomas gavériaux revient sur la course aux milles en vue du vendée globe, qui concerne particulièrement sam goodchild, la participation de ce dernier à the ocean race sur holcim prb répondant en partie à cette “nécessité d’engranger des milles”. diffusé le 28 février 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-02-2023
52:29
ce 109e épisode est consacré au circuit figaro beneteau, au moment où s'apprête à débuter la saison 2023 par la traditionnelle solo maître coq qui réunira 30 solitaires aux sables d’olonne du 9 au 19 mars, dont les trois invités, hugo dhallenne (yc de saint-lunaire), qui débute cette année sur le support, charlotte yven (skipper macif) et maël garnier (ageas-ballay-cerfrance-baie de saint-brieuc), pour lesquels ce sera la troisième saison en figaro. tous racontent comment ils ont préparé cette saison, du côté de port-la-forêt pour charlotte yven, à lorient pour hugo dhallenne et maël garnier, ce dernier expliquant par ailleurs qu’il a choisi en fin d’année dernière de partir un mois en thaïlande pour un gros bloc d’entraînement en vélo. ils évoquent ensuite leurs objectifs respectifs sur la solo maître coq, avant de revenir sur les raisons qui les ont poussés à se lancer sur le circuit figaro beneteau et à détailler comment ils ont structuré leur projet. maël garnier raconte ainsi comment il a bénéficié du soutien du team saint-brieuc dès l’âge de 18 ans et de partenaires, comme ageas, engagé jusqu’à fin 2026, ce qui lui a permis de se lancer sur le circuit en 2021. il table cette année sur un budget de 200 000 à 250 000 euros. de son côté, hugo dhallenne navigue cette année “sur fonds propres”, grâce notamment à la vente de son ancien mini, mais cherche des partenaires, tandis que charlotte yven revient sur ses deux premières années en figaro au sein du team vendée formation et sur son choix de postuler l’an dernier à la sélection skipper macif, pour la première fois 100% féminine, qu’elle a remportée. elle raconte ses premiers pas au sein de ce dispositif par lequel sont passés de prestigieux marins - françois gabart, paul meilhat, yoann richomme, charlie dalin… - d’où forcément un peu de pression au moment d’attaquer la saison. chacun évoque d’ailleurs ses objectifs de l’année, notamment sur la transat paprec, pour la première fois courue en double mixte, qu’ils disputeront tous les trois, charlotte yven avec loïs berrehar, hugo dhallenne avec chloé le bars, maël garnier aux côtés de julia courtois. ce dernier, dont l’objectif est de courir en figaro jusqu’en 2024 avant de viser le vendée globe 2028, explique pour finir qu’il espère disputer en fin d’année la transat jacques vabre en class40, avis aux amateurs !  diffusé le 7 mars 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-03-2023
59:39
ce 110e épisode est consacré à la classe ocean fifty, que va découvrir cette année à la barre de le rire médecin-lamotte, mis à l’eau jeudi dernier à lorient, luke berry, tandis que le deuxième invité, fabrice cahierc, disposera fin mai d'un nouveau plan vplp, baptisé réalités. luke berry commence par expliquer pourquoi, après cinq ans de class40, lui et ses partenaires ont décidé de se lancer en ocean fifty, évoquant “le bon moment pour évoluer vers autre chose” et notamment cette classe des multicoques de 50 pieds “en pleine expansion”, même s’ils ont aussi regardé du côté de l’imoca. fabrice cahierc détaille quant à lui son parcours, d’entrepreneur et de régatier (dart, f18, fvo, f28, orma, f40…), qui l’a conduit, la cinquantaine passée, à vouloir se consacrer à 100% à la voile de compétition dans une classe ocean fifty qui l’a séduit, car elle propose un double programme inshore et offshore, reste dans des budgets raisonnables et forme selon lui “une famille”. après avoir lancé en 2020 un premier bateau, planet warriors, plan vplp finalement vendu à erwan le roux (l’actuel koesio), l’ancien chef d’entreprise justifie sa décision, partagée avec son partenaire réalités, d’en construire un nouveau, dans les mêmes moules, avec l'objectif d'en faire une plateforme encore plus performante. luke berry explique de son côté pourquoi il a racheté l’ancien primonial de sébastien rogues, entre “budget plus raisonnable” et, vu son peu d’expérience du multicoque, choix d’un bateau “reconnu pour avoir une marge de sécurité plus élevée du fait de ses gros flotteurs”. les deux skippers évoquent ensuite leurs budgets respectifs et la troisième saison d’un pro sailing tour qui, selon fabrice cahierc, va vivre “une année de transition”, en raison notamment d’un mercato important après la route du rhum et de l’arrivée de nouveaux bateaux, qui ne seront pas prêts pour participer à ce pro sailing tour. nous finissons par parler d’avenir, luke berry, engagé pour deux ans pour l’instant avec ses partenaires en ocean fifty - fabrice cahierc jusqu’en 2027 compris - confiant garder le vendée globe "dans un coin de la tête”.  diffusé le 14 mars 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-03-2023
56:00
ce 111e épisode reçoit deux marins qui, le 1er avril, prendront le départ du défi atlantique, course en class40 en équipage (ou en double) entre pointe-à-pitre et la rochelle via une escale à horta, aux açores, à savoir ian lipinski (crédit mutuel) et axel tréhin (project rescue ocean). nos deux invités commencent par expliquer pourquoi, après la route du rhum, ils ont fait le choix de laisser leur bateau aux antilles et de le ramener par la mer à l’occasion du défi atlantique, axel tréhin en ayant d’ailleurs profité pour courir la caribbean 600 dont il a pris la troisième place. nous faisons ensuite avec eux le bilan de la dernière route du rhum. ian lipinski, 13e, raconte comment il a été handicapé au bout de quatre par une succession de petits pépins qui l’ont contraint à une route sud pénalisante, avant d’abîmer sa quille dans un choc avec un ofni. a l’arrivée, “beaucoup de déception” pour celui qui était présenté comme un des favoris, mais “la fierté d’avoir été au bout” et “l’envie de recommencer”, même si “on en bave”. 10e, axel tréhin n’a pas été épargné par les problèmes non plus, avec un départ volé, une avarie de barre de flèche qui l’a obligé à s’arrêter aux açores où mathieu perraut, contraint à l’abandon, lui a prêté son mât, ce qui lui a permis de finir en trombe. faisant dire à ian lipinski que sur ce rhum, le skipper de project rescue ocean doit détenir le record du nombre de places remontées ! les deux marins évoquent ensuite les différences de performances entre les scows construits depuis quatre ans, entre leurs max 40 signés david raison, les lift v2 (lombard), pogo s4 (verdier), musa 40 (guelfi), mach 40.5 (manuard)... ian lipinski poursuit en expliquant pourquoi il a choisi de repartir avec son partenaire pour un cycle de quatre ans en class40 et avec un bateau neuf, dont il disposera début 2024, encore sur plans raison . axel tréhin se verrait bien, lui aussi, lancer une construction, à horizon 2025, sa priorité étant actuellement de trouver des partenaires pour boucler un budget annuel de l'ordre de 450 000 euros, communication comprise. les deux marins finissent par évoquer leurs objectifs sur le défi atlantique, que ian lipinski courra avec rémi fermin et antoine carpentier, axel tréhin avec arno biston, et commentent la globe40, course autour du monde en double qui vient de se terminer, estimant que les scows ne sont pas adaptés aujourd'hui pour faire un tour du monde.  diffusé le 21 mars 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-03-2023
54:44
ce 112e épisode est consacré à la voile olympique, à quelques jours du coup d’envoi du trofeo princesa sofia, premier rendez-vous de la saison des world cup series, qui réunit à palma de majorque les dix séries olympiques des jeux de paris 2024 (31 mars-8 avril). nos trois invités sont philippe mourniac, directeur de l’équipe de france, noa ancian, alignée en nacra 17 aux côtés de billy besson, et jérémie mion, qui fait équipe en 470 avec camille lecointre.  nous revenons d’abord avec eux sur la saison 2022 : noa ancian évoque “une année de découverte”, entre un nouveau duo formé avec billy besson et un nacra 17 qui a encore évolué, désormais capable de voler au près, ce qui nécessite de trouver de nouveaux repères et réglages. jérémie mion parle de son côté d’une “année de transition”, dans la mesure où, en raison de la maternité de camille lecointre, le duo n’a attaqué l’entraînement que fin août, avant de réussir la performance de décrocher la médaille de bronze au championnat du monde en octobre.  chiffres à l’appui, philippe mourniac se réjouit quant à lui de la “grande réussite sur le plan sportif de l’équipe de france”, à peine ternie par “l’échec” des mondiaux d’iqfoil de brest dont les planchistes tricolores ont cherché à tirer les leçons. noa ancian et jérémie mion racontent ensuite comment ils ont préparé la saison 2023 avec des objectifs précis en tête, notamment “la vitesse au près” pour l’une comme pour l’autre.  philippe mourniac explique comment a été composée l’équipe de france pour 2023, rappelant que l’objectif de la france, “une nation forte de la voile”, est “d’aller chercher des podiums dans toutes les séries” sur toutes les grandes épreuves internationales, avec un rendez-vous majeur cette année, le test-event de marseille, à un an des jo de paris 2024. pour lesquels, il n’y aura qu’un ticket par série, d’où une concurrence interne forte, tant en nacra 17 qu’en 470 entre des duos proches les uns des autres. “Ça tire vers le haut”, estime jérémie mion qui s’entraîne au quotidien avec le duo hippolyte machetti/aloïse retornaz, chacun tentant à côté de “garder un petit jardin secret”.  une grande partie de la sélection se jouera en juillet sur le test-event à marseille, où l’équipe de france vient de prendre possession de ses nouveaux locaux, “un outil de travail splendide” selon philippe mourniac, et où, pour reprendre l’expression de noa ancian, les marins tricolores passent beaucoup de temps à “poncer le plan d’eau” en vue des jo. cette dernière explique enfin pourquoi elle a candidaté pour faire partie du défi français orient express team sur la toute première women’s america’s cup à l’automne 2024 à barcelone, jérémie mion confie de son côté qu’il va consacrer peu de temps cette saison au projet normand de class40 avec cédric chateau, souhaitant se concentrer sur l'objectif olympique. diffusé le 28 mars 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-03-2023
1:02:42
ce 113e épisode est consacré aux etf26 series qui débutent le week-end de pâques à l’occasion du 45e spi ouest-france banque populaire grand ouest, et auxquels participeront nos trois invités, mathilde geron, skipper de l’équipage 100% féminin de lady team pro, matthieu salomon (entreprises du morbihan) et charles dorange (youth foiling team). tous les trois expliquent comment ils sont arrivés sur ce circuit : matthieu salomon et charles dorange dès son lancement en 2018, incités par le créateur de la série, jean-pierre dick (qui l’a depuis cédée à pierre picot), mathilde geron la saison dernière lorsque david vaidy, patron de proclim, partenaire de team pro, et laurent simon, manager de la classe etf26, ont fait le pari de lancer un équipage 100% féminin. ce qui les attire sur ce circuit ? “le moteur premier pour nous, c’est le niveau”, répond matthieu salomon qui évoque aussi “un budget raisonnable pour des bateaux à foils”, de l’ordre pour lui de 120 000 euros cette saison, même s’il vise plutôt 150 000. mathilde geron raconte quant à elle la découverte du catamaran à foils la saison dernière et le fonctionnement à bord avec, pour des raisons de poids, quatre équipières, contre trois pour les équipages masculins. pour charles dorange, “le bateau est top, on peut toucher à pas mal de réglages, comme la profondeur et le rake des foils, l’équilibre latéral de la plateforme est super intéressant.” autre intérêt du circuit selon nos invités, la parité hommes/femmes et un plateau très international, notamment parce que le support sert de plateforme d’entraînement pour les équipes de sailgp ou de la coupe de l’america. tous évoquent ensuite leurs objectifs pour la saison qui s’ouvre, “progresser et faire des petits coups” pour mathilde geron, gagner le circuit pour matthieu salomon, vainqueur en 2021, et charles dorange, deuxième l’an dernier. nous finissons par évoquer leurs autres projets respectifs : mathilde geron, sitôt le spi ouest-france terminé, rejoindra l’envsn de quiberon pour participer aux sélections de l'équipage féminin du défi orient express team pour la women’s america’s cup 2024, sélections dont s’occupe justement charles dorange, ce dernier effectuant cette année son stage de fin d’études au sein du challenger tricolore. il confie d’ailleurs qu’un etf26 féminin aux couleurs du défi s’alignera fin juin sur la foiling week, troisième des cinq étapes des etf26 series. matthieu salomon espère quant à lui continuer à naviguer sur le pro sailing tour en ocean fifty aux côtés de sébastien rogues.  diffusé le 4 avril 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-04-2023
48:30
ce 114e épisode refait le match de la troisième étape de the ocean race, la plus longue de l’histoire de la course autour du monde en équipage (12 750 milles), en compagnie de kevin escoffier, skipper de holcim-prb, deuxième de cette étape et leader au classement général, et de sam davies, qui faisait partie de l’équipage de biotherm, quatrième de l’étape et au général.  cette dernière évoque une étape “épique”, mal débutée par biotherm, contraint de retourner au port après un planté lors du parcours préliminaire au cap, couru, selon kevin escoffier, “dans des conditions qu’on n’accepte pas dans nos courses en france”, holcim-prb ayant fait une pointe à 38-39 noeuds ! d’où des consignes de prudence pour l’équipage mené par le malouin qui va cependant très vite s’échapper à la faveur des avaries de ses concurrents et d’un meilleur positionnement à l’avant d’une dépression.  ce qui lui a permis de compter presque 600 milles de marge après quelques jours de course, “une avance conséquente que nous n’avons pas pu concrétiser par la suite, en partie à cause de la limite des glaces”, explique kevin escoffier, tout de même passé en tête à la scoring gate de tasmanie, où étaient attribués la moitié des points de l’étape. en effet, biotherm, 11th hour racing team et malizia seaexplorer ont peu à peu comblé leur retard, sam davies confiant une “légère frustration” de passer la scoring gate en quatrième position, en raison d’un léger déficit de vitesse par rapport à ses concurrents.  kevin escoffier détaille ensuite les conditions dans lesquelles holcim-prb a battu le record des 24 heures (595 milles contre 539 auparavant), évoquant une “meilleure heure à 27,8 noeuds de moyenne” et estimant que le record en monocoque de comanche (618 milles) aurait pu être battu à l’occasion, mais n’était pas l’objectif de son équipage. sam davies raconte une traversée du pacifique assez calme avec une zone de molle à l’avant de la flotte agissant “comme la safety-car en formule 1” et avait pour conséquence de sans cesse regrouper la flotte, au point qu’elle a parfois eu l’impression “d’être en stage d’entraînement à port-la-forêt”, avec les quatre bateaux à vue.  finalement, malizia seaexplorer et holcim-prb sont parvenus à creuser un petit écart quand le vent a forci juste avant le horn, kevin escoffier estimant que le plan vplp de boris herrmann a “un petit plus dans les conditions de mer plus solides”. les deux marins racontent leur passage du cap horn, le troisième pour le malouin, le quatrième pour sam davies, qui explique que “la fête a été vite gâchée” sur biotherm, privé d’aériens et obligé de finir l’étape sans indication de direction et de force du vent. le bateau de paul meilhat va ensuite subir une casse de foil après une collision avec un ofni, ce qui ne l’empêchera pas de menacer dans les derniers milles de l’étape 11th hour racing team, lui aussi handicapé.  kevin escoffier raconte de son côté une fin d’étape au cours de laquelle les deux bateaux de tête ont “enchaîné les dépressions”, dont une dernière dans laquelle, suite à un problème électronique, holcim-prb a connu deux départs à l’abattée et cassé des lattes, ce qui a permis à malizia-seaexplorer de creuser un petit écart et de l’emporter à itajai. “c’est la seule phase un peu frustrante” de l’étape, estime le skipper, cependant très satisfait de la terminer avec 9 points, comme team malizia, et de rester solidement installé en tête du général. “tout est encore à faire”, modère le malouin qui dévoile au passage la composition de son équipage pour la quatrième étape. the ocean race est terminé pour sam davies qui va retrouver la semaine prochaine son imoca initiatives coeur avec une rentrée programmée début mai sur la guyader bermudes 1000 race. diffusé le 11 avril  2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain
11-04-2023
1:11:29
ce 115e épisode est consacré à la golden globe race 2022, en compagnie de son directeur de course, sébastien delasnerie, et de damien guillou, qui a participé à cette deuxième édition sous les couleurs de prb mais a été contraint de jeter l’éponge au cap. le directeur de course commence par faire un point de situation après 225 jours de course, avec un duel pour la victoire à un peu plus de 1 000 milles de l’arrivée aux sables d’olonne entre la sud-africaine kirsten neuschäfer et l’indien abhilash tomy. duel perturbé, comme sur le dernier vendée globe, par le jeu des compensations liées aux malheurs de tapio lehtinen dans l’indien (35 heures en faveur de la première, 12 heures pour le second), mais aussi par le britannique simon curwen qui pourrait bien couper la ligne en tête, mais ne pas gagner la course. il a en effet été reversé en chichester class pour s’être arrêté au chili. “ce n’est pas impossible qu’il arrive le premier, ça va peut-être brouiller le message pour le grand public, mais le règlement est très clair”, explique sébastien delasnerie, qui salue “la remontada” de simon curwen et prévoit une eta des premiers le dernier week-end d’avril. damien guillou a bien l’intention d’y être, “par respect pour les concurrents”, lui qui explique que même s’il a eu une longue coupure de 55 jours puisqu’il a ramené son bateau par la mer après son abandon au cap, il a continué à suivre la golden globe race avec passion. il revient par ailleurs sur les raisons qui l’ont poussé à jeter l’éponge après un peu plus de deux mois de course, en l'occurrence des ennuis répétés avec son régulateur d’allure. d’où une “grosse déception”, d’autant que, après avoir dû rebrousser chemin une première fois aux sables pour repartir avec six jours de retard sur la flotte, il était revenu au contact, “prêt à l'attaque” sur un “bateau en parfait état”. sébastien delasnerie explique que les avaries les plus fréquentes ont été justement liées aux régulateurs d’allure, il raconte également le sauvetage récent, le lundi de pâques, de l’anglais ian herbert-jones, secouru par un bateau de pêche taïwanais au large de l’argentine. un des moments chauds pour la direction de course, qui a dû également gérer la récupération dans l’indien de tapio lehtinen, dont le bateau “a coulé en 5 minutes”. damien guillou évoque ensuite l’avenir, n’écartant pas une participation à la troisième édition de la golden globe race, lui qui confie ne pas avoir souffert de la solitude. “la seule chose qui m’a dérangé, c’est de ne pas avoir du tout des nouvelles de mes enfants”. en attendant la prochaine édition, il va participer à bord de pen duick vi, mené par marie tabarly, aux deux premières étapes de l’ocean globe race, “revival” de la première whitbread, dont le départ sera donné le 10 septembre de southampton. et dont le directeur de course sera encore sébastien delasnerie, qui annonce un plateau de 15 bateaux, dont 5 ayant participé à l’une des trois premières éditions de la whitbread.  diffusé le 18 avril  2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-04-2023
1:01:28
ce 116e épisode est consacré à la transat papec dont le départ sera donné le 30 avril et à laquelle participent les trois invitées, camille bertel (cap ingelec), qui sera accompagnée de pierre leboucher, violette dorange, co-skipper de basile bourgnon sur edenred, et sophie faguet, qui secondera guillaume pirouelle sur région normandie.  toutes trois commencent par revenir sur le prologue, le challenge alex picot, disputé dimanche, qu’elles considèrent comme “une bonne mise en jambes”, violette dorange précisant au passage que “ça porte malheur” de le gagner, dans le sens où le vainqueur du prologue (en l’occurrence le duo loïs berrehar/charlotte yven) ne gagne quasiment jamais la course qui suit.  camille bertel raconte son parcours, confiant, toute jeune, avoir toujours eu “le vendée globe en ligne de mire”, inspirée par ellen macarthur, et avoir très vite pris conscience qu’il y avait “des étapes à respecter” pour y arriver, dont le circuit figaro, qu’elle découvre cette année après être passée par la case mini transat en proto.  violette dorange revient sur sa première expérience il y a deux ans sur la transat en double aux côtés d’alan roberts, avec un départ raté mais une belle remontée (9e place finale) et “des journées entières à enlever les sargasses” prises dans les appendices.  chacune raconte comment s’est formé son duo sur la transat paprec : sophie faguet a d’abord été contactée par basile bourgnon, avant finalement de devoir faire le choix, “hyper difficile”, entre gaston morvan et guillaume pirouelle ; camille bertel, en tant que skipper, reconnaît avoir eu l’embarras du choix et opté pour un marin ayant “l’expérience du figaro et de la transat”, en l’occurrence pierre leboucher ; violette dorange a eu “beaucoup de propositions” et accepté celle de basile bourgnon, parce que, dit-elle, “j’aime beaucoup l'esprit de son projet.”  toutes trois commentent ensuite le grand changement de cette édition, le format mixte obligatoire. “c’est génial d’offrir l’opportunité aux filles de faire cette transat, même si c’est dommage d’être obligé d’en passer par là”, estime sophie faguet, là où violette dorange se réjouit parce que cela permet de “révéler de nouveaux profils”. elles racontent ensuite leur préparation et le fonctionnement à bord, évoquent le plateau et leurs objectifs, chacune présentant les atouts du duo qu’elles forment avec leurs co-skippers respectifs.  pour finir, nos trois invitées parlent de la suite de leur saison : sophie faguet retournera vite en métropole pour des essais en imoca qui pourraient déboucher sur une transat jacques vabre, violette dorange poursuit son rêve de vendée globe avec la mise à l’eau de son imoca en juillet et deux transats en fin d’année, camille bertel est engagée deux ans en figaro et se verrait bien faire encore deux ans de plus dans la foulée. diffusé le 25 avril  2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-04-2023
54:44
ce 117e épisode est consacré à la mini en mai, course en solitaire de 500 milles du circuit mini 6.50, qui s’est élancée le mardi 9 mai à 11h de la trinité-sur-mer. nos invités sont le directeur de course, yves le blevec, le président de la classe mini 6.50, jean marre, qui participe à la mini en mai en série sur son plan raison sport dans la ville-team for the planet, et caroline boule, inscrite quant à elle en proto sur le plan manuard à foils, nicomatic. yves le blevec commence par présenter le parcours et les conditions qui attendent les 100 solitaires, prévoyant une 10e édition plutôt ventée. caroline boule et jean marre, après être revenus sur leur première course en solitaire de la saison, la pornichet select, évoquent leurs attentes sur cette mini en mai qui affiche encore complet, avec 10 ministes en liste d’attente la veille du départ. un phénomène récurrent sur le circuit que la classe traite du mieux possible via un système de préférences que jean marre détaille. yves le blevec revient sur la dernière plastimo lorient mini qui, pour la première fois, s’est courue en double mixte, avec 85 duos au départ ! “j’en suis ravi, ça montre que beaucoup de femmes ont envie de naviguer”, commente-t-il. caroline boule se réjouit aussi de cette participation féminine, elle qui avait “des doutes” sur la nécessité d’imposer le format. jean marre évoque ensuite le retour en grâce des protos, 28 cette année sur la mini en mai (20 en 2022), favorisé par les mesures prises par la classe et sans doute un phénomène de saturation en série. parmi ces protos, nicomatic, celui de caroline boule, équipé depuis décembre dernier de foils, ce qui, selon la franco-polonaise, “a changé complètement le comportement du bateau”, qui vole à partir de 8 noeuds de vent et va “deux fois plus vite” à certaines allures, avec une moyenne record au portant sur une heure proche de 20 noeuds ! jean marre et caroline boule font un état des lieux des forces en présence cette saison en série et en proto, avant d’évoquer leur participation à la mini transat, incertaine pour le premier qui tente parallèlement de monter un projet class40 avec la transat jacques vabre dans le viseur. la seconde se voit quant à elle rester encore quelques années en mini pour aller au bout du développement de son proto à foils, mais est également ouverte à un projet class40 si elle trouve des partenaires . enfin, yves le blevec parle de la transmission en cours de la barre de l’ultim actual à anthony marchand, l’objectif étant de permettre à ce dernier de préparer au mieux l’arkea ultim challenge, qui s’élancera le 7 janvier 2024.  diffusé le 9 mai 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-05-2023
58:05
ce 118e épisode refait le match de la quatrième étape de the ocean race entre itajai et newport avec trois de ses protagonistes, l’irlandais damian foxall, vainqueur à bord de 11th hour racing team, nicolas lunven, navigateur sur malizia, deuxième de cette étape, et sébastien simon qui a eu l’infortune de subir un démâtage sur guyot environnement-team europe. tous commencent par revenir sur leur état d’esprit avant le coup d’envoi de cette étape, entre nécessité de “faire quelque chose sur une étape parfaite pour le bateau” pour 11th hour racing team, bonne dynamique à poursuivre pour malizia, vainqueur de l’étape précédente, et envie de prendre chaque étape “comme une nouvelle course” pour guyot environnement -team europe, qui sortait d’un abandon sur l’étape 3. les trois marins racontent le début de course au large du brésil, puis comment ils ont appris le démâtage de holcim-prb. damian foxall explique que, pour avoir lui-même connu des démâtages, il a ressenti “une connexion viscérale” avec l’équipage de kevin escoffier, dont nicolas lunven salue la transparence sur les causes de l’avarie. la suite de cette étape a été marquée par un duel de plus d’une semaine entre 11th hour racing team et malizia, damian foxall ayant eu l’impression de vivre “un long figaro”. sébastien simon raconte ensuite comment guyot environnement-team europe s’est fait décrocher, notamment à cause de la casse de la downline d’un foil, qui permet de descendre l’appendice, ce qui n’a pas empêché le plan vplp-verdier, une fois la réparation effectuée, de battre son record sur 24 heures dans les alizés, avec 573 milles. damian foxall raconte ses sensations à haute vitesse, proches selon lui de celles qu’il a connues en mod70, ce qui lui fait dire que les imoca sont des “monomarans”. sébastien simon revient ensuite sur le démâtage de guyot environnement-team europe survenu le 9 mai lors d’un passage de front, alors que l’équipage avait joué la prudence en réduisant considérablement la toile, il détaille comment il a fallu réagir très vite pour sécuriser le bateau puis le convoyage sous gréement de fortune vers halifax (canada), avec au passage un ravitaillement de gasoil “rock’n roll” en pleine mer. pour finir, damian foxall raconte la joie et le soulagement ressentis à l’arrivée par l’équipage américain de 11th hour racing team de s’imposer à domicile, avec au classement général des compteurs quasiment remis à zéro entre les trois premiers, “comme si on partait d'alicante”, sourit l’irlandais.  diffusé le 16 mai 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-05-2023
1:09:35
ce 119e épisode refait le match de la transat paprec, pour la première fois courue en double mixte, en compagnie de trois skippers ayant terminé sur les trois premières marches du podium, loïs berrehar vainqueur avec charlotte yven sur skipper macif, gaston morvan, deuxième avec anne-claire le berre à bord de région bretagne-cmb performance, et pauline courtois, troisième sur mutuelle bleue avec corentin horeau.  après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de concarneau le 30 avril, avec pour pauline courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres. nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les canaries en trois phases, puis un passage à la palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par gaston morvan et anne-claire le berre, que le premier explique. il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper. ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de skipper macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par loïs berrehar qui s'avérera payant. au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, pauline courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première coupe de l’america féminine. diffusé le 23 mai 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-05-2023
1:07:04
ce 120e épisode est consacré au pro sailing tour, qui s’est terminé lundi 29 mai à brest par le postlogue et a été remporté par koesio (erwan le roux) devant solidaires en peloton-arsep (thibaut vauchel-camus) et viabilis (pierre quiroga). les trois skippers sont justement nos invités.  pierre quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine be racing pour prendre la barre de viabilis (ex leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, thibaut vauchel camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état solidaires en peloton-arsep après son démâtage lors de la route du rhum 2022. il a d’ailleurs participé au pro sailing tour avec un mât prêté par be racing, en attendant son nouveau.  les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. une première entre la seyne-sur-mer terminée en match race entre koesio et viabilis, une seconde, entre corse et sardaigne, une nouvelle fois dominée par koesio.  avant un final rush mouvementé de 1650 milles à destination de brest, entre vents forts en méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à vigo, conditions musclées au cap finisterre et traversée du golfe de gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de thibaut vauchel-camus.  les trois invités dressent ensuite le bilan de ce pro sailing tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours saint-nazaire-saint-malo dans le cadre de the arch, puis la saison 2024, entre pro sailing tour et nouvelle route des terre-neuvas. diffusé le 30 mai 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-05-2023
1:01:45
ce 121e épisode est consacré au bol d’or mirabaud, dont la 84e édition s'élance de genève le samedi 10 juin à 10h, et qui est par ailleurs la quatrième étape du tf35 trophy. nos trois invités y participeront justement en tf35 : le français matthieu vandame à bord de ylliam xii comptoir immobilier, les suisses jérôme clerc, skipper de realteam sailing, et nelson mettraux, engagé sur ylliam 17, par ailleurs pilier ces dernières années du centre d’entraînement à la régate (cer) de genève.  ces deux derniers commencent par expliquer ce que représente en suisse le bol d’or mirabaud, véritable institution à laquelle tout navigateur helvète se doit de participer, ils parlent également des spécificités d’un parcours qui, selon les conditions, peut se courir dans le petit temps ou dans la tempête, comme lors de l’édition 2019 qui avait provoqué beaucoup de dégâts.  nos trois invités détaillent ensuite leurs équipages respectifs et évoquent les caractéristiques du tf35, successeur lémanique en version volante du d35, jérôme clerc ayant récemment battu sur ce bateau deux records locaux, le ruban bleu (traversée aller-retour du lac) et celui du kilomètre.  nelson mettraux rappelle l’histoire et la spécificité du cer, qui présentera cette année un équipage sur le tour de france à la voile avec valentin gautier aux commandes, tandis que matthieu vandame conclut en évoquant l’équipe de france de sailgp, dont il fait partie, et la prochaine coupe de l’america au sein d’orient express racing team. diffusé le 6 juin 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-06-2023
49:59
ce 122e épisode est consacré à the ocean race avant le départ le 15 juin de la septième et dernière étape entre la haye et gênes, avec deux marins qui seront de la partie, benjamin dutreux, skipper de guyot environnement-team europe, et benjamin schwartz, à la barre de holcim-prb. ce dernier explique d’abord comment il a pris le relais au dernier moment de kevin escoffier aux commandes de l’imoca suisse avec un équipage remodelé, tandis que le premier détaille le défi technique, logistique et financier auquel a dû faire face l’équipe de guyot environnement-team europe pour être au départ de la sixième étape à aarhus. une étape que les deux marins racontent, avec notamment un passage mémorable dans le fjord de kiel devant des milliers de personnes, puis un finish qui a tourné de peu à l’avantage de 11th hour racing team devant holcim-prb et team malizia. benjamin schwartz termine en présentant les enjeux de la dernière étape vers gênes.   diffusé le 13 juin 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-06-2023
33:14
ce 123e épisode est consacré à la class40 à une semaine du départ de les sables-horta, course en double qui s’élancera le 27 juin des sables d’olonne, pour un aller-retour, avec escale, aux açores. nos trois invités y participent, achille nebout, skipper d’amarris, qui sera secondé par gildas mahé, vincent riou, qui épaule cette année aurélien ducroz à bord de crosscall, et tanguy bouroullec, à la fois navigateur et constructeur de bateau, puisqu’il codirige le chantier pogo structures, qui a notamment fabriqué le pogo s4 groupe snef à bord duquel il disputera la première étape de les sables-horta aux côtés de xavier macaire. achille nebout et vincent riou commencent par revenir sur la cic normandy channel race à laquelle ils ont participé début juin (abandon pour le premier, 9e place pour le second), course que tanguy bouroullec a de son côté suivie de près puisque plusieurs pogo s4 étaient engagés. les marins évoquent au passage les spécificités des différents scows, chacun ayant ses points forts et faibles, sur lesquels architectes et chantiers ne cessent de travailler, comme le confirme le co-directeur de structures, qui a développé l’hiver dernier une v2 du pogo s4. nous passons ensuite aux sables-horta, course que nos trois invités disputent pour la première fois en class40, tanguy bouroullec connaissant cependant bien le parcours pour l’avoir emprunté deux fois en mini 6.50 avec deux victoires à la clé ! nous finissons par évoquer la suite de la saison et notamment la transat jacques vabre normandie-le havre, sur laquelle achille nebout, 7e en 2019, 5e en 2021, ne cache pas ses ambitions, une première en class40 pour vincent riou qui y a déjà participé… neuf fois !  diffusé le 20 juin 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-06-2023
55:14
ce 124e épisode est consacré au tour voile, qui, sur un nouveau support, le figaro beneteau 3, revient cette année au calendrier, du 1er au 16 juillet, avec au départ 12 équipages, composés obligatoirement d’au moins deux jeunes de moins de 26 ans et d’une femme. pour en parler, mathieu sarrot, nouvel organisateur de l’épreuve avec la société ultim sailing, et deux participants, philippe hartz, skipper de marine nationale-fondation de la mer, et mathis bourgnon, qui sera à bord de cer offshore ville de genève. philippe hartz commence par raconter comment la fédération française de voile, désireuse de relancer le tour voile, s’est rapprochée de la classe figaro beneteau (dont il fait partie du conseil d’administration), tandis que mathieu sarrot explique le challenge qu’il a dû relever en tant qu’organisateur pour mettre sur pied l’épreuve dans un laps de temps très court. ce qui explique que ce nouveau tour voile s’adosse dans sa première partie sur le tour de bretagne, disputé dans le même temps, et qu'il n'a pas de partenaire titre à ce jour. il détaille ensuite le parcours, que commente mathis bourgnon après avoir présenté son cursus de marin, jusqu’ici surtout tourné vers le multicoque, notamment avec son père yvan (nacra 20, etf26…), mais qu’il souhaite réorienter vers le large, avec dans le viseur la mini transat 2025. philippe hartz explique quant à lui pourquoi il a décidé de s’aligner sur le tour et présente son équipage, il parle aussi de ses objectifs pour la suite de la saison, notamment sur la solitaire du figaro, et à plus long terme, avec le vendée globe 2028 en ligne de mire.  diffusé le 27 juin 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-06-2023
53:07
ce 125e épisode est consacré au test-event olympique de marseille qui se déroule du 9 au 16 juillet, auquel participent deux de nos trois invités sous les couleurs de l’équipe de france : amélie riou, en lice en 49er fx aux côtés de lara granier, et lou berthomieu, qui s’alignera en nacra 17 avec tim mourniac. notre troisième invité est jonathan lobert, médaillé de bronze en finn aux jeux olympiques de londres en 2012.  ce dernier commence par expliquer en quoi consiste ce test-event, véritable répétition grandeur nature des épreuves de voile à un an des jeux olympiques de paris 2024, aussi bien pour les athlètes que du côté de l’organisation. amélie riou et lou berthomieu détaillent ensuite leur projet olympique, entre choix du support, du ou de la partenaire et, pour la seconde, décision en septembre dernier de quitter le giron fédéral pour une structure d’entraînement privée.  elles évoquent ensuite leurs objectifs précis sur ce test-event qui, selon jonathan lobert, peut leur permettre en cas de bons résultats de faire un grand pas vers la qualification pour les jeux olympiques, et finissent par se projeter dans l'après-jo. diffusé le 4 juillet 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
04-07-2023
54:08
ce 126e épisode est consacré au tour de bretagne à la voile, dont l’édition 2023 s’est achevée le 9 juillet à quiberon, avec trois invités, guillaume pirouelle, vainqueur de l’épreuve sur région normandie avec alexis loison, basile bourgnon, qui a pris la deuxième place à bord d’edenred avec corentin horeau, et eric péron, qui accompagnait gaston morvan sur région bretagne-crédit mutuel de bretagne performance, 10e au général final, mais vainqueur des deux dernières manches.  tous les trois refont le match de ce tour de bretagne qui a vu edenred prendre les commandes à mi-parcours, avant de les céder avant la dernière manche à région normandie. nos invités évoquent également la suite de leur saison, avec la solitaire du figaro puis la transat jacques vabre en class40 pour basile bourgnon (avec manu le roch) et guillaume pirouelle (avec cédric chateau), peut-être en ocean fifty pour eric péron qui se laisse encore une semaine pour essayer de convaincre un partenaire de l’accompagner sur l’arkea ultim challenge-brest. cet épisode est proposé par harken. diffusé le 11 juillet 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
11-07-2023
57:02
ce 127e épisode est consacré à la puru transgascogne, course en mini 6.50 en solitaire ou en double, dont la première étape s’élance le samedi 22 juillet de port-bourgenay à destination de getxo, au pays basque espagnol, avant une seconde retour vers la vendée (départ le 29).  nos trois invités sont l’organisateur de cette épreuve, mais également de la mini transat, emmanuel versace, et deux skippers qui participent à ces deux courses, laure galley, à la barre du proto raison dmg mori sailing academy 2, et hugues de prémare qui navigue en série sur maxi 650 technip energies - international coatings.  l’une comme l’autre racontent leur parcours, leurs attentes sur cette puru transgascogne, qu’ils voient avant tout comme une dernière répétition en vue de la mini transat, cette dernière étant l’objectif ultime de leurs projets respectifs, démarrés en 2022, et jusqu’ici couronnés de succès avec des résultats sportifs probants.  nous finissons d’ailleurs par évoquer cette édition 2023 de la mini, emmanuel versace explique notamment pourquoi le nombre d’inscrits est limité à 90, tandis que les deux marins ne cachent pas leurs ambitions, particulièrement laure galley qui aimerait bien finir sur le podium en proto. avant, espère-t-elle, de peut-être basculer en classe figaro beneteau. diffusé le 18 juillet 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
18-07-2023
59:36
chaque mardi du 25 juillet au 15 août, tip & shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de pos report qui ont marqué la saison. premier volet avec le marin de l’année 2022, alias jean-baptiste bernaz, le lasériste premier champion du monde français de l’histoire, et le directeur technique national de la fédération française de voile, guillaume chiellino. Écoutez-les dans pos report #98, enregistré le 6 décembre 2022. ce 98e épisode de pos. report reçoit celui qui a été élu vendredi 2 décembre marin de l’année 2022, jean-baptiste bernaz, premier champion du monde français de l’histoire en laser (ilca 7, l’appellation officielle), en mai dernier au mexique, et le directeur technique national de la fédération française de voile, guillaume chiellino. ce dernier, qui faisait partie du jury du marin de l’année, explique que les débats ont été intenses, avec un vote serré entre jean-baptiste bernaz, pour “son titre historique”, derrière lequel il courait depuis des années (il avait été vice-champion du monde en 2016), et charles caudrelier, récent vainqueur de la route du rhum, “un exploit remarquable.” finalement, à une voix près, le jury a désigné jean-baptiste bernaz, “une vraie surprise” pour lui dans la mesure où il n’avait pas été prévenu avant, et une récompense dont il se dit très honoré, tant il a à coeur de “marquer son sport”. le marin originaire de sainte-maxime revient ensuite sur son championnat du monde au mexique, confiant : “c’était plus une victoire sur moi-même que sur les autres.” avant de mettre en avant le travail réalisé en amont, mais également pendant la compétition, avec son nouveau coach, nicolas le berre, “la tête froide” du duo qu’ils forment. dans la foulée de son titre, il a été sacré champion du monde militaire match-racing à brest, a remporté les jeux méditerranéens en ilca 7 avant de signer une belle campagne estivale, de nouveau en match-racing, sur quatre épreuves américaines du world match racing tour, ce qui lui vaut d’être invité du 13 au 18 décembre pour la grande finale à sydney. guillaume chiellino explique que la direction technique nationale et le directeur de l’équipe de france, philippe mourniac, encouragent les spécialistes de l’olympisme à s’ouvrir à d’autres supports, ce qui ne peut que les enrichir, à condition dans le même temps de “faire le volume nécessaire” dans leurs séries respectives. il dresse par ailleurs le bilan de l’année olympique, qu’il juge “excellent” avec quatre médailles sur les championnats du monde, pour jean-baptiste bernaz, lauriane nolot (argent, kite), axel mazella (bronze, kite) et le duo camille lecointre/jérémie mion (bronze, 470). le dtn évoque la saison à venir avec une grande priorité, le test-event olympique de marseille sur le plan d’eau des jeux (9-16 juillet). “c’est capital de montrer qu’on est les meilleurs à un an des jeux, il faut que notre équipe de france fasse peur.” jean-baptiste bernaz explique qu’il a organisé sa préparation en fonction de ce rendez-vous, il s’installera ainsi à marseille au retour de sydney, “l’objectif est de se sentir à la maison”, confie-t-il. guillaume chiellino conclut en évoquant l’objectif de paris 2024 : “trois médailles comme à rio et tokyo, c’est déjà vraiment beau, si on peut améliorer un peu ce score, on va le faire, on travaille pour ça, l’objectif est aussi que l’on puisse jouer dans les dix disciplines.” première diffusion le 6 décembre 2022  rediffusé le 25 juillet 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
25-07-2023
59:26
chaque mardi du 25 juillet au 15 août, tip & shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de pos report qui ont marqué la saison. un deuxième volet avec charles caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la route du rhum-destination guadeloupe, et cyril dardashti, directeur général du gitana team. Écoutez-les dans pos report #100, enregistré le 20 décembre 2022. ce 100e épisode de pos. report reçoit charles caudrelier, vainqueur de la 12e édition de la route du rhum-destination guadeloupe à bord du maxi edmond de rothschild, ainsi que le directeur général du gitana team, cyril dardashti, pour revenir sur la saison en ultim et évoquer le trophée jules verne à venir. après avoir raconté comment ils ont vécu la finale de la coupe du monde de football entre la france et l’argentine, nos deux invités commencent par revenir sur la manière dont ils ont préparé et planifié cette saison 2022. charles caudrelier explique que sa “priorité était d’engranger de l’expérience en solo” car il était “le bizuth des favoris” sur la route du rhum. d’où le choix d’effectuer l’an dernier le retour de la transat jacques vabre en “faux solo”. a côté de ça, il a “mis un gros coup de collier physique” pour répondre au défi de piloter un ultim en solitaire, suivi une préparation mentale avec gilles monnier, tout en parlant de “rencontre décisive” avec l’apnéiste arnaud jerald, avec lequel il a travaillé “la concentration et la respiration”. cyril dardashti revient quant à lui sur le pari d’installer de nouveaux foils sur le maxi edmond de rothschild l’été dernier - “on se devait d’élever le niveau de jeu” - ce qui aurait dû être fait plus en amont, mais l’équipe a mis du temps à trouver la bonne configuration, d’où plusieurs modifications sur ces appendices qui, finalement, ont donné satisfaction à charles caudrelier. arrivé à saint-malo pour le départ de la route du rhum-destination guadeloupe avec l'étiquette de favori, ce dernier explique qu’il a "étonnamment bien vécu” cette pression, qu’il a ressentie davantage à mi-course, quand il était sous la menace de françois gabart : “j’ai fait quelques bêtises à cause de ça”, confesse-t-il. malgré ça, il y a eu la victoire au bout, “une délivrance”, que le skipper reconnaît avoir célébrée sans exubérance, notamment parce qu’il est arrivé de nuit - “j’avais l’impression que personne ne me voyait”. cyril dardashti évoque de son côté “un moment incroyable, la concrétisation de six ans de travail.” interrogé sur son palmarès, un des plus beaux de la voile française, le skipper estime que s’il en est là, c’est parce qu’à un moment, “on m’a donné ma chance”, ajoutant : “ce n’était pas ma quête absolue, mais aujourd’hui, il n’y a que la victoire qui m’intéresse, j’ai besoin de gagner sinon je souffre.” il évoque ensuite l’arkea ultim challenge-brest dans un an (course autour du monde en ultim en solitaire) - “on va être des pionniers, ça me plaît bien” -, expliquant que cette course va le "consoler" de n’avoir jamais fait le vendée globe, un de ses grands objectifs depuis toujours. le directeur général du gitana team raconte ensuite pourquoi l’équipe a décidé de lancer la conception d’un nouvel ultim: “quand nous avons fait ce bateau (le maxi edmond de rothschild), il y a des points de développement que nous n’avons pas poussés.” nous finissons par le trophée jules verne, charles caudrelier annonçant que l’équipe - en plus de lui, franck cammas, erwan israel, morgan lagravière, david boileau, yann riou - sera en stand-by avant la fin de cette semaine, avant d’expliquer que les bonnes fenêtres sont difficiles à trouver car “il faut arriver à l’équateur en moins de six jours puis devant une dépression au large de l’argentine, il faut beaucoup d’enchaînements favorables.” première diffusion le 20 décembre 2022 rediffusé le 1 août 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain
01-08-2023
50:45
chaque mardi du 25 juillet au 15 août, tip & shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de pos report qui ont marqué la saison. troisième volet sur la transat paprec, courue pour la première fois en double mixte, en compagnie de loïs berrehar (vainqueur avec charlotte yven sur skipper macif), gaston morvan (deuxième avec anne-claire le berre à bord de région bretagne-cmb performance), et pauline courtois (troisième sur mutuelle bleue avec corentin horeau). Écoutez-les dans pos report #119, enregistré le 23 mai 2023. après avoir commenté  leurs résultats respectifs, ils reviennent trois semaines en arrière, expliquant chacun dans quel état d’esprit ils étaient au départ de concarneau le 30 avril, avec pour pauline courtois quelques interrogations sur la durée, elle qui n’avait jusqu’ici pas passé plus de deux nuits en mer. interrogations vite levées, en raison de l’intensité de la course, les bateaux de tête ayant passé une grande partie des 3 890 milles très proches les uns des autres. nos invités déroulent le fil de la course, avec une descente vers les canaries en trois phases, puis un passage à la palma redouté car souvent très venté, ce qui avait été le cas il y a deux ans. pas de grande stratégie par la suite, mais des petits coups, comme celui tenté avec succès par gaston morvan et anne-claire le berre, que le premier explique. il raconte ensuite le choc avec un ofni ayant endommagé un safran et son choix assumé de continuer, malgré les doutes de sa co-skipper. ils finissent par évoquer le sprint final, favorable finalement au duo de skipper macif en raison d’un coup de la dernière chance tenté par loïs berrehar qui s'avérera payant. au moment de tirer le bilan de cette première transat courue en double mixte, nos trois invités l’estiment très positif, pauline courtois ayant visiblement apprécié le jeu du large, même si son avenir proche passe par du match-racing et la première coupe de l’america féminine. première diffusion le 23 mai 2023  rediffusé le 8 août 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
08-08-2023
1:07:21
chaque mardi du 25 juillet au 15 août, tip & shaft vous propose de ré-écouter 4 épisodes de pos report qui ont marqué la saison. un dernier volet consacré au pro sailing tour, remporté par koesio (erwan le roux) devant solidaires en peloton-arsep (thibaut vauchel-camus) et viabilis (pierre quiroga). les trois skippers sont justement nos invités. Écoutez-les dans pos report #120, enregistré le 6 décembre 2022. pierre quiroga, qui a été sélectionné en mars par l’écurie malouine be racing pour prendre la barre de viabilis (ex leyton), raconte d’abord comment il a rapidement dû prendre en main le trimaran et ses repères dans un environnement nouveau pour lui, thibaut vauchel camus détaille la course contre la montre l’hiver dernier pour remettre en état solidaires en peloton-arsep après son démâtage lors de la route du rhum 2022. il a d’ailleurs participé au pro sailing tour avec un mât prêté par be racing, en attendant son nouveau.  les trois marins expliquent ensuite comment ils ont constitué leurs équipages respectifs pour la saison 3 du circuit, nous rentrons ensuite avec eux dans le détail des trois étapes. une première entre la seyne-sur-mer terminée en match race entre koesio et viabilis, une seconde, entre corse et sardaigne, une nouvelle fois dominée par koesio.  avant un final rush mouvementé de 1650 milles à destination de brest, entre vents forts en méditerranée, rencontre avec des orques, avarie de chariot de grand-voile pour viabilis contraint d’effectuer un pit-stop à vigo, conditions musclées au cap finisterre et traversée du golfe de gascogne dans du vent fort au près, la victoire revenant à l’équipage de thibaut vauchel-camus.  les trois invités dressent ensuite le bilan de ce pro sailing tour, dont le format a dû être revu à la baisse cette saison pour des questions budgétaires, ils évoquent enfin la suite du programme, avec dès cette semaine un parcours saint-nazaire-saint-malo dans le cadre de the arch, puis la saison 2024, entre pro sailing tour et nouvelle route des terre-neuvas. première diffusion le 30 mai 2023  rediffusé le 15 août 2023 générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
15-08-2023
1:02:02
ce 128e consacré à la solitaire du figaro paprec, dont le départ est donné le dimanche 27 août de caen, reçoit deux de ses 33 participants, elodie bonafous, skipper de quéguiner-la vie en rose, et alexis loison, qui participera pour la 17e fois à la course à bord de groupe réel.  ce dernier explique d’ailleurs pourquoi, après une année de pause, il a décidé de revenir sur la solitaire. tous les deux racontent le lien très fort qui les unit à cette course à nulle autre pareille, avant de détailler comment ils ont préparé ce rendez-vous et d'évoquer leurs ambitions et le parcours - trois grandes étapes de plus de 600 milles - de cette 54e édition.  ils finissent par se projeter sur la suite de la saison, avec la transat jacques vabre normandie-le havre au programme pour alexis loison en class40 aux côtés de nicolas jossier sur le mach 40/5 la manche-evidence nautique, encore du figaro pour elodie bonafous qui, dans le même temps, continue à travailler sur son projet imoca à horizon 2025, dévoilé en juin dernier. diffusé le 22 août 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
22-08-2023
50:16
ce 129e épisode reçoit kito de pavant, qui vient de remporter en class40 l’édition 2023 de la palermo-montecarlo, complétant ainsi un grand chelem cette saison sur les courses qu’il a disputées en méditerranée, puisqu’il s’est auparavant imposé à bord de made in midi sur la porquerolle's race, la paprec 600, la giraglia et la massilia cup offshore  ! l’occasion pour le skipper languedocien d’évoquer le trophée méditerranéen en class40 qu’il souhaiterait voir se développer davantage, regrettant notamment que certains skippers italiens préfèrent aller naviguer en atlantique ou manche. il nous parle ensuite de la transat jacques vabre normandie-le havre, à laquelle il va participer pour la douzième fois consécutive, la cinquième en class40, aux côtés du chirurgien urologue bertrand guillonneau, à bord de movember, pogo s4 signé guillaume verdier. pour finir, kito de pavant nous livre un scoop : le parcours de la future course méditerranéenne à l’organisation de laquelle il travaille depuis plusieurs années, avec départ de port-camargue, passage par les îles grecques et arrivée au maroc. une épreuve prévue à l’automne 2024 ouverte aux class40 et ocean fifty.  diffusé le 29 août 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
29-08-2023
37:34
ce 130e épisode est consacré à l’ocean globe race, dont la première édition s’élance le dimanche 10 septembre de southampton, en compagnie de lionel régnier, skipper de l’esprit d'Équipe, qui concourt en classe flyer, l’une des trois classes de cette course autour du monde en équipage créée par don mcintyre pour célébrer le cinquantième anniversaire de la première whitbread, en 1973. le marin de 64 ans raconte ce qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure - l’envie de faire, enfin, un tour du monde en course - et comment il s’y est pris pour monter le projet l’esprit d'Équipe, et notamment pour dénicher, aux confins de l’amérique du sud, puis ramener en france au terme d’un convoyage épique, son plan philippe briand, mis à l’eau en 1981 et vainqueur, en temps compensé, de l’édition 1985-86 avec lionel péan à sa barre. il nous présente ensuite son équipage et les règles d’une course qui, comme la golden globe race, également lancée par don mcintyre, impose la navigation “à l’ancienne”, avec cartes en papier et sextant. il finit par faire un état des lieux des forces en présence - avec notamment en classe flyer pen duick vi de marie tabarly et maiden de tracy edwards - et évoquer les objectifs de l’esprit d'Équipe.  diffusé le 5 septembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-09-2023
38:52
ce 131e épisode est consacré à la 37e coupe de l’america, dont la première régate préliminaire se déroule du jeudi 14 au dimanche 17 septembre à villanova, au sud de barcelone, sur les monotypes ac40 à foils. philippe presti, coach de l’équipe luna rossa prada pirelli, et maxime bachelin, jeune prodige de la voile suisse, second barreur de l’ac40 d’alinghi red bull racing à seulement 25 ans, décryptent les enjeux de cette première régate. elle a lieu au lendemain du grand prix de france de sailgp à saint-tropez dont rentre juste kevin peponnet, troisième voix de ce pos. report en tant que second barreur de l’ac40 de l’équipe française orient express racing team. les trois régatiers racontent les passerelles entre les deux circuits, la place de la coupe de l’america dans leur carrière et l’organisation de leurs teams respectifs. ils évoquent également la navigation à bord de ces ac40, imaginés par le design team d’emirates team new zealand, le defender de la coupe, qui participera aux côtés des cinq challengers à la régate de villanova. l’occasion aussi de rappeler les stades d’avancement très différents de chaque projet. si les francais n’ont reçu leur ac40 que fin août, les suisses s’entraînent à bord de leurs deux exemplaires depuis le mois de février sur leur base de barcelone… ce 130e épisode est consacré à l’ocean globe race, dont la première édition s’élance le dimanche 10 septembre de southampton, en compagnie de lionel régnier, skipper de l’esprit d'Équipe, qui concourt en classe flyer, l’une des trois classes de cette course autour du monde en équipage créée par don mcintyre pour célébrer le cinquantième anniversaire de la première whitbread, en 1973. le marin de 64 ans raconte ce qui l’a poussé à se lancer dans cette aventure - l’envie de faire, enfin, un tour du monde en course - et comment il s’y est pris pour monter le projet l’esprit d'Équipe, et notamment pour dénicher, aux confins de l’amérique du sud, puis ramener en france au terme d’un convoyage épique, son plan philippe briand, mis à l’eau en 1981 et vainqueur, en temps compensé, de l’édition 1985-86 avec lionel péan à sa barre. il nous présente ensuite son équipage et les règles d’une course qui, comme la golden globe race, également lancée par don mcintyre, impose la navigation “à l’ancienne”, avec cartes en papier et sextant. il finit par faire un état des lieux des forces en présence - avec notamment en classe flyer pen duick vi de marie tabarly et maiden de tracy edwards - et évoquer les objectifs de l’esprit d'Équipe.  diffusé le 12 septembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-09-2023
46:07
ce 132e épisode est consacré au défi azimut lorient agglomération qui fête sa treizième édition du 19 au 24 septembre, avec une participation record de 35 imoca, dont 3 de dernière génération, menés par nos invités du jour, jérémie beyou (charal), yoann richomme (paprec arkéa) et charlie dalin (macif prévoyance). tous les trois anciens figaristes, ils commencent par commenter l’actualité récente de la solitaire du figaro paprec, à savoir l’exclusion de benoît tuduri et la disqualification pour deux étapes de pierre daniellot, qui ont téléchargé des fichiers météo en course, ce qui est formellement interdit, louant le travail du jury et préférant tous s’attarder sur la victoire de corentin horeau. on entre ensuite dans le vif du sujet de l’imoca, chaque skipper explique comment, depuis la mise à l’eau, il s’est préparé sur son nouvel imoca, plan manuard pour charal, koch/finot-conq pour paprec arkéa, verdier pour macif prévoyance. ils reviennent sur leurs performances respectives sur le fastnet, remporté par le duo charlie dalin/pascal bidégorry, détaillent leur programme estival, entre stages à port-la-forêt, “two-boat testings” et chantier. ils évoquent ensuite le défi azimut-lorient agglomération, véritable rentrée des classes en même temps qu’un vrai test grandeur nature à un mois et demi du départ de la transat jacques vabre normandie-le havre, qui sera suivie de retour à la base. un programme dense à propos duquel les trois marins ne cachent pas des ambitions sportives élevées.  diffusé le 19 septembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-09-2023
52:53
ce 133e épisode revient sur l’édition 2023 de la solitaire du figaro paprec en compagnie de son directeur de course, yann  chateau. ce dernier raconte comment se trace le parcours d’une solitaire, sa volonté étant qu’il soit le plus “ouvert” possible pour encourager le jeu des options. nous entrons ensuite dans le détail de la 54e édition, étape par étape, yann chateau expliquant où, à chaque fois, s’est jouée la victoire. il revient ensuite longuement sur les “cas” benoît tuduri et pierre daniellot, coupables d’avoir téléchargé des fichiers météo en mer, ce qui est formellement interdit et leur a valu d’être exclu de la course, expliquant comment des suspicions ont mené à l’étude par le jury de l’ordinateur de bord de tous les concurrents, ce qui a permis de découvrir le pot aux roses.   le directeur de course, qui sera dans un mois adjoint de francis le goff pour la transat jacques vabre normandie-le havre, poursuit en commentant la victoire finale de corentin horeau, “méritée”, et en parlant de ses révélations, citant hugo dhallenne et julie simon. pour finir, il évoque la 55e édition et notamment la nouveauté, l’etape by la solitaire, destinée à rendre plus accessible et à désacraliser cette solitaire du figaro paprec.  diffusé le 26 septembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-09-2023
39:23
ce 134e épisode reçoit sébastien rogues, qui défendra à la fin du mois d’octobre son titre en ocean fifty sur la transat jacques vabre normandie-le havre, sous les couleurs du même partenaire, primonial, mais avec un trimaran de 50 pieds flambant neuf, mis à l’eau mi-août, et un nouveau co-skipper, jean-baptiste gellée. le baulois commence par évoquer le rendez-vous du jour, la conférence de presse de la transat jacques vabre à la maison de la radio, à paris, véritable coup d’envoi de l’événement et l’occasion pour lui de rendre visite à ses partenaires parisiens et d’aller en “draguer” d’autres. il revient ensuite sur ses précédentes participations à la transat en double, et notamment sa victoire en 2021 avec matthieu souben, qu’il considère comme la plus belle de sa carrière, et a été le déclencheur de son projet de nouveau bateau, mis à l’eau le 17 août dernier. il évoque la construction de ce dernier puis ses premières navigations, expliquant que les principales différences avec le précédent se situent au niveau du cockpit protégé, devenu en même temps sa cellule de vie, et de l’aérodynamisme. sébastien rogues enchaîne en présentant le plateau en ocean fifty de cette 16e transat jacques vabre, mais aussi son co-skipper, jean-baptiste gellée, membre de son équipe depuis plusieurs années, avant de conclure par son programme 2024.  diffusé le 3 octobre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
03-10-2023
40:58
ce 135e épisode refait le match de la première étape de la boulangère mini transat entre les sables d’olonne et santa cruz de la palma, en compagnie du directeur de course, denis hugues, du vainqueur en série, le belge michaël gendebien, et du deuxième en proto, victor mathieu. denis hugues commence par expliquer les raisons qui ont poussé la direction de course à reporter le départ du dimanche 24 au lundi 25 septembre, avec en outre un way-point rajouté au nord de gijon. les deux marins racontent  leur début de course, avec une descente du golfe de gascogne dans des conditions plutôt clémentes, puis un passage du cap finisterre venté, les deux flottes (proto et série) suivant alors peu ou prou les mêmes trajectoires. c’est au sud du portugal que les premières options tranchées sont apparues, nos deux invités expliquant avoir choisi de se rapprocher de la route directe plus par sécurité que par choix délibéré, là où d’autres ont été plus près de la côte. dans la descente dans l’alizé vers les canaries, victor mathieu et michaël gendebien ont alors pris la tête, se retrouvant dans la peau inhabituelle pour eux de chassés. le premier, très fatigué en fin d’étape car obligé de barrer beaucoup à cause de problèmes d’énergie, y a perdu un peu de lucidité, il raconte ses dernières heures difficiles dans une zone de molle là où il s’attendait à du vent fort, ce qui a permis à l’espagnol carlos manera de lui souffler la victoire pour dix petites minutes. le belge a lui aussi connu quelques frayeurs à l’approche de la ligne, pour finalement s’imposer à la surprise générale, avec une belle marge sur ses poursuivant. pas de quoi, selon michaël gendebien, changer sa façon d’aborder la deuxième étape qui s’élancera le 28 octobre à destination de saint-françois (guadeloupe), tandis que pour victor mathieu, les compteurs sont quasiment remis à zéro en proto avec peu d'écarts entre les neuf premiers.  diffusé le 10 octobre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
10-10-2023
1:02:34
ce 136e épisode reçoit deux skippers qui participeront à la 16e édition de la transat jacques vabre-normandie le havre sur leurs imoca à dérives, louis duc (fives group-lantana environnement), qui fera équipe avec rémi aubrun, et tanguy le turquais qui sera associé à félix de navacelle sur lazare. ce dernier raconte son convoyage depuis lorient, achevé lundi matin, les deux marins expliquent comment ils vivent les semaines de pré-départ, louis duc confiant  être de plus en plus stressé au fur et à mesure qu’approche le coup d’envoi. ils détaillent ensuite comment ils ont fait évoluer leurs bateaux respectifs, plan farr de 2006 pour louis duc, finot-conq de 2007 pour tanguy le turquais. les deux skippers évoquent leurs objectifs, proches, avec une sorte de “match dans le match” au sein de la classe imoca entre la quinzaine de bateaux à dérives qui composent “la deuxième division”, sourit tanguy le turquais. ils parlent de la course aux milles en vue du vendée globe, confiant qu’ils aimeraient bien faire un grand pas avec l’enchaînement transat jacques vabre/retour à la base, histoire de ne pas avoir forcément à s’aligner sur les deux transats de 2024, the transat cic et new york-vendée.  diffusé le 17 octobre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
17-10-2023
46:06
ce 137e épisode est de nouveau consacré à la transat jacques vabre normandie-le havre avec un unique invité, qui, aux côtés de thomas rouxel, s’alignera au départ du havre pour la huitième fois, thomas coville, skipper de l’ultim sodebo ultim 3. tout juste arrivé au havre - enregistrement le vendredi 20 octobre -, il commence par raconter son convoyage, notamment avec l’acteur jacques gamblin - et ses routines de pré-départ, entre besoin de prendre du recul et de s’entretenir physiquement, pour peu à peu entrer dans sa bulle. thomas coville explique ensuite son attachement pour la transat en double, qu’il a remportée deux fois, la première en 1999 pour sa première sous les couleurs de sodebo en imoca avec hervé jan, la seconde en 2017 avec jean-luc nélias en ultim, il évoque au passage son partenariat record (25 ans) avec son sponsor. nous rentrons ensuite dans le vif du sujet de la 16e édition, le skipper détaille les optimisations faites cette année sur son trimaran, entre allongement du mât et allègement de la plateforme (450 kilos), qui permettent à sodebo ultim 3 de décoller plus tôt, d’où des performances à la hausse et des ambitions de victoire sur la transat jacques vabre. nous finissons par évoquer le rendez-vous suivant, l’arkea ultim challenge-brest, toute première course autour du monde en solitaire en ultim, dont le départ sera donné le 7 janvier, “le graal des graals”, selon thomas coville, heureux de faire partie de cette histoire.  diffusé le 24 octobre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
24-10-2023
37:48
ce 138e épisode revient sur les premiers jours animés de la transat jacques vabre normandie-le havre avec deux marins et directeurs de course, jacques caraës et gildas morvan. avec eux, nous commentons la décision prise le week-end dernier par le directeur de course francis le goff de lancer trois flottes dimanche - les ultim sur le parcours annoncé de 7500 milles, les ocean fifty et class40 pour une première courte étape vers lorient - et de laisser les imoca à quai au havre, ce qui n’a pas forcément été du goût du président de la classe, antoine mermod. nos deux invités se montrent plutôt solidaires des décisions prises, compte tenu d’une situation météo exceptionnelle et de l’impossibilité de trouver suffisamment de place pour accueillir tous les imoca dans un port breton. nous revenons avec eux sur les victoires lors de la première petite étape des duos thibaut vauchel-camus/quentin vlamynck (solidaires en peloton) en ocean fifty, ambrogio beccaria/nicolas andrieu (alla grande pirelli) en class40, avant de commenter la course des ultim qui voit pour l’instant les trois favoris occuper les avant-postes.  diffusé le 1 novembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
31-10-2023
33:06
ce 139e épisode de pos. report est consacré à la transat jacques vabre-normandie le havre, dont toutes les classes sont enfin parties, puisque les imoca ont quitté le havre mardi matin, mais également à la boulangère mini transat, dont la deuxième étape, entre les canaries et saint-françois, en guadeloupe, bat son plein.   pour nous éclairer sur ces deux courses, nous recevons christian dumard, consultant météo des deux courses, et dominic vittet, qui route sur la jacques vabre sodebo ultim 3 et l’ocean fifty viabilis océans, et travaille également avec les skippers des class40 et mini 6.50 de lorient grand large. après être rapidement revenus sur les conditions météo exceptionnelles qui ont conduit à chambouler le programme prévu sur la transat jacques vabre pour les imoca, ocean fifty et class40, nos deux invités évoquent course des ultim, marquée jusqu’ici par la domination de banque populaire xi, grâce à un petit coup stratégique à madère décrypté par dominic vittet. reste que les écarts entre les trois premiers sont faibles, ce qui laisse le jeu ouvert jusqu’à l’arrivée à fort-de-france, estimée par christian dumard au 13 novembre. nous enchaînons avec les ocean fifty qui se sont élancés lundi dans des conditions difficiles, d’où déjà deux abandons et une escale prévue pour koesio, puis avec la class40, avec la nécessité pour les prétendants à la victoire de ne pas perdre de temps en route pour échapper à une dorsale anticyclonique qui pourrait bloquer une partie de la flotte entre la péninsule ibérique et madère. christian dumard évoque enfin la situation météo qui attend les imoca avec un jeu qui s’annonce très ouvert en raison, justement, de cette dorsale qui complique la donne. nous terminons en évoquant la boulangère mini transat, dominic vittet détaille le choix que devait faire les 87 solitaires au départ des canaries le 28 octobre entre routes nord et sud, tandis que christian dumard évoque la situation en  cours, avec un net avantage pour ce qui concerne les protos en faveur de l’uruguayen federico waksman.  diffusé le 7 novembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
07-11-2023
48:13
ce 140e épisode de pos. report refait le match de la transat jacques vabre-normandie le havre dans la catégorie ultim, en compagnie du vainqueur, sébastien josse, co-skipper d’armel le cléac’h sur banque populaire xi, et du deuxième, françois gabart, qui faisait quant à lui équipe avec tom laperche sur svr lazartigue. les deux marins reviennent sur les moments clés de la course : l’appréhension du départ dans des conditions musclées, qui nécessitent de brutalement rentrer dans le match, le premier petit coup météo de svr lazartigue à l’extérieur du dst d’ouessant, l’option décisive à madère de banque populaire xi, conseillée par le routeur marcel van triest, qui donne l’avantage au duo le cléac’h/josse, françois gabart demandant d’ailleurs à “jojo” dans quel timing a été prise cette décision. ils finissent par évoquer les derniers passages clés, à savoir la traversée du pot-au-noir, pas très pénalisante, le contournement de l’île de l’ascension, qui voit svr lazartigue reprendre les commandes, puis le bord de portant vers le brésil, sur lequel banque populaire xi prend définitivement l’avantage grâce à un réglage dont sébastien josse ne dévoilera pas le secret.  diffusé le 14 novembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
14-11-2023
33:23
ce 141e épisode de pos. report refait le match de la transat jacques vabre-normandie le havre, cette fois en imoca, en compagnie de morgan lagravière, vainqueur pour la deuxième fois consécutive avec thomas ruyant, à bord de for people (la connexion avec ce dernier a coupé en milieu d’épisode), de yoann richomme, deuxième avec yann eliès sur paprec arkéa, et de julien villion qui, avec justine mettraux sur teamwork.net, aura animé la course avec une option sur la route directe que peu ont choisie. nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que yoann richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d’attente jusqu’au véritable coup d’envoi, le 6 novembre. morgan lagravière explique le décalage à l’est de for people dans le golfe de gascogne par une volonté de jouer un rôle “d’influenceur” et d’emmener la flotte vers la route sud. une trajectoire qui n’a pas payé dans un premier temps, puisque charal a pris les commandes. il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l’orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls teamwork.net et groupe dubreuil ont opté dans un premier temps. julien villion revient longuement sur cette décision, yoann richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud. les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour julien villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l’alizé pour yoann richomme, finalement arrivé deuxième derrière for people, tandis que teamwork.net a pris la sixième place. place désormais à retour à la base pour le skipper de paprec arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le vendée globe, julien villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du maxi edmond de rothschild pour l’arkea ultim challenge-brest.  diffusé le 21 novembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
21-11-2023
56:07
ce 142e épisode de pos. report reçoit quentin delapierre, skipper d’orient express racing team, le défi français pour la 37e coupe de l’america, avant la régate préliminaire de djeddah, qui, du 29 novembre au 2 décembre, va mettre aux prises en ac40 les six équipes qui s’aligneront sur la coupe à barcelone dans moins d’un an. avec lui, nous revenons sur l’année écoulée avec le lancement officiel du challenger tricolore en février, la mise au point de process et les sessions en simulateur pour faciliter le travail des navigants lors de la mise à l’eau de l’ac40, en août, puis les premières navigations sur le monotype, version réduite du bateau de la coupe, l’ac75. quentin delapierre raconte le fonctionnement à bord, qui nécessite une grande coordination entre les deux barreurs et les deux régleurs, mais aussi beaucoup de concentration en raison de la multiplicité des commandes. il revient également sur la belle troisième place des français lors de la première régate préliminaire, à vilanova en septembre, un résultat qu’ils espèrent bien confirmer sur la mer rouge cette semaine. il se projette ensuite sur la coupe elle-même, estimant que la france n’a jamais été aussi bien armée pour défendre ses chances sur l’épreuve, entre le design package du futur ac75 acheté au defender, emirates team new zealand, et une  équipe de mieux en mieux structurée. celui qui est aussi le skipper de l’équipe française de sailgp finit en évoquant les résultats de la saison en cours, pour l’instant en deçà de ses attentes, d’où une remise en question, après le dernier grand prix de cadix qui, il espère, portera ses fruits à dubaï, où il se rendra dans la foulée de la régate préliminaire de djeddah.  diffusé le 28 novembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
28-11-2023
45:54
ce 143e épisode de pos. report reçoit le président de la classe imoca, antoine mermod, pour revenir sur la saison 2023 des monocoques de 60 pieds, en passe de se terminer avec retour à la base, transat en solitaire entre fort-de-france et lorient, dont les premiers sont attendus le week-end prochain en bretagne. nous commençons justement par évoquer cette ultime course de l’année, antoine mermod commentant notamment le record des 24 heures battu par thomas ruyant sur for people (539,94 milles) et les performances de la nouvelle génération d’imoca, qui s’annoncent prometteuses dans la perspective du vendée globe 2024. le président de la classe estime d’ailleurs, à propos de la course autour du monde, que les marins sont à date bien mieux préparés que lors de la précédente campagne, ayant pour la plupart lancé leur projet un an plus tôt. nous revenons ensuite sur the ocean race, courue pour la première fois en imoca, un essai transformé, selon notre invité, persuadé que davantage d’équipes seront au départ de la prochaine édition, il évoque d’ailleurs des projets en cours de montage, notamment à l’étranger. antoine mermod évoque également la transat jacques vabre normandie-le havre et le doublé du duo thomas ruyant/morgan lagravière, récompense, selon lui, du talent des marins, mais aussi d’une équipe, tr racing, qui s’est structurée depuis le dernier vendée globe. combien seront au départ de la prochaine édition de la course autour du monde dans moins d’un an, sachant qu’ils sont 44 candidats pour 40 places ? le président donne rendez-vous en juillet prochain, estimant que “comme pour un mariage”, il y aura peut-être des désistements d’ici là.  diffusé le 5 décembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-12-2023
1:00:46
ce 144e épisode de pos. report reçoit celle qui a été élue vendredi 8 décembre marin de l’année, lauriane nolot, spécialiste de formula kite, et le directeur de l’équipe de france de voile olympique, philippe mourniac. lauriane nolot commence par raconter l’émotion qu’elle a ressentie en apprenant son élection sur la scène de l’olympia, un trophée de marin de l'année qu’elle espérait, mais auquel elle ne s’attendait pas forcément, compte tenu de la concurrence, notamment des coureurs au large. trophée mérité, selon philippe mourniac, qui rappelle le palmarès de la kiteuse tricolore, “qui a tout gagné”, dont le test-event de marseille et les championnats du monde world sailing de la haye. la championne du monde 2023 raconte ensuite comment, après avoir déjà pratiqué l’équitation, elle s’est mise au kite puis au kitefoil, poussée par son père et son frère, et comment elle a progressé au point de taper dans l’oeil de l’entraîneure de l’équipe de france, ariane imbert. philippe mourniac explique de son côté comment, après les jeux de tokyo - il entraînait les 470 jusque-là - il a découvert la densité du kite tricolore et comment fonctionne le collectif français, dans lequel se mélangent filles et garçons. lauriane nolot détaille le support, les qualités physiques qu’il nécessite et les formats de compétition, elle revient ensuite sur son année exceptionnelle 2023, due, selon elle, à un hiver d’entraînement particulièrement réussi. après un bilan général de l’année 2023 par le directeur de l’équipe de france, nous finissons par nous projeter vers cette saison 2024, lauriane nolot confiant qu’elle est avant tout concentrée sur sa sélection pour les jeux, pas encore officielle. il sera alors temps de passer à 100% en mode jo !  diffusé le 12 décembre 2023  générique : fast and wild/edrecords post-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-12-2023
44:11
ce 145e épisode de pos. report revient sur les moments forts de l’année 2023 en compagnie de deux journalistes spécialisés, didier ravon, qui collabore notamment avec voiles & voiliers, et paul gury, de voile magazine.nous commençons par évoquer the ocean race, l’un comme l’autre estimant que l’essai de la classe imoca sur la course autour du monde en équipage a été transformé, augurant davantage de bateaux sur la prochaine édition, en 2027/2028. place ensuite au circuit figaro, avec là encore un pari réussi, celui d’imposer le format mixte sur la transat paprec, ouvrant la classe et la navigation au large à des navigatrices qui y ont peu accès, comme pauline courtois, venue du match-racing.nos deux invités nous donnent ensuite leurs coups de coeur respectifs sur la 16e édition de la transat jacques vabre normandie-le havre, avant de revenir sur la saison de l’équipe de france olympique, marquée par ses cinq médailles au test-event de marseille, et le titre de marin de l’année pour lauriane nolot, que l’un comme l’autre estiment mérité.nous nous projetons ensuite sur l’année 2024 qui s’annonce exceptionnelle, marquée par quatre grands rendez-vous que nous détaillons avec les deux journalistes, l’arkea ultim challenge-brest, les jeux olympiques, la coupe de l’america et le vendée globe !diffusé le 19 décembre 2023 générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-12-2023
51:21
en cette fin d’année tip & shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de pos.report les plus suivis en 2023. votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de tip & shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.nous commençons par évoquer le report du départ, initialement prévu le 29 octobre, que yoann richomme a par exemple appris le matin en arrivant au ponton, et les neuf jours d’attente jusqu’au véritable coup d’envoi, le 6 novembre. morgan lagravière explique le décalage à l’est de for people dans le golfe de gascogne par une volonté de jouer un rôle “d’influenceur” et d’emmener la flotte vers la route sud.une trajectoire qui n’a pas payé dans un premier temps, puisque charal a pris les commandes. il a ensuite fallu faire un choix entre cette route sud, plus longue, et une route proche de l’orthodromie, plus courte mais plus engagée, pour laquelle seuls teamwork.net et groupe dubreuil ont opté dans un premier temps. julien villion revient longuement sur cette décision, yoann richomme explique pourquoi, de son côté, il a été au sud.les deux marins racontent ensuite comment ils ont vécu leurs routes respectives, avec quelques dépressions à passer pour julien villion, des vitesses au-delà des polaires du bateau dans l’alizé pour yoann richomme, finalement arrivé deuxième derrière for people, tandis que teamwork.net a pris la sixième place. place désormais à retour à la base pour le skipper de paprec arkéa, avec un gros enjeu de qualification pour le vendée globe, julien villion va quant à lui officier au sein de la cellule de routage du maxi edmond de rothschild pour l’arkea ultim challenge-brest. première diffusion le 21 novembre 2023rediffusé le 26 décembre 2023 générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-12-2023
56:07
en cette fin d’année tip & shaft vous propose d’écouter ou de ré-écouter les 2 épisodes de pos.report les plus suivis en 2023. votre podcast revient dans son format habituel le 9 janvier, toute l’équipe de tip & shaft vous souhaite, avec quelques jours d’avance, une très bonne année 2024.coupe de l’america, sailgp et voile olympique au programme de ce 105e épisode de pos. report qui reçoit quentin delapierre, skipper de l’équipe de france de sailgp et du futur ac75 du défi français orient express team, présenté le jeudi 2 février à paris, et aloïse retornaz, qui, en plus du circuit sailgp et de sa préparation olympique en 470 pour les jeux de paris 2024, participera en septembre 2024 à barcelone à la toute première women’s america’s cup, également sous les couleurs d’orient express team.  nous commençons par évoquer “l’affaire clarisse crémer”, aloïse retornaz confiant que “c’est décevant d’en arriver là”, elle qui a été indirectement concernée par ce sujet de la maternité des sportives de haut niveau, puisque sa coéquipière en 470 en vue des jeux de tokyo, camille lecointre, s’était arrêtée quelques mois au début de leur préparation olympique. “la fédération française de voile s’était à l’époque préparée à ça, il y avait eu beaucoup d’échanges.” nous ouvrons ensuite une large page coupe de l’america, nos deux invités racontant comment ils ont vécu de l’intérieur la naissance du défi orient express team, porté par le duo stéphane kandler/bruno dubois. quentin delapierre souligne “l’abnégation” dont a fait preuve le premier pour aller chercher orient express, marque du groupe accor, et explique que bruno dubois lui a confirmé après le grand prix sailgp de dubaï, qu’il serait le skipper du défi tricolore. “les résultats de l’équipe de france de sailgp ont joué en ma faveur.” aloïse retornaz détaille quant à elle comment elle a monté un projet féminin avec une autre spécialiste de 470, paola amar, l’objectif dans les semaines à venir étant de monter un équipage pour s'aligner sur des circuits "volants", ce qui nécessite de trouver des partenaires complémentaires. l’une comme l’autre évoquent les échéances à venir, avec, en attendant la livraison, l’été prochain, de l’ac40 qui servira de base d’entraînement, un travail sur simulateur déjà commencé, grâce à l’outil développé par benjamin muyl, "chief designer" du défi.  place ensuite à sailgp, quentin delapierre revient sur le dernier grand prix de singapour dont la france a pris la 8e place - “on n’a pas été bons” - avant de se projeter sur les trois derniers grands prix de la saison, l’objectif étant pour la france de se qualifier pour la “super finale” à trois de san francisco début mai. aloïse retornaz parle pour finir de sa préparation olympique avec hippolyte machetti, avec de nombreuses sessions d’entraînement cet hiver aux canaries et un grand objectif cette année, le test-event de marseille en juillet.première diffusion le 07 février 2023rediffusé le 2 janvier 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillainhébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
02-01-2024
1:01:13
ce 146e épisode de pos. report, le premier de l’année, est consacré à l’arkea ultim challenge-brest, première course autour du monde en solitaire et en ultim de l’histoire qui s’est élancée dimanche 7 janvier de brest. les deux invités sont cécile andrieu, team manager de l’équipe svr lazartigue, et yves le blevec, directeur du team actual.la première commence par raconter la course contre la montre du team pour réparer la faiblesse structurelle décelée dans le bras avant tribord de svr lazartigue à l'arivée de la transat jacques vabre, finalement menée à bien, puisque tom laperche est arrivé à brest la veille du départ.le team actual a aussi eu du pain sur la planche au retour de la jacques vabre, entre nouvelle aile de raie (plan porteur de la dérive) à fabriquer et foil à réparer, ce qui a pu être fait juste dans les temps pour que le plan vplp soit à brest le 29 décembre.les deux invités expliquent comment ils ont vécu le départ dimanche, avec beaucoup d’émotion pour tom laperche, un peu plus contenue du côté d’anthony marchand, qui a étonné yves le blevec par son sang-froid. ils détaillent ensuite comment sont organisées leurs cellules de veille respectives, entre routage, soutien technique, mais aussi mental, des marins.nous finissons par évoquer le défi logistique qui se présente aux teams en cas d’avarie, avec la possibilité de faire des escales (moyennant un arrêt de 24 heures minimum), et la situation météo des jours à venir, qui va se corser puisqu'un premier gros front attend les ultim au niveau des canaries.diffusé le 9 janvier 2023 générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
09-01-2024
48:41
ce 147e épisode de pos. report est de nouveau consacré à l’arkea ultim challenge-brest, première course autour du monde en solitaire et en ultim de l’histoire, qui s’est élancée dimanche 7 janvier de brest. les deux invités sont le navigateur pascal bidégorry, qui collabore avec le team svr lazartigue de tom laperche, et christophe boutet, manager du projet adagio d’eric péron.ce dernier commence par donner des nouvelles du skipper, visiblement en bonne forme après être parvenu à s’extraire des calmes et de la zone de protection des cétacés du cap vert. il raconte également comment l’équipe est parvenue à préparer en trois mois le trimaran (ex sodebo et actual) après avoir reçu en septembre le soutien du partenaire titre, adagio.pascal bidégorry explique de son côté son rôle au sein de l’équipe svr lazartigue, concentré sur les performances du trimaran de tom laperche, avec lequel il communique beaucoup, l’objectif étant de trouver le bon compromis entre un rythme élevé et la préservation du skipper. un skipper à propos duquel le basque ne tarit pas d’éloges, tout comme christophe boutet d’ailleurs.les deux invités évoquent ensuite la situation sur l'eau et les enjeux des jours à venir, entre entrée dans le grand sud pour les bateaux de tête et contournement de l’anticyclone de sainte-hélène pour eric péron, le manager du projet confiant espérer une route un peu plus directe vers le cap de bonne-espérance.les deux invités s’accordent à dire que, après neuf jours de course menés tambour battant, la dimension aventure va prendre peu à peu de plus en plus d’importance sur ce tour du monde au long cours.diffusé le 16 janvier 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
16-01-2024
51:09
ce 148e épisode de pos. report reçoit deux marins qui viennent d’officialiser leur arrivée en 2024 dans la classe ocean fifty, laurent bourguès (mon bonnet rose) et matthieu perraut (inter invest).après avoir commenté l’actualité du moment, l’arkea ultim challenge-brest, qui vient de rentrer dans sa troisième semaine, les deux marins reviennent sur leurs parcours respectifs, l’un comme l’autre ayant débuté sur le circuit mini 6.50 - laurent bourguès compte deux participations à la mini transat, matthieu perraut une.le premier explique ensuite comment, après plusieurs années comme directeur technique chez tr racing, il a décidé de naviguer “à son compte”. d’abord en 2022 sur le circuit figaro, puis en 2023 en imoca avec damien seguin, mais également en ocean fifty avec eric péron. sa priorité est en effet d’évoluer dans cette classe des trimarans de 50 pieds qui le fait rêver depuis qu’il a été boat-captain pour yves le blevec il y a plus de dix ans.quant à matthieu perraud, il revient sur ses trois premières saisons avec inter invest en class40 et raconte comment, avec son sponsor, ils ont décidé de se lancer sur le circuit ocean fifty. les deux marins détaillent comment ils ont monté leurs projets respectifs et déniché un bateau - l’ancien french touch pour laurent bourguès, l’ex solidaires en peloton pour matthieu perraud -, ce dernier expliquant d’ailleurs que la rareté des ocean fifty sur le marché l’a conduit à anticiper d’un an son arrivée sur le circuit.ils finissent par évoquer leurs attentes sportives, avec un objectif majeur, la route du rhum 2026, et d’ici là un circuit qui se met en place, avec cette année des épreuves sur les bassin manche/atlantique et méditerranée, mais également une transat, la route des terre-neuvas.diffusé le 23 janvier 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
23-01-2024
43:21
ce 149e épisode de pos. report est de nouveau consacré à l’arkea ultim challenge brest, nos invités sont tom laperche, skipper de svr lazartigue, qui a officialisé son abandon le 29 janvier, une semaine après s’être arrêté au cap, et frédéric le peutrec, membre de la direction de course, en charge notamment de la sécurité.ce dernier commence par expliquer comment fonctionne la direction de course et comment elle gère les cas d’avaries en mer, comme celle dont a été victime tom laperche le 18 janvier, svr lazartigue ayant été sérieusement endommagé au niveau du puits de dérive et du fond de coque suite à une collision avec un objet flottant non identifié ou un mammifère marin.le marin revient en détail sur cette collision, la façon dont il a fallu réagir en urgence pour sécuriser le bateau et les quatre jours de mer pour rallier le cap, forcément durs à vivre pour un skipper qui était alors à la lutte pour la première place avec charles caudrelier. un skipper dont frédéric le peutrec salue l’enthousiasme et le parcours jusqu’à la collision qui a mis un terme à sa course.tom laperche, rentré lundi à concarneau, raconte ensuite l’arrêt au cap et comment a été prise la décision d’abandonner, les dégâts étant trop importants pour lui permettre de repartir sereinement en mer. il confie que depuis qu’il a mis sa course entre parenthèses, il a du mal à la suivre.frédéric le peutrec décrit la situation sur l’eau, avec des conditions météo pour l'instant plutôt favorables dans le pacifique pour le leader charles caudrelier, attendu au cap horn le week-end prochain, plus compliquées derrière pour thomas coville et armel le cléac’h.le skipper de svr lazartigue conclut en expliquant les options qui se présentent désormais à l’équipe, entre retour du bateau par cargo ou par la mer, sans dérive.diffusé le 30 janvier 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
30-01-2024
48:56
ce 150e épisode de pos. report est de nouveau consacré à l’arkea ultim challenge-brest, nos invités du jour font partie de deux teams engagés sur la course autour du monde : le premier, thomas rouxel oeuvre au sein du team sodebo aux côtés de thomas coville, thierry chabagny auprès d’anthony marchand, skipper d’actual ultim 3.tous les deux, après avoir donné des nouvelles de “leurs” skippers respectifs, racontent comment se sont passées les escales techniques qu’anthony marchand et thomas coville ont été contraints de faire, le premier au cap pour retirer le foil bâbord endommagé d’actual ultim 3, le second à hobart pour plusieurs réparations, que décrit thomas rouxel.ce dernier explique que cet arrêt de deux jours a permis à thomas coville de se reposer et de repartir avec un bateau à 100% de son potentiel, il a en outre rejoint armel le cléac’h qui, après avoir fait le tour de la nouvelle-zélande par le nord, le devance de moins de 300 milles, un duel bienvenu à ce stade du tour du monde.les deux marins, qui évoluent actuellement à l’avant d’une dépression, sont attendus au cap horn le week-end prochain, tandis qu’actual ultim 3 a franchi le cap leeuwin lundi soir, avec quelques jours favorables devant lui, explique thierry chabagny, qui a été son co-skipper sur la dernière transat jacques vabre.nos deux invités commentent par ailleurs la performance en tête de charles caudrelier et son choix, légitime à leurs yeux, de freiner le week-end dernier pour éviter de passer le cap horn dans des conditions trop dangereuses, même si, souligne thomas rouxel, elles ne sont pas pour autant faciles, avec un fort vent de nord qui l’attend ce mardi au moment de retrouver l’atlantique sud.nous terminons par évoquer les projets personnels de thierry chabagny et thomas rouxel : le premier, qui va disputer en février la caribbean 600 sur le mod70 zoulou, attend l’arrivée de l’arkea ultim challenge-brest pour décider de la suite, le second a toujours pour ambition de s’engager sur le circuit ocean fifty, à condition de trouver des partenaires.diffusé le 6 février 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
06-02-2024
45:10
ce 151e épisode de pos. report reçoit yann eliès, triple vainqueur de la solitaire du figaro et de la transat jacques vabre, qui sera en juillet directeur de course du tour voile, et emmanuel bachellerie, ancien délégué général de la classe ultim, aujourd’hui organisateur de courses, avec sa société ultim sailing, dont le tour voile, la nouvelle niji 40’ et le trophée banque populaire grand ouest.nous démarrons par un chapitre consacré à l’arkea ultim challenge-brest que nos deux invités suivent avec passion, rappelant que si le côté régate est un peu mis de côté en raison des écarts séparant les cinq marins encore en course (à l’exception d’armel le cléac’h et thomas coville, assez proches), il ne faut surtout pas minimiser la performance des marins sur cette première édition “réussie”, selon yann eliès.ce dernier évoque notamment la performance du leader, charles caudrelier, et imagine bien, derrière lui, un armel le cléac’h le couteau entre les dents dans la remontée de l’atlantique sud, qui pourrait lui être plus favorable. emmanuel bachellerie commente quant à lui le parcours d’eric péron à bord d’adagio, bateau qui est la propriété d’ultim sailing.yann eliès raconte ensuite comment, à l’issue de la transat jacques vabre 2021, il a décidé de se tourner vers la direction de course, au point d’avoir été nommé cette année directeur de course du tour voile. une édition 2024 du tour voile, disputé depuis l’an dernier en figaro beneteau 3, qu’emmanuel bachellerie nous présente. ce dernier évoque ensuite deux autres courses organisées cette année par ultim sailing, le trophée banque populaire grand ouest en mai (en double, en figaro 3) et la niji 40’, nouvelle transat en triple en class40 entre belle-ile et marie-galante (départ le 7 avril).yann eliès termine en parlant de son programme de l’année, entre direction de course, donc, mais aussi coaching avec le pôle finistère course au large de port-la-forêt en figaro et imoca, et navigations en figaro (trophée bpgo), class40 et peut-être ocean fifty sur la route des terre-neuvas.diffusé le 13 février 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
13-02-2024
59:44
ce 152e épisode de pos. report, une nouvelle fois consacré à l’arkea ultim challenge-brest, reçoit guillaume evrard, membre de l’équipe de direction de course du tour du monde, et gildas morvan, directeur de course, notamment, des 24h ultim.une fois n’est pas coutume, nous commençons cet épisode en parlant de la queue de flotte, avec un passage du cap horn attendu d’ici mercredi pour anthony marchand et eric péron, séparés de moins de 400 milles ce mardi. un passage assez musclé pour le premier, selon guillaume evrard, gildas morvan évoquant de son côté le pacifique compliqué du skipper d’actual ultim 3, toujours privé de son foil bâbord. ce qui devrait le handicaper considérablement dans la remontée de l’atlantique, d’où un beau duel en perspective avec eric péron.duel également pour la deuxième place entre thomas coville et armel le cléac’h qui a dû s’arrêter le week-end dernier à rio pour une double avarie de safran que décrit guillaume evrard, ce dernier racontant également l’opération commando menée sur place par le team banque populaire.nous évoquons ensuite les différents scénarios de l’arrivée de charles caudrelier qui, en raison, d’une grosse dépression balayant l’atlantique nord en fin de semaine, devrait s’arrêter aux açores, nos invités évaluant les différents scénarios, entre escale technique, donc immobilisation d’au moins 24 heures, et mise à l’abri dans l’archipel avec possibilité de repartir dès que le skipper le souhaite.en fonction, l’un comme l’autre parlent d’une éventuelle arrivée à brest dimanche soir ou lundi, celles de thomas coville puis d’armel le cléac’h étant attendues entre le 28 février et le 1er mars. nous finissons par analyser l’impact médiatique d’une course qui, selon gildas morvan, aura manqué un peu d’images de bord et d’infos de la part des marins engagés.diffusé le 20 février 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
20-02-2024
48:42
ce 153e épisode de pos. report est consacré à la victoire de charles caudrelier sur l’arkea ultim challenge-brest, quelques heures après que le skipper du maxi edmond de rothschild a coupé la ligne d’arrivée à brest à 8h37’42,  après 50 jours 19 heures 7 minutes, 42 secondes de mer.nos deux invités sont jacques caraës, marin qui compte plusieurs tours du monde à son actif et a par ailleurs été directeur de course de plusieurs épreuves, comme le vendée globe et la route du rhum, et guillaume rottée, le directeur de course de cet arkea ultim challenge-brest.ce dernier commence par détailler comment se met en place le dispositif arrivée entre contraintes de sécurité et médiatiques, jacques caraës confiant de son côté ne jamais parvenir à dormir les veilles d’arrivée, la pression étant forte sur la direction de course.nos deux invités racontent ensuite comment ils ont vécu celle de charles caudrelier, depuis un bateau passagers pour jacques caraës, à bord d’un semi-rigide de la “dc” pour guillaume rottée. l’un comme l’autre ont apprécié les conditions parfaites, entre lever du soleil et petite brise au moment où le maxi edmond de rothschild a pénétré, en mode volant, dans le goulet de brest, avant de peu à peu se poser sur ses foils, “tel un albatros” selon jacques caraës.pour nos invités, cette victoire consacre un grand marin, révélé sur le tard mais qui, depuis, ne cesse de gagner, mais également un bateau, plan verdier mis à l’eau en 2017 qui aura marqué l’histoire de la classe ultim. un bateau qui a cependant terminé le tour du monde fatigué, guillaume rottée évoquant les quelques bobos du trimaran, sur lesquels le gitana team est resté discret pendant ces presque 51 jours de course.nous finissons par parler des prochains marins arrivés à brest, dans l’ordre thomas coville, attendu jeudi, puis armel le cléac’h, le week-end, tandis qu’anthony marchand et eric péron en ont encore pour une grosse dizaine de jours.diffusé le 27 février 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
27-02-2024
36:09
ce 154e épisode de pos. report reçoit un invité unique, philippe legros, membre de la cellule de routage de thomas coville sur l’arkea ultim challenge-brest, pour en décrypter le tour du monde du skipper de sodebo ultim 3, arrivé à la deuxième place le jeudi 29 février, après un peu plus de 53 jours de mer.il commence par expliquer comment a été constituée la cellule de routage et son fonctionnement, avec lui et dominic vittet dans une maison spécialement louée pour l’occasion, à ploemeur, et will oxley à distance chez lui, en australie. il raconte avoir vécu “h24” au rythme de la course, sans même avoir pris le temps de lire un livre ou de regarder un film, avec des échanges continus avec thomas coville et un rythme bien plus intense que sur un record.nous refaisons ensuite le match de cet arkea ultim challenge-brest, avec, dès le départ, des interrogations sur le rythme à tenir dans les premiers jours, mais également une projection vers le premier front après madère, qui s’est avéré un premier gros tournant, puisque charles caudrelier et tom laperche se sont échappés, devant thomas coville, sorti épuisé de cet épisode, et armel le cléac’h.philippe legros détaille ensuite l’entrée dans les mers du sud, qui voit le skipper de sodebo ultim 3 tout tenter pour rester dans le même système météo que ses devanciers, la première sérieuse avarie sur le système de descente de foil tribord peu avant bonne-espérance, puis un indien particulièrement éprouvant pour thomas coville qui va s’arrêter à hobart, au sud de la tasmanie.reparti dans des conditions difficiles pour ne pas laisser s'échapper armel le cléac’h, alors deuxième, le skipper va passer le cap horn quelques heures derrière banque populaire xi qui va finalement faire une seconde escale technique au brésil, permettant à thomas coville de s’emparer définitivement de la deuxième place. pour finalement couper la ligne le jeudi 29 février, au grand soulagement de philippe legros, qui a alors senti “quelques kilos en moins sur ses épaules”.diffusé le 5 mars 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
05-03-2024
44:25
ce 155e épisode de pos. report reçoit deux marins qui viennent d’être sacrés ensemble champions du monde de 49er à lanzarote, une grande première pour la france, erwan fischer et clément péquin.l’un comme l’autre commencent par revenir sur leur parcours respectifs, ils racontent également leur rencontre, en 2010, puis comment ils ont décidé de s’associer, à partir de 2018, en vue des jeux olympiques de tokyo. auxquels ils ne participeront pas, devancés par le duo lucas rual/emile amoros, ce qui les a conduits à pousser encore davantage leur préparation dans tous les détails, notamment au niveau de la préparation mentale.après avoir présenté les spécificités de leur support, le 49er, le baulois (erwan fischer) et le rochelais (clément péquin) détaillent leur deuxième préparation olympique, entre très bons résultats en 2022 (victoire à palma) et blessures à répétition, notamment pour clément péquin, qui a dû faire l’impasse sur le début d’année 2023 pour se faire opérer du genou.malgré cela, grâce à l’intérim assuré par youenn bertin, le duo a décroché son billet pour le test-event de marseille dont il a pris la deuxième place. la fin d’année a été gâchée par un accident de la circulation qui a obligé erwan fischer à s’arrêter à son tour, avant de reprendre l’entraînement en décembre et de s'attaquer en janvier à la préparation des championnats du monde de lanzarote.que les deux marins ont survolés, laissant les triples tenants du titre néerlandais loin derrière eux, ils racontent comment ils ont vécu cet état de grâce. cette médaille d’or, qui devrait leur assurer le sésame olympique français pour les jo de paris 2024, fait d’eux des prétendants à la médaille sur le plan d’eau de marseille, un statut que les deux trentenaires assument volontiers.diffusé le 12 mars 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
12-03-2024
59:45
ce 156e épisode de pos. report est consacré à la classe figaro beneteau juste après la première épreuve de la saison 2024, la solo guy cotten à concarneau, comptant pour le championnat de france elite de course au large. une course à laquelle nos deux invités du jours ont participé : loïs berrehar (skipper macif 2022) l’a remportée, jules delpech (orcom) a pris la troisième place.nous commençons par un retour en arrière : loïs berrehar revient sur sa saison 2023, sa meilleure sur le circuit figaro, avec une victoire sur la transat paprec aux côtés de charlotte yven et une troisième place sur la solitaire du figaro paprec. jules delpech raconte quant à lui son parcours, entre débuts à la réunion, rôle de préparateur auprès de morgan lagravière en figaro puis en imoca, puis envie de se lancer lui-même en figaro, ce qu’il a réussi à faire en 2020, mais surtout en 2021 grâce à l’arrivée de son sponsor, orcom.il détaille ses premiers pas sur le circuit, puis sa progression jusqu’à une saison 2023 prometteuse, achevée sur une victoire d’étape (et une 11e place au général) sur la solitaire du figaro paprec. loïs berrehar enchaîne en revenant sur sa participation à la transat jacques vabre en imoca auprès de romain attanasio, les deux marins racontent ensuite comment ils ont préparé la saison 2024 de figaro, qui s’annonce chargée pour l’un comme pour l’autre.nous rentrons ensuite dans le détail de la solo guy cotten, sur laquelle loïs berrehar a frôlé le grand chelem, avec une victoire sur le premier côtier et sur la grande course de 370 milles, une deuxième place sur le second côtier, tandis que jules delpech finit troisième, un résultat “pour lequel il aurait signé avant le départ”, même s’il concède qu’il a encore de la marge de progression, notamment “au reaching sous gennaker”.les deux invités finissent en évoquant leurs objectifs de la saison et leur avenir, loïs berrehar ne cache pas ses envies de vendée globe, jules delpech travaille quant à lui sur un projet de class40 à horizon 2025.diffusé le 19 mars 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
19-03-2024
56:47
ce 157e épisode de pos. report  reçoit bruno dubois, manager de l’équipe française de sailgp, mais également cofondateur et codirecteur d’orient express racing team, le défi français pour la 37e coupe de l’america.nous commençons par évoquer la récente deuxième place de france sailgp team lors du neuvième grand prix de la saison 4 de sailgp à christchurch (nouvelle-zélande), bruno dubois se réjouissant de voir l’équipe de quentin delapierre, après un début de saison difficile, décrocher son meilleur résultat sur cet exercice 2023/2024.l’objectif est de continuer sur cette lancée pour décrocher une place en super finale à l’issue du dernier grand prix de la saison à san francisco, mi-juillet, donc de terminer parmi les trois premiers au classement général, la france étant pour l’instant quatrième.bruno dubois estime primordiale la participation au circuit sailgp dans la perspective de la 37e coupe de l’america dans la mesure où elle permet à quentin delapierre, également skipper d’orient express racing team, de regarder les yeux dans les yeux des adversaires, comme ben ainslie ou peter burling, qu’il a appris à démystifier.nous ouvrons justement une page coupe de l’america : le cofondateur du défi fait un point d’étape, entre navigations à barcelone sur l’ac40, désormais configuré en leq 12 (bateau de développement), construction sur le point de se terminer de l’ac75 (à partir du design package acheté à emirates team new zealand) chez multiplast à vannes, essais en simulateur pour les équipes jeunes et féminines.diffusé le 26 mars 2024générique : fast and wild/edrecordspost-production : grégoire levillain hébergé par ausha. visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
26-03-2024
37:35
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